Des excédents budgétaires récurrents sont attendus pour l’Ontario
1. Résumé
Le présent rapport d’actualisation des perspectives économiques et budgétaires présente les projections du BRF concernant la position financière du gouvernement de l’Ontario pour la période 2022-2023 à 2027-2028. Le rapport compare les perspectives du BRF et le plan gouvernemental présenté dans le budget de l’Ontario 2022 en ce qui concerne le solde budgétaire, les mesures clés touchant la dette, les revenus et les dépenses de programmes, et il explicite les perspectives économiques mises à jour du BRF. Les projections du BRF relatives aux revenus et aux dépenses de programmes s’appuient sur les politiques actuelles et annoncées du gouvernement.
La croissance économique de l’Ontario devrait ralentir
Avec la reprise qui a suivi la pandémie, l’économie de l’Ontario a connu une croissance rapide en 2021 et en 2022. Cependant, la croissance économique de l’Ontario devrait fortement ralentir en 2023 en raison des taux d’intérêt plus élevés, de l’inflation soutenue et de la faiblesse du marché mondial. La croissance du PIB réel devrait être de 3,3 % en 2022, ralentir jusqu’à 0,7 % en 2023, puis se stabiliser à 1,9 % pour le reste de la période de projection.
Le BRF prévoit des excédents budgétaires en hausse en vertu des politiques actuelles
Grâce à une économie en bonne santé produisant une forte croissance en matière de revenus, la province a enregistré un excédent budgétaire de 2,1 milliards de dollars en 2021-2022. Bien que la croissance des revenus devrait ralentir par rapport à son niveau actuel, elle produira des augmentations supérieures aux dépenses de programmes au cours de la période de projection du BRF, entraînant une hausse des excédents allant de 0,1 milliard de dollars en 2022-2023 à jusqu’à 8,5 milliards de dollars en 2027-2028. Ces excédents constituent une amélioration substantielle par rapport aux prévisions de déficits du budget de l’Ontario 2022.
Les excédents budgétaires devraient améliorer les indicateurs de viabilité financière
Le ratio de la dette nette de l’Ontario par rapport au PIB devrait baisser de 39,2 % en 2021-2022 pour passer à 31,5 % en 2027-2028, ce qui représente son point le bas depuis 2008-2009, alors que les excédents permanents devraient ralentir la croissance de la dette nette relativement au PIB nominal. On prévoit que l’intérêt sur la dette par rapport aux revenus chutera pour passer de 6,8 % en 2021-2022 à 5,8 % en 2027-2028, soit la proportion la plus faible jamais enregistrée depuis le début des années1980 et 1,7 point de pourcentage de moins que les prévisions budgétaires du budget de 2022.
Le plan de dépenses du gouvernement présente des manques à gagner en matière de financement des programmes dans tous les secteurs, lesquels sont compensés par des fonds de prévoyance non alloués historiquement élevés
À l’inverse des projections du BRF concernant les dépenses, le plan de dépenses du budget de l’Ontario 2022 présente des manques à gagner en matière de financement des programmes dans tous les secteurs, lesquels totalisent environ 40,0 milliards de dollars sur six ans. Cependant, le BRF estime que le plan de dépenses du gouvernement inclut 44,0 milliards de dollars en fonds de prévoyance non alloués. La province devra utiliser ces fonds de prévoyance pour compenser les manques à gagner des programmes relevés par le BRF, ou elle devra apporter des changements aux programmes afin d’atteindre les objectifs de son plan de dépenses sectoriel.
2. Perspectives pour le budget et la dette
L’inflation élevée entraîne de forts revenus et des excédents budgétaires
En 2021-2022, l’Ontario a enregistré un excédent budgétaire de 2,1 milliards de dollars, soit le neuvième depuis 1981-1982. Cet excédent constitue un retournement de situation par rapport aux déficits projetés à la fois par le BRF et le gouvernement[1]. L’excédent budgétaire de 2021-2022 découle principalement d’une croissance extraordinaire des revenus[2], tandis que la forte croissance de l’emploi et l’inflation élevée ont poussé à la hausse les revenus, les dépenses des ménages et les revenus fiscaux[3].
Le BRF prévoit une hausse des excédents budgétaires allant de 0,1 milliard de dollars en 2022-2023 jusqu’à 8,5 milliards de dollars en 2027-2028. Bien qu’un ralentissement de la croissance actuelle des revenus soit attendu, le BRF prévoit qu’elle continuera d’être supérieure à la croissance des dépenses de programmes au cours de la période visée par les perspectives en vertu des politiques actuelles. Ces excédents constituent une amélioration substantielle par rapport aux prévisions de déficits du budget de l’Ontario 2022.
Figure 2.1 Le BRF prévoit des excédents budgétaires en hausse au cours de la période des perspectives
Remarque: Le solde budgétaire du budget de l’Ontario 2022 est présenté avant la réserve.
Source: Comptes publics de l’Ontario, budget de l’Ontario 2022 et BRF.
Cependant, si le gouvernement fait de nouvelles annonces, telles que de nouvelles réductions d’impôts, des initiatives de dépenses ou une combinaison des deux, les prévisions budgétaires du BRF se dégraderaient. Les perspectives économiques comportent également un risque baissier qui pourrait avoir une incidence négative sur les perspectives financières de l’Ontario.
Les excédents budgétaires devraient améliorer de façon significative les indicateurs de viabilité financière de l’Ontario
Figure 2.2 La dette de l’Ontario chutera en raison des excédents budgétaires récurrents
Sources : Comptes publics de l’Ontario, Comptes économiques de l’Ontario, budget de l’Ontario 2022 et BRF.
Le ratio dette nette-PIB de l’Ontario a chuté de son niveau record de 43,1 % en 2020-2021, pour passer à 39,2 % en 2021-2022, ce qui constitue son plus bas niveau depuis 2012-2013. Ce déclin est le résultat de l’excédent budgétaire combiné à une forte hausse historique du PIB nominal de l’Ontario[4].
Dans les projections du BRF, des excédents budgétaires récurrents ralentiraient l’accumulation de la dette nette au cours de la période visée par les perspectives. Étant donné que le ratio dette nette croît plus lentement que le taux de croissance du PIB nominal, le ratio dette nette-PIB de l’Ontario devrait chuter pour atteindre 31,5 % d’ici 2027-2028. Cela constituerait le ratio le plus faible depuis 2008-2009 et serait inférieur de 7,6 points de pourcentage à la projection du budgetde l’Ontario 2022.
Figure 2.3 On prévoit que les dépenses en intérêts de l’Ontario en proportion des revenus atteindront leur plus bas niveau depuis 40 ans
Sources : Comptes publics de l’Ontario, Comptes économiques de l’Ontario, budget de l’Ontario 2022 et BRF.
Les paiements d’intérêt de l’Ontario ont baissé pour passer de 7,4 % des revenus totaux en 2020-2021 à 6,8 % en 2021-2022, ce qui reflète en partie une très forte croissance des revenus totaux.
Au cours de la période visée par les perspectives, les excédents budgétaires récurrents amenuisent l’incidence de la hausse des taux d’intérêt dans les dépenses liées au service de la dette de l’Ontario[5]. En pourcentage des revenus, les paiements des intérêts de la dette devraient encore diminuer pour atteindre 5,8 % en 2027-2028, soit le pourcentage le plus faible depuis le début des années1980 et 1,7 % inférieur aux projections du budgetde l’Ontario 2022.
3. Perspectives de revenus
Les prévisions de revenus du BRF sont plus élevées que celles du budget de l’Ontario 2022
Les revenus totaux ont augmenté de 20,2 milliards de dollars (12,2 %) en 2021-2022[6]. Cela est principalement dû à un niveau de croissance historiquement élevé de 18,8 % des revenus fiscaux[7], alors que le rebond de l’emploi et la forte inflation ont poussé à la hausse les revenus et les dépenses des ménages, entraînant des gains très importants au chapitre des impôts sur le revenu des particuliers (en croissance de 15,9 % en 2021-2022), des impôts des sociétés (41,9 %) et de la taxe de vente (14,2 %).
Figure 3.1 Le BRF prévoit des revenus plus élevés que le budget
Remarque: Les revenus pour 2021-2022 présentés dans le budget de l’Ontario 2022 étaient des estimations au moment de la publication du budget.
Source: Comptes publics de l’Ontario, budget de l’Ontario 2022 et BRF.
Les revenus devraient augmenter selon un taux annuel moyen de 3,5 % de 2022-2023 à 2027-2028, étant donné que les augmentations du PIB nominal, qui constituent le moteur principal des revenus, ralentiront en réaction à la baisse du pouvoir d’achat des ménages et à la hausse des taux d’intérêt.
Les projections du BRF pour les revenus sont significativement plus élevées que ce que prévoit le budget de l’Ontario 2022. Cela est principalement dû à l’augmentation exceptionnelle des revenus en 2021-2022, qui étaient supérieurs de 11,5 milliards de dollars aux prévisions du budget. D’ici 2027-2028, cet écart se réduit à 6,5 milliards de dollars, ce qui reflète les projections du BRF pour une croissance économique plus faible par rapport au budget.
Les perspectives de revenus du BRF concordent avec les perspectives économiques de la section5, qui prévoit un ralentissement significatif de l’économie de l’Ontario en 2023, mais ne prévoit pas de récession. Cependant, il existe de nombreux risques de ralentissement inhérents aux perspectives économiques, lesquels pourraient avoir une incidence négative sur la croissance des revenus.
4. Perspectives pour les dépenses de programmes
Le BRF prévoit que la province dépensera 178,9 milliards de dollars pour les programmes en 2022-2023, soit une augmentation de 5,0 % par rapport aux 170,5 milliards de dollars dépensés en 2021-2022. Par la suite, le BRF estime que les dépenses de programmes augmenteront selon un taux annuel moyen de 3,2 %, pour atteindre 205,7 milliards de dollars d’ici 2027-2028. En excluant l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les dépenses de la province, le BRF prévoit que les dépenses de programmes augmenteront en moyenne de 3,9 % de 2020-2021 à 2027-2028[8].
Les projections du BRF pour les dépenses de programmes sont inférieures à celles du gouvernement jusqu’en 2024, mais supérieures pour les trois années suivantes
Au cours des trois premières années de la période de prévisions, les projections du BRF pour les dépenses de programmes sont inférieures au plan de dépenses du gouvernement présenté dans le budget de l’Ontario 2022. Le BRF estime que les dépenses de programmes seront inférieures de 6,3 milliards de dollars par rapport au niveau de dépenses prévues par la province en 2022-2023, puis inférieures de 1,1 milliard de dollars en 2024-2025. Cependant, au cours des trois prochaines années, c’est-à-dire de 2025-2026 à 2027-2028, les projections du BRF pour les dépenses de programmes sont supérieures à celles prévues dans le plan de dépenses du gouvernement de 0,7 milliard de dollars en 2025-2026 pour atteindre jusqu’à 4,3 milliards de dollars en 2027-2028.
Figure 4.1 Les projections du BRF pour les dépenses de programmes sont inférieures à celles du gouvernement jusqu’en 2024-2025, mais supérieures pour les trois années suivantes
Source: Comptes publics de l’Ontario et analyse par le BRF du budget de l’Ontario 2022 et des renseignements fournis par le ministère des Finances.
Le plan de dépenses du gouvernement présente des manques à gagner en matière de financement des programmes dans tous les secteurs, lesquels sont compensés par des fonds de prévoyance non alloués historiquement élevés
À l’inverse des projections du BRF concernant les dépenses, le plan de dépenses présenté dans le budget de l’Ontario 2022 contient des manques à gagner en matière de financement des programmes dans tous les secteurs. Ces manques à gagner, qui n’incluent pas les fonds de prévoyance non alloués, totalisent en tout 40,0 milliards de dollars sur une période de six ans, soit de 2022-2023 à 2027-2028. Par secteur, le manque à gagner le plus important concerne la santé (23,4 milliards de dollars sur six ans), suivi par l’éducation (6,0 milliards de dollars), les services à l’enfance et services sociaux (4,3 milliards de dollars), l’éducation postsecondaire (2,7 milliards de dollars), la justice (2,3 milliards de dollars) et enfin les «autres programmes» (1,4 milliard de dollars).
Cependant, le BRF estime que le plan de dépenses du gouvernement inclut également 44,0 milliards de dollars en fonds de prévoyance non alloués pour cette période de six ans[9]. La province devra utiliser ces fonds de prévoyance pour compenser les manques à gagner des programmes relevés par le BRF, ou elle devra apporter des changements afin de réduire les dépenses de programmes, si elle désire atteindre les objectifs de son plan de dépenses sectoriel présentés dans le budgetde 2022. Si le gouvernement résout le problème des manques à gagner en matière de dépenses prévues en mobilisant le fonds de prévoyance à hauteur de 40,0 milliards de dollars, le fonds compterait encore environ 3,9 milliards de dollars pour créer de nouveaux programmes, renforcer les programmes existants ou améliorer le solde budgétaire. Les prévisions du BRF présupposent que la province utilise ces 3,9 milliards de dollars du fonds de prévoyance pour améliorer le solde budgétaire.
Différence des dépenses de programmes (province comparativement au BRF), en millions de dollars |
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Secteur | 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025 | 2025-2026 | 2026-2027 | 2027-2028 | Total |
Santé | 502 | -2 014 | -4 879 | -5 233 | -5 526 | -6 232 | -23 382 |
Éducation | -436 | -168 | -403 | -1 119 | -1 815 | -2 015 | -5 955 |
Éducation postsecondaire | 47 | -245 | -262 | -505 | -728 | -959 | -2 651 |
Services à l’enfance et services sociaux | 189 | -393 | -753 | -904 | -1 063 | -1 340 | -4 263 |
Justice | -134 | -320 | -385 | -468 | -502 | -524 | -2 333 |
Autres programmes | 1 542 | 538 | -433 | -640 | -1 001 | -1 454 | -1 448 |
Somme des différences entre secteurs | 1 710 | -2 601 | -7 115 | -8 868 | -10 636 | -12 523 | -40 033 |
Fonds de prévoyance (Exclus des projections sectorielles du BRF) |
4 550 | 6 600 | 8 200 | 8 200* | 8 200* | 8 200* | 43 950* |
Total des différences des dépenses de programmes | 6 260 | 3 999 | 1 085 | -668 | -2 436 | -4 323 | 3 917 |
5. Perspectives économiques
Les perspectives économiques mondiales sont moins bonnes
Figure 5.1 L’OCDE a réduit ses attentes relativement aux perspectives économiques mondiales en 2023
Source : OCDE.
Après une croissance de l’économie mondiale de 6,0 % en 2021, tant le Fonds monétaire international (FMI) que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoient que la croissance ralentira en 2022 pour atteindre environ 3,0 %[10].
Pour 2023, les perspectives de septembre de l’OCDE ont réduit les attentes en matière de croissance de l’économie mondiale pour les ramener à 2,2 %, avec une faiblesse plus marquée dans la zone euro, les États-Unis et le Canada[11]. Les projections du FMI revues à la baisse prévoient une croissance mondiale de 2,7 % en 2023[12].
De nombreux pays ont subi une hausse rapide du coût de la vie depuis 2021. Les problèmes d’approvisionnement, les confinements régionaux liés à la COVID-19 en Chine et la forte demande en biens et services (soutenue par les dépenses de relance du gouvernement et les taux d’intérêt historiquement bas) ont contribué à la hausse des prix au niveau mondial. De plus, la guerre en Ukraine a provoqué une explosion du coût de l’énergie en Europe et a alimenté une forte augmentation des prix mondiaux des denrées alimentaires, ce qui a aggravé les tensions inflationnistes.
Perspectives pour l’Ontario: l’inflation élevée et la hausse des taux d’intérêt feront ralentir l’économie
Figure 5.2 Une hausse de l’inflation est prévue en Ontario au cours des deux prochaines années
*Moyenne de 2024-2025 pour les prévisions du ministère des Finances.
Source : budget de l’Ontario 2022 et BRF.
Le taux d’inflation annuel moyen de l’Ontario devrait atteindre son niveau le plus élevé depuis 40 ans, soit 6,8 % en 2022, en raison des augmentations rapides des prix de nombreux composants de l’indice des prix à la consommation (IPC), particulièrement la nourriture, l’énergie et le logement. L’inflation devrait ralentir en 2023 grâce à des taux d’intérêt en hausse, qui ralentiront la demande, et à une amélioration des chaînes d’approvisionnement, ce qui atténuera les pénuries. Avec un rééquilibrage de l’approvisionnement et de la demande, l’inflation devrait se stabiliser autour des moyennes historiques d’ici 2024. L’inflation élevée a poussé la Banque du Canada à augmenter de façon importante son taux d’intérêt directeur en 2022, de 0,25 % à 3,5 % en septembre. Ce taux étant le plus élevé depuis avril 2008.
Figure 5.3 Les taux d’intérêt continueront d’augmenter en 2023
Source : Statistique Canada et BRF.
Le BRF estime que les taux d’intérêt vont poursuivre leur hausse et que la Banque du Canada devrait augmenter son taux d’intérêt directeur à 3,75 % d’ici la fin de l’année2022. Comme la plupart des économistes du secteur privé, le BRF prévoit que les taux d’intérêt à court terme augmenteront davantage que les taux à long terme en 2023, ce qui d’un point de vue historique pourrait indiquer la possibilité d’une croissance économique plus faible.
La croissance du PIB réel de l’Ontario devrait ralentir abruptement en 2023
Figure 5.4 Les perspectives économiques de l’Ontario se sont détériorées depuis le printemps
*Moyenne de 2024-2025 pour les prévisions du budget de l’Ontario 2022.
Sources : Comptes économiques de l’Ontario, budget de l’Ontario 2022 et BRF.
Avec la reprise après la pandémie, le PIB réel de l’Ontario a rapidement augmenté, croissant de 4,3 % en 2021 et, selon les prévisions, de 3,3 % en 2022.
Cependant, la croissance économique de l’Ontario devrait fortement ralentir pour atteindre 0,7 % en 2023 en raison des taux d’intérêt plus élevés, des pressions constantes sur les prix et de la faiblesse du marché mondial. Bien que ces nouvelles perspectives soient significativement moins bonnes que les projections du budget de l’Ontario 2022, le BRF n’envisage pas pour le moment de récession[13] en Ontario.
Cependant, il existe des risques significatifs de ralentissement inhérents aux perspectives économiques. L’inflation élevée pourrait durer, érodant encore plus fortement le pouvoir d’achat des ménages, malgré une épargne en hausse pendant la pandémie. Les hausses rapides des taux d’intérêt ont déjà entraîné une correction sur le marché immobilier, et l’impact sur l’économie dans son ensemble pourrait être plus important que prévu. Le caractère imprévisible de la guerre menée par la Russie en Ukraine et de nouvelles fermetures liées à la pandémie en Chine pourrait perturber les marchés, ajouter aux tensions inflationnistes et ralentir la croissance économique plus fortement qu’on le prévoit.
Le marché de l’emploi en Ontario devrait se contracter
Le marché du travail de l’Ontario est bien parti pour enregistrer une nouvelle année de forte croissance en 2022, ramenant à 5,7 % le taux de chômage attendu, un taux similaire à celui prévalant avant la pandémie.
Avec le ralentissement de l’économie, la croissance de l’emploi en 2023 devrait être faible, tandis que le marché de l’emploi connaîtra une croissance de 0,5 %. Compte tenu du ralentissement des embauches, le taux de chômage devrait augmenter de 6,4 % l’année prochaine. Avec la reprise économique en 2024, le taux de chômage devrait baisser et atteindre en moyenne 6,2 % pour le reste de la période de perspectives.
L’inflation a relancé le PIB nominal bien au-delà de la tendance de croissance
Figure 5.6 Le PIB nominal de l’Ontario continuera de dépasser les projections prépandémiques du BRF
*La tendance prépandémie correspond à la projection des PEB, automne 2019.
Sources : Comptes économiques de l’Ontario et BRF.
Le PIB nominal de l’Ontario, qui fournit une mesure globale de l’assiette fiscale, a rapidement rebondi à la suite de la réouverture de l’économie à la mi-2020. Le niveau du PIB nominal a augmenté bien au-delà des prévisions de tendance prépandémiques du BRF en raison de l’accélération des prix sur l’ensemble de l’économie. Cela constitue le facteur principal des révisions à la hausse importantes pour la croissance des revenus de l’Ontario au cours de l’année dernière, étant donné que les taux d’imposition sont appliqués à des niveaux nettement plus élevés d’activité économique.
La croissance du PIB nominal de l’Ontario devrait atteindre 11,4 % en 2022, après un gain de 11,9 % en 2021. Cela représenterait la plus forte croissance du PIB nominal sur deux ans depuis 1983-1984. Au cours des années2024-2027, le PIB nominal devrait croître selon un taux annuel moyen de 3,7 %.
6. Annexe
(Pourcentage de croissance) | 2020r | 2021r | 2022p | 2023p | Moyenne* 2024p-2027p |
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PIB nominal | |||||
BRF | - 2,8 | 11,9 | 11,4 | 3,7 | 3,7 |
Budget de l’Ontario 2022** | - 2,8 | 11,9 | 6,7 | 5,1 | 4,2 |
Revenu du travail | |||||
BRF | - 0,3 | 9,3 | 9,5 | 3,4 | 3,7 |
Budget de l’Ontario 2022 | - 0,3 | 9,3 | 5,6 | 4,6 | 4,4 |
Profits des sociétés | |||||
BRF | 10,2 | 24,2 | 14,8 | 5,0 | 3,7 |
Budget de l’Ontario 2022 | 10,2 | 24,2 | 4,6 | 5,8 | 2,9 |
Consommation des ménages | |||||
BRF | - 7,4 | 7,0 | 12,3 | 4,1 | 3,7 |
Budget de l’Ontario 2022 | - 7,4 | 7,0 | 8,8 | 6,3 | 4,7 |
(Pourcentage de croissance) | 2020r | 2021r | 2022p | 2023p | Moyenne* 2024p-2027p |
---|---|---|---|---|---|
PIB réel | |||||
BRF | - 5,1 | 4,3 | 3,3 | 0,7 | 1,9 |
Budget de l’Ontario 2022 | - 5,1 | 4,3 | 3,7 | 3,1 | 2,0 |
Emplois | |||||
BRF | - 4,8 | 4,9 | 4,3 | 0,5 | 1,2 |
Budget de l’Ontario 2022 | - 4,8 | 4,9 | 3,9 | 2,0 | 1,5 |
Taux de chômage (en pourcentage) | |||||
BRF | 9,6 | 8,0 | 5,7 | 6,4 | 6,2 |
Budget de l’Ontario 2022 | 9,6 | 8,0 | 6,1 | 5,7 | 5,6 |
Inflation de l’IPC (en pourcentage) | |||||
BRF | 0,7 | 3,5 | 6,8 | 3,5 | 2,0 |
Budget de l’Ontario 2022 | 0,7 | 3,5 | 4,7 | 2,5 | 2,1 |
Taux d’intérêt des bons duTrésor à trois mois (en pourcentage) | |||||
BRF | 0,4 | 0,1 | 2,3 | 3,7 | 2,0 |
Budget de l’Ontario 2022 | 0,4 | 0,1 | 0,9 | 1,7 | 2,1 |
Taux des obligations d’État à10ans (en pourcentage) | |||||
BRF | 0,7 | 1,4 | 2,9 | 3,1 | 2,6 |
Budget de l’Ontario 2022 | 0,7 | 1,4 | 2,0 | 2,5 | 2,9 |
(En milliards de dollars) | 2019-2020r | 2020-2021r | 2021-2022r | 2022-2023p | 2023-2024p | 2024-2025p | 2025-2026p | 2026-2027p | 2027-2028p |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Revenus | |||||||||
Impôt sur le revenu des particuliers | 37,7 | 40,3 | 46,8 | 50,8 | 52,4 | 54,7 | 57,0 | 59,3 | 61,7 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 6,9 | 15,9 | 8,6 | 3,3 | 4,3 | 4,2 | 4,1 | 3,9 |
Taxe de vente | 28,6 | 26,6 | 30,4 | 32,1 | 33,2 | 34,5 | 35,8 | 37,2 | 38,6 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | - 7,1 | 14,2 | 5,9 | 3,3 | 4,0 | 3,8 | 3,8 | 3,8 |
Impôt des sociétés | 15,4 | 17,8 | 25,2 | 25,7 | 25,2 | 26,5 | 26,4 | 27,3 | 28,2 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 15,3 | 41,9 | 2,0 | - 1,9 | 5,0 | - 0,3 | 3,3 | 3,3 |
Tous les autres taxes et impôts | 26,5 | 26,2 | 29,3 | 28,6 | 28,8 | 29,7 | 30,6 | 31,6 | 32,6 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | - 1,1 | 12,0 | - 2,6 | 0,8 | 3,1 | 3,1 | 3,1 | 3,2 |
Revenus fiscaux totaux | 108,3 | 110,9 | 131,7 | 137,2 | 139,7 | 145,4 | 149,9 | 155,4 | 161,1 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 2,4 | 18,8 | 4,2 | 1,8 | 4,1 | 3,1 | 3,7 | 3,6 |
Transferts du gouvernement du Canada | 25,4 | 33,9 | 30,6 | 31,0 | 31,8 | 33,4 | 34,5 | 36,9 | 38,0 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 33,6 | - 9,8 | 1,3 | 2,6 | 5,1 | 3,2 | 6,8 | 3,1 |
Revenus provenant des sociétés d’État | 5,9 | 5,0 | 6,4 | 7,0 | 7,3 | 7,6 | 7,9 | 8,1 | 8,4 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | - 15,1 | 28,6 | 9,3 | 3,7 | 3,7 | 3,7 | 3,7 | 3,7 |
Autres revenus non fiscaux | 16,5 | 15,1 | 16,3 | 16,6 | 17,3 | 17,9 | 18,5 | 19,1 | 19,8 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | - 8,8 | 8,4 | 1,9 | 3,7 | 3,5 | 3,6 | 3,4 | 3,4 |
Revenus totaux | 156,1 | 164,9 | 185,1 | 191,9 | 196,0 | 204,3 | 210,8 | 219,6 | 227,3 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 5,6 | 12,2 | 3,7 | 2,1 | 4,2 | 3,2 | 4,2 | 3,5 |
Charges | |||||||||
Secteur de la santé | 63,7 | 69,5 | 75,7 | 79,4 | 79,6 | 83,2 | 86,6 | 90,1 | 94,0 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 9,0 | 9,0 | 4,9 | 0,2 | 4,5 | 4,2 | 4,0 | 4,3 |
Secteur de l’éducation* | 31,7 | 32,9 | 31,5 | 35,1 | 36,1 | 37,2 | 38,6 | 40,0 | 40,9 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 3,6 | - 4,2 | 11,4 | 2,8 | 3,0 | 3,9 | 3,6 | 2,2 |
Services à l’enfance et services sociaux | 17,1 | 17,5 | 17,1 | 18,2 | 18,8 | 19,4 | 19,8 | 20,3 | 20,7 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 2,3 | - 2,2 | 6,3 | 3,8 | 2,7 | 2,3 | 2,3 | 2,4 |
Secteur de l’éducation postsecondaire | 10,5 | 9,8 | 10,6 | 10,7 | 11,3 | 11,7 | 12,1 | 12,5 | 13,0 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | - 6,6 | 8,0 | 1,2 | 5,7 | 3,2 | 3,4 | 3,5 | 3,4 |
Secteur de la justice | 4,6 | 4,8 | 5,0 | 5,5 | 5,5 | 5,5 | 5,6 | 5,7 | 5,8 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 2,8 | 5,7 | 8,9 | - 0,0 | - 0,6 | 2,1 | 2,4 | 2,1 |
Autres programmes* | 24,6 | 34,6 | 30,5 | 30,0 | 29,4 | 30,2 | 30,4 | 30,8 | 31,2 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 40,8 | - 11,9 | - 1,6 | - 1,9 | 2,5 | 0,7 | 1,2 | 1,5 |
Total des dépenses de programmes | 152,3 | 169,0 | 170,5 | 178,9 | 180,8 | 187,1 | 193,2 | 199,4 | 205,7 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 11,0 | 0,8 | 5,0 | 1,1 | 3,5 | 3,3 | 3,2 | 3,2 |
Intérêt de la dette | 12,5 | 12,3 | 12,6 | 12,9 | 13,3 | 13,4 | 13,5 | 13,4 | 13,1 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | - 1,8 | 2,3 | 2,9 | 3,2 | 0,7 | 0,3 | - 0,9 | - 1,9 |
Dépenses totales | 164,8 | 181,3 | 183,0 | 191,8 | 194,1 | 200,5 | 206,6 | 212,8 | 218,8 |
Croissance annuelle (en pourcentage) | - | 10,0 | 0,9 | 4,8 | 1,2 | 3,3 | 3,1 | 3,0 | 2,8 |
Solde budgétaire | - 8,7 | - 16,4 | 2,1 | 0,1 | 1,9 | 3,8 | 4,1 | 6,8 | 8,5 |
(En milliards de dollars) | 2019-2020r | 2020-2021r | 2021-2022p | 2022-2023p | 2023-2024p | 2024-2025p | 2025-2026p | 2026-2027p | 2027-2028p |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde budgétaire | - 8,7 | - 16,4 | 2,1 | 0,1 | 1,9 | 3,8 | 4,1 | 6,8 | 8,5 |
Déficit accumulé | 225,8 | 239,3 | 236,9 | 236,8 | 234,9 | 231,1 | 226,9 | 220,2 | 211,7 |
Dette nette | 353,3 | 373,6 | 380,4 | 390,6 | 398,2 | 405,2 | 410,9 | 411,7 | 408,1 |
Dette nette par rapport au PIB (en pourcentage) | 39,6 | 43,1 | 39,2 | 36,2 | 35,6 | 34,9 | 34,1 | 32,9 | 31,5 |
Description des graphiques
Solde budgétaire (en milliards de dollars) | |||
---|---|---|---|
Année | Historique | BRF, automne 2022 | Budget de l’Ontario 2022 |
2020-2021 | -16,4 | ||
2021-2022 | 2,1 | ||
2022-2023 | 0,1 | -18,9 | |
2023-2024 | 1,9 | -10,8 | |
2024-2025 | 3,8 | -6,1 | |
2025-2026 | 4,1 | -3,5 | |
2026-2027 | 6,8 | -0,7 | |
2027-2028 | 8,5 | 2,8 |
Ratio dette nette-PIB (en pourcentage) | Historique | BRF, automne 2022 | Budget de l’Ontario 2022 | |
---|---|---|---|---|
Historique | 1981-1982 | 10,4 | ||
1982-1983 | 12,1 | |||
1983-1984 | 12,8 | |||
1984-1985 | 12,9 | |||
1985-1986 | 14,9 | |||
1986-1987 | 14,8 | |||
1987-1988 | 14,4 | |||
1988-1989 | 13,6 | |||
1989-1990 | 12,5 | |||
1990-1991 | 13,4 | |||
1991-1992 | 17,1 | |||
1992-1993 | 21,1 | |||
1993-1994 | 26,6 | |||
1994-1995 | 28,3 | |||
1995-1996 | 30,1 | |||
1996-1997 | 31,2 | |||
1997-1998 | 30,5 | |||
1998-1999 | 29,4 | |||
1999-2000 | 32,1 | |||
2000-2001 | 29,3 | |||
2001-2002 | 28,2 | |||
2002-2003 | 26,8 | |||
2003-2004 | 27,5 | |||
2004-2005 | 26,8 | |||
2005-2006 | 27,8 | |||
2006-2007 | 27,1 | |||
2007-2008 | 26,6 | |||
2008-2009 | 27,8 | |||
2009-2010 | 32,3 | |||
2010-2011 | 34,5 | |||
2011-2012 | 36,6 | |||
2012-2013 | 38,2 | |||
2013-2014 | 39,7 | |||
2014-2015 | 40,5 | |||
2015-2016 | 40,3 | |||
2016-2017 | 39,7 | |||
2017-2018 | 39,3 | |||
2018-2019 | 39,4 | |||
2019-2020 | 39,6 | |||
2020-2021 | 43,1 | |||
2021-2022 | 39,2 | |||
Projection | 2022-2023 | 36,2 | 41,4 | |
2023-2024 | 35,6 | 41,4 | ||
2024-2025 | 34,9 | 41,3 | ||
2025-2026 | 34,1 | 41,0 | ||
2026-2027 | 32,9 | 40,3 | ||
2027-2028 | 31,5 | 39,1 |
Intérêt sur la dette relativement aux revenus (en pourcentage) | Historique | BRF, automne 2022 | Budget de l’Ontario 2022 | |
---|---|---|---|---|
Historique | 1981-1982 | 6,0 | ||
1982-1983 | 7,3 | |||
1983-1984 | 8,7 | |||
1984-1985 | 9,2 | |||
1985-1986 | 9,5 | |||
1986-1987 | 9,7 | |||
1987-1988 | 9,6 | |||
1988-1989 | 9,1 | |||
1989-1990 | 8,2 | |||
1990-1991 | 7,7 | |||
1991-1992 | 8,8 | |||
1992-1993 | 10,8 | |||
1993-1994 | 13,9 | |||
1994-1995 | 14,5 | |||
1995-1996 | 14,6 | |||
1996-1997 | 14,8 | |||
1997-1998 | 14,2 | |||
1998-1999 | 14,3 | |||
1999-2000 | 15,5 | |||
2000-2001 | 15,0 | |||
2001-2002 | 14,2 | |||
2002-2003 | 12,9 | |||
2003-2004 | 12,9 | |||
2004-2005 | 11,1 | |||
2005-2006 | 10,3 | |||
2006-2007 | 9,4 | |||
2007-2008 | 8,9 | |||
2008-2009 | 9,2 | |||
2009-2010 | 9,5 | |||
2010-2011 | 8,8 | |||
2011-2012 | 9,1 | |||
2012-2013 | 9,0 | |||
2013-2014 | 9,1 | |||
2014-2015 | 8,9 | |||
2015-2016 | 8,5 | |||
2016-2017 | 8,3 | |||
2017-2018 | 7,9 | |||
2018-2019 | 8,1 | |||
2019-2020 | 8,0 | |||
2020-2021 | 7,4 | |||
2021-2022 | 6,8 | |||
Projection | 2022-2023 | 6,7 | 7,5 | |
2023-2024 | 6,8 | 7,6 | ||
2024-2025 | 6,6 | 7,5 | ||
2025-2026 | 6,4 | 7,7 | ||
2026-2027 | 6,1 | 7,7 | ||
2027-2028 | 5,8 | 7,5 |
Année | Revenus totaux (en milliards de dollars) | |||
---|---|---|---|---|
Historique | BRF, automne 2022 | Budget de l’Ontario 2022 | ||
Historique | 2019-2020 | 156,1 | ||
2020-2021 | 164,9 | |||
2021-2022 | 185,1 | 173,6 | ||
Projection | 2022-2023 | 191,9 | 179,8 | |
2023-2024 | 196,0 | 188,2 | ||
2024-2025 | 204,3 | 196,9 | ||
2025-2026 | 210,8 | 204,6 | ||
2026-2027 | 219,6 | 212,6 | ||
2027-2028 | 227,3 | 220,9 |
Année | Dépenses de programmes (en milliards de dollars) | |||
---|---|---|---|---|
Historique | BRF, automne 2022 | Budget de l’Ontario 2022 | ||
Historique | 2019-2020 | 152,3 | ||
2020-2021 | 169,0 | |||
2021-2022 | 170,5 | |||
Projection | 2022-2023 | 178,9 | 185,2 | |
2023-2024 | 180,8 | 184,8 | ||
2024-2025 | 187,1 | 188,1 | ||
2025-2026 | 193,2 | 192,5 | ||
2026-2027 | 199,4 | 196,9 | ||
2027-2028 | 205,7 | 201,4 |
Monde | Chine | Inde | Zone euro | É.-U. | Canada | |
---|---|---|---|---|---|---|
Perspectives de juin | 3,0 | 4,4 | 6,9 | 2,6 | 2,5 | 3,8 |
Perspectives de septembre | 3 | 4,7 | 6,9 | 3,1 | 1,5 | 3,4 |
Inflation annuelle de l’IPC (en pourcentage) | 2022 | 2023 | Moyenne* de 2024-2027 | ||
---|---|---|---|---|---|
BRF, printemps 2022 | 5,4 | 3,2 | 1,9 | ||
BRF, automne 2022 | 6,8 | 3,5 | 2,0 |
(en pourcentage) | Historique | Projection | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | ||
Rendement des bons du Trésor à 3 mois | 0,4 | 0,1 | 2,3 | 3,7 | 2,3 | 2,0 | |
Rendement des obligations du gouvernement du Canada à 10ans | 0,7 | 1,4 | 2,9 | 3,1 | 2,7 | 2,6 |
Croissance du PIB réel de l’Ontario (en pourcentage) | 2021 | 2022 | 2023 | Moyenne* de 2024-2027 | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Historique | 4,3 | |||||
Budget de l’Ontario 2022 | 3,7 | 3,1 | 2,0 | |||
BRF, automne 2022 | 3,3 | 0,7 | 1,9 |
Pourcentage | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|
Croissance de l’emploi | 4,3 | 0,5 | |
Taux de chômage | 5,7 | 6,4 |
Année | PIB nominal (en millions de dollars) | |||
---|---|---|---|---|
Historique | Tendance* | BRF, automne 2022 | ||
Historique | 2 016 | 790 749 | ||
2 017 | 824 979 | |||
2 018 | 860 104 | |||
2 019 | 892 226 | 888 230 | ||
2 020 | 866 940 | 919 689 | ||
2 021 | 970 041 | 953 200 | ||
Projection | 2 022 | 987 237 | 1 080 338 | |
2 023 | 1 022 667 | 1 120 106 | ||
2 024 | 1 059 702 | 1 161 750 | ||
2 025 | 1 097 971 | 1 204 937 |
Notes de bas de page
[1] Le Budget de l'Ontario 2022 prévoit un déficit de 13,5 milliards de dollars en 2021-22. Le BRF prévoyait un déficit de 8,7 milliards de dollars dans son rapport d’avril sur les Perspectives économiques et budgétaires du printemps, et un déficit corrigé de 8,1 milliards de dollars dans son rapport de juillet sur le Suivi des dépenses 2021-22: T4.
[2] Les revenus totaux ont augmenté de 20,2 milliards de dollars (12,2 %) en 2021-2022, alors que les dépenses de programmes ont augmenté de seulement 1,4 milliard de dollars (0,8 %) étant donné que la hausse des dépenses de programme de base était largement compensée par une baisse des dépenses temporaires liées à la COVID-19. Voir Comptes publics de l'Ontario: Rapprt annuel et états financiers consolidés 2021–2022, pages 22 et 51.
[3] Les revenus fiscaux ont augmenté de 18,8 % en 2021-2022, ce qui représente la plus forte hausse depuis 1988-1989.
[4] Voir la section5 pour une explication de l’exceptionnelle croissance du PIB nominal en 2021 et 2022.
[5] L’impact de la hausse des taux d’intérêts sur la dette est également atténué en partie par la structuration des échéances de la dette de l’Ontario, qui avaient une durée moyenne de 10,9 années en 2021-2022. Voir le budget de l'Ontario 2022, page 213.
[6] Voir les Comptes publics 2021-22, page 7. Les revenus totaux en 2021-2022 étaient de 185,1 milliards de dollars, soit 5,0 % de plus que les prévisions du printemps du BRF et 6,6 % supérieures aux prévisions du budget de l’Ontario 2022. Ces revenus inattendus ne sont pas un cas unique à l’Ontario. Sur la base d’une analyse des comptes publics 2021-2022 de sept provinces, le BRF estime que les revenus réels pour 2021-2022 étaient en moyenne 5,3 % supérieurs aux prévisions budgétaires présentées plus tôt dans l’année.
[7] La croissance de 18,8 % des revenus fiscaux constitue la croissance la plus rapide depuis 1988-1989.
[8] Pour prendre un point de comparaison général, on prévoit que la population et l’inflation augmentent selon un taux annuel moyen combiné de 4,2 % au cours de cette période.
[9] Les fonds de prévoyance sont généralement utilisés pour soutenir les programmes existants qui présentent des déficits de financement, pour financer les nouveaux programmes ou pour renforcer des programmes existants. Par ailleurs, si la province décide de ne pas utiliser les fonds de prévoyance, ceux-ci servent à améliorer le solde budgétaire et à réduire la dette nette de la province. La vérificatrice générale de l’Ontario a fait remarquer que les 19,4 milliards de dollars du fonds de prévoyance sur les trois premières années de la période de perspectives représentaient une somme significativement plus élevée que tout montant sur trois ans mis de côté dans les budgets précédents de l’Ontario. Pour plus de renseignements, consulter le Bureau de la vérificatrice générale de l’Ontario, Examen du Plan financier pluriannuel préélectoral 2022.
[10] L’OCDE prévoit actuellement une croissance du PIB réel mondial de 3,0 % en 2022 (voir: «Perspectives économiques de l’OCDE, rapport intermédiaire septembre 2022: Payer le prix de la guerre), alors que le FMI s’attend à une hausse de 3,2 % (voir: World Economic Outlook).
[11] De façon similaire, dans ses perspectives de juillet, le FMI a révisé de 0,7 % à la baisse la croissance économique mondiale pour 2023.
[12] FMI, World Economic Outlook, octobre 2022.
[13] Défini comme deux trimestres consécutifs de baisse du PIB réel.