Communiqués de Presse : Les femmes ont fait des progrès considérables sur le marché du travail de l’Ontario, mais il reste des défis à relever

LES FEMMES ONT FAIT DES PROGRÈS CONSIDÉRABLES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL DE L’ONTARIO, MAIS IL RESTE DES DÉFIS À RELEVER

TORONTO, 16 mai 2023 — Aujourd’hui, le Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF) a publié un rapport, le premier en son genre, qui analyse les tendances relatives au parcours des femmes sur le marché du travail de l’Ontario.

Au cours des 45 dernières années, les femmes ont fait des progrès considérables dans le marché du travail de l’Ontario. La hausse du niveau de scolarité, l’augmentation des possibilités dans le secteur des services, la souplesse des conditions de travail et les politiques du gouvernement favorisant les familles ont contribué à augmenter le taux d’activité sur le marché du travail des femmes de l’Ontario, qui est passé de 49,6 % en 1976 à 61,2 % en 2022. De plus, l’écart entre les salaires des hommes et des femmes a connu une amélioration constante durant la période de 1997 à 2010.

Malgré ces avancées, les femmes continuent à faire face à des disparités sur le marché du travail lorsqu’on compare leur situation à celle des hommes, notamment des obstacles en matière de débouchés et de gains. Les femmes de l’Ontario sont représentées de manière disproportionnée dans les emplois à temps partiel, s’absentent davantage du travail en raison de responsabilités familiales et sont sous-représentées dans les postes de gestion. En 2022, le taux d’activité sur le marché du travail des femmes du groupe d’âge principal (25 à 54 ans) était 7,9 points de pourcentage moins élevé que celui des hommes. L’écart entre les salaires des hommes et des femmes n’a connu aucune amélioration depuis dix ans, alors que les femmes touchent 87 cents pour chaque dollar gagné par les hommes en 2022.

L’activité sur le marché du travail est fortement entravée par la maternité, et bon nombre de femmes ne travaillent pas et font face à des pertes de revenus après la naissance de leur enfant. L’écart d’activité sur le marché du travail entre les hommes et les femmes du groupe d’âge qui n’ont pas de jeunes enfants s’est considérablement rétréci au fil du temps pour atteindre seulement 3,4 points de pourcentage en 2022. En comparaison, l’écart entre les mères et les pères qui ont de jeunes enfants était beaucoup plus important et atteignait 14,1 points de pourcentage en 2022.

En se fondant sur les dernières données, le BRF a déterminé qu’après avoir eu un enfant, les gains des mères de l’Ontario diminuent de moitié et qu’il peut s’écouler jusqu’à quatre ans avant que leurs gains reviennent au même niveau qu’avant l’enfantement.

La mise en œuvre des services de garde d’enfants à 10 $ par jour a le potentiel d’améliorer l’activité des femmes sur le marché du travail. En supposant que les objectifs énoncés dans l’accord bilatéral entre l’Ontario et le gouvernement fédéral soient atteints, le BRF estime que les services subventionnés de garde d’enfants en Ontario pourraient faire passer le taux d’activité des femmes du groupe d’âge principal de 84 % en 2022, à une fourchette allant de 85,6 à 87,1 % d’ici 2027. Cette mesure ferait augmenter la main-d’œuvre de l’Ontario de 50 900 à 98 600 femmes de plus.

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet ici.

Faits saillants :

  • En 2022, 23,6 % des femmes occupaient des emplois à temps partiel, soit presque le double de la proportion des hommes (12,2 %).
  • En 2022, les hommes occupaient 62,7 % des postes de cadre supérieur et 64,2 % des postes de cadre intermédiaire. Les femmes n’occupaient par conséquent que 37,3 % des postes de cadre supérieur et 35,8 % des postes de cadre intermédiaire.
  • Le taux de participation au marché du travail des femmes n’ayant pas suivi d’études postsecondaires était de 56,7 % en 2022, ce qui est nettement plus bas que le taux de leurs homologues masculins ayant la même scolarité, qui se situait à 79,1 %.
  • Le BRF a déterminé que seulement 2 cents de l’écart salarial entre les sexes de 13 cents est dû à la répartition professionnelle des femmes ayant un emploi; les 11 cents restants de cet écart peut découler de nombreuses causes, incluant la discrimination salariale basée sur le sexe, la sélection par les femmes d’emplois moins exigeants ou plus flexibles qui sont compatibles avec les responsabilités familiales, ou des négociations salariales moins favorables.

À propos du BRF

Établi en vertu de la Loi de 2013 sur le directeur de la responsabilité financière, le Bureau de la responsabilité financière (BRF) a pour mandat de fournir une analyse indépendante de la situation financière de la province, des tendances de l’économie provinciale et de toute autre question d’intérêt pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Visitez notre site et suivez-nous sur Twitter et LinkedIn.

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