1. Résumé
Le présent rapport fournit des détails sur les tendances à long terme relatives à l’immigration internationale au sein du marché du travail de l’Ontario. Le champ d’étude du présent rapport est limité aux immigrants internationaux (que l’on désigne également dans ce rapport comme émigrants tout court), ce qui inclut les immigrants économiques, les immigrants parrainés par leur famille, les réfugiés et les autres immigrants. L’analyse présentée dans ce rapport ne prend pas en compte les migrants interprovinciaux et les résidents non permanents tels que les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants internationaux.
La croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario est de plus en plus tributaire de l’immigration
- L’Ontario a accueilli un nombre record de 227 424 immigrants en 2022, dont bon nombre chercheront à intégrer le marché du travail de la province.
- Dans le milieu des années 2010, les immigrants représentent 63 % de la croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario, ce qui est bien supérieur aux 39 % observés entre la fin des années 2000 et le début des années 2010.
Une part de plus en plus importante des nouveaux immigrants[1] appartient au principal groupe d’âge actif ayant une formation universitaire et de l’expérience au Canada
- La part d’immigrants du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) a augmenté pour passer de 43,7 % des immigrants reçus dans les années 1980 à 62,3 % des immigrants reçus de 2016 à 2022.
- La composition démographique de l’immigration récente est bien plus jeune que la composition démographique de l’ensemble de la population de l’Ontario. Durant la période allant de 2016 à 2022, 92 % des immigrants avaient moins de 54 ans, comparativement à 69 % dans la population totale.
- Les changements de politiques ont contribué à ce qu’une proportion plus grande des nouveaux immigrants du principal groupe d’âge actif détienne un diplôme d’éducation postsecondaire (80 %) ainsi qu’une expérience de travail ou d’études au Canada (38,5 %) par rapport au groupe des immigrants établis depuis longtemps (66,7 % et 5,4 %, respectivement).
Les nouveaux immigrants s’en sortent mieux sur le marché du travail, mais des défis persistent
- La présence sur le marché du travail des nouveaux immigrants appartenant au principal groupe d’âge actif était d’environ 13 % inférieure à celle des non-immigrants en 2006, mais cet écart s’est réduit rapidement au cours des dernières années pour atteindre 3,5 % en 2022. L’amélioration est en partie due aux modifications des politiques qui ont donné la priorité à l’expérience de travail ou d’études.
- Le taux de chômage des immigrants était historiquement plus élevé de 2 points de pourcentage par rapport à celui des non-immigrants, mais cette différence s’est réduite au milieu des années 2010.
- Malgré ces améliorations, les immigrants continuent de faire face à des défis sur le marché du travail. Par exemple, 15,9 % des immigrants du principal groupe d’âge actif possédant un diplôme universitaire avaient un emploi dans un poste ne nécessitant pas plus qu’un niveau d’études secondaires, soit davantage que le taux de 9,6 % constaté chez les non-immigrants.
Les salaires des immigrants ont progressé graduellement
- L’écart des salaires médians[2] constatés entre les nouveaux immigrants[3] et la population totale s’est rétréci pour passer de 10 700 $[4] en 1982 à un point le plus bas de 6 200 $ en 2019 en raison des modifications des politiques de sélection des immigrants, lesquelles ont amélioré leurs perspectives d’emploi.
- Parmi les immigrants du groupe d’âge principal, seuls les immigrants établis qui sont arrivés dans les années 1980 avaient des salaires supérieurs (61 600 $) à ceux des non-immigrants (56 000 $) en 2020. Les immigrants du groupe d’âge principal qui ont été reçus après 1990 ont des salaires médians moins élevés comparativement aux non-immigrants.
Les immigrants de l’Ontario ayant un diplôme universitaire et une expérience de travail et d’études canadienne avant l’admission ont des salaires médians plus élevés
- Les immigrants du principal groupe d’âge actif ayant un baccalauréat ou un diplôme supérieur avaient le salaire médian le plus élevé parmi l’ensemble des immigrants en 2020 (61 200 $) et avaient l’écart de salaire médian en pourcentage le plus faible avec les non-immigrants ayant le même niveau d’études entre 1980 et 2015.
- Parmi tous les immigrants, ceux qui avaient une expérience de travail et d’études au Canada avaient le salaire médian le plus élevé en 2020 (72 500 $, 10 ans après leur admission sur le territoire), ce qui était bien plus élevé que celui des personnes ayant uniquement une expérience de travail (45 100 $) et des immigrants ayant seulement une expérience d’études (43 000 $).
La majorité des immigrants de l’Ontario s’est installée à Toronto
- Toronto[5] a attiré 67,0 % des immigrants récents arrivés en Ontario en 2021, soit un taux disproportionnellement plus élevé que les 32,1 % de la population non immigrante totale de la province qui habite dans cette région.
- Toronto a conservé en moyenne 82,1 % de ses immigrants 10 ans après leur admission, ce qui est bien supérieur au niveau des autres villes de l’Ontario.
Les immigrants de l’ensemble des grandes villes de l’Ontario ont un salaire médian plus faible que celui des personnes non immigrantes
- Parmi les grandes villes de l’Ontario, les immigrants du principal groupe d’âge actif d’Ottawa-Gatineau avaient le salaire médian le plus élevé en 2020 (55 600 $ contre 67 000 $ pour les non-immigrants), suivi d’Oshawa (54 000 $ contre 57 600 $ pour les non-immigrants) et le grand Sudbury (51 600 $ contre 57 600 $ pour les non-immigrants).
- Les immigrants de St. Catharines-Niagara avaient le salaire médian le plus faible (36 800 $ contre 44 800 $ pour les non-immigrants), suivi des immigrants de Windsor (39 200 $ contre 50 000 $ pour les non-immigrants) et des immigrants de London (43 200 $ contre 50 800 $ pour les non-immigrants).
2. Introduction
La main-d’œuvre de l’Ontario est largement composée de particuliers nés au Canada, de résidents non permanents tels que les travailleurs étrangers temporaires, ainsi que des immigrants internationaux ayant le statut de résidents permanents, un groupe qui compte les immigrants économiques, les immigrants parrainés par leur famille, les réfugiés et les autres immigrants[6].
L’immigration internationale est également devenue une source importante de croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario ces dernières années, contribuant près des deux tiers de l’augmentation de la main-d’œuvre de la province depuis le milieu des années 2010. Avec l’immigration internationale vers l’Ontario qui a atteint le chiffre record de 227 424 arrivées en 2022 et qui devrait rester élevée à court terme, la situation de l’emploi des nouveaux résidents permanents jouera un rôle significatif dans la croissance économique de la province.
Le présent rapport fournit des détails sur les tendances à long terme concernant les immigrants internationaux ayant le statut de résidents permanents (également désignés dans ce rapport comme des immigrants tout court) sur le marché du travail de l’Ontario. L’analyse présentée dans ce rapport ne prend pas en compte les résidents non permanents tels que les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants internationaux, ou les migrants interprovinciaux.
La structure du rapport est la suivante :
- Le chapitre 3 aborde la question de l’importance de l’immigration pour la croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario et il fournit des détails sur la composition et les caractéristiques de la population active arrivée dans la province depuis des pays étrangers entre 1980 et 2021.
- Le chapitre 4 évalue l’implication des immigrants dans le marché du travail, il compare leur participation et leur taux de chômage avec ceux des non-immigrants et met en évidence la répartition des nouveaux arrivants dans l’emploi selon le secteur industriel.
- Le chapitre 5 examine les revenus des immigrants sur le marché du travail en Ontario, il fournit des précisions sur leurs salaires médians par rapport à ceux des non-immigrants et il met en lumière les facteurs qui concourent à des revenus plus élevés pour les immigrants.
- Le chapitre 6 précise dans quelles grandes villes de l’Ontario les immigrants tendent à s’installer et il examine leurs salaires en comparaison de ceux des non-immigrants.
Les chiffres donnés dans le présent rapport sont fondés sur les données du recensement de 2021, des estimations démographiques, de l’Enquête sur la population active et de la Base de données longitudinales sur l’immigration de Statistique Canada. Toutes les données salariales de ce rapport sont présentées en dollars constants de 2020.
3. Composition et caractéristiques de la population active immigrée en Ontario
La croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario est de plus en plus tributaire de l’immigration
L’immigration internationale en Ontario est touchée par les cibles d’immigration annuelles établies par le gouvernement fédéral, les changements de politiques appliqués aux programmes d’admission et la performance économique de la province par rapport à d’autres régions du pays. Après une augmentation rapide à la fin des années 1980, le nombre annuel d’immigrants internationaux arrivant en Ontario était généralement compris entre 90 000 et 150 000 au cours des trente dernières années. Après une chute importante en 2020 et 2021 due à l’impact de la pandémie de COVID-19, l’Ontario a accueilli le nombre record de 227 424 immigrants en 2022, reflétant ainsi le relâchement des mesures de restriction aux frontières instaurées pendant la pandémie, les efforts destinés à réduire les retards administratifs accumulés et la hausse des objectifs des niveaux d’immigration introduits par le gouvernement fédéral[7]. La proportion d’immigrants entrant au Canada pour s’installer en Ontario a également évolué, depuis un pic de 59,6 % en 2002, elle a baissé pour atteindre 36,1 % en 2017 puis a augmenté pour atteindre 42,5 % en 2023.
Figure 3.1 Le nombre annuel d’immigrants internationaux qui s’installent en Ontario a fortement augmenté en 2022
Remarque : estimations de Statistique Canada du 1er juillet sur la base de la période allant du 1er juillet au 30 juin.
Source : Statistique Canada : Estimations démographiques annuelles : Tableau 17-10-0008-01.
Figure 3.2 L’immigration internationale représente une part de plus en plus importante de la croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario
* Inclut les citoyens canadiens nés hors du Canada ainsi que les résidents non permanents.
Remarque : taux de participation au marché du travail de l’Ontario de la population âgée de plus de 15 ans.
Source : Statistique Canada : Enquête sur la population active : Tableau 14-10-0083-01.
Bien que le nombre d’immigrants internationaux s’installant en Ontario varie annuellement, l’immigration est devenue une source plus importante de croissance pour la main-d’œuvre de la province depuis quelques années. Au cours de la période allant de 2007 à 2014, les immigrants représentaient 39 % de la croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario. Entre 2015 et 2022, les immigrants ont représenté une proportion encore plus importante de la croissance de la main-d’œuvre de la province, soit 63 %[8]. La part de croissance de la main-d’œuvre représentée par la catégorie « Autre », qui comprend les résidents non permanents, a augmenté de façon notable de 2015 à 2022 en raison de l’arrivée massive de travailleurs étrangers temporaires et d’étudiants étrangers. À mesure que le marché du travail de l’Ontario devient plus dépendant de l’immigration, la situation dans l’emploi des immigrants aura une grande influence sur la croissance à long terme de la province.
La composition de l’immigration internationale en Ontario s’est décalée vers l’immigration de personnes appartenant au principal groupe d’âge actif
La composition par âge des contingents d’immigrants internationaux qui s’installent chaque année en Ontario a changé de façon significative au cours des 40 dernières années avec la proportion des immigrants appartenant au principal groupe d’âge actif augmentant pour passer de 43,7 % des immigrants reçus dans les années 1980 à 62,3 % des immigrants reçus de 2016 à 2022[9]. La proportion d’immigrants appartenant à la population active plus âgée a baissé pour passer de 6,6 % au cours des années 1980 à 4,0 % de 2016 à 2022, alors que la part des jeunes immigrants a chuté de plus de 20 % à 13,3 % au cours de la même période.
Figure 3.3 La proportion des nouveaux immigrants arrivant en Ontario qui appartiennent au principal groupe d’âge actif a augmenté
Source : Statistique Canada : Estimations démographiques annuelles : Tableaux 17-10-0014-01 et 17-10-0005-01.
La composition démographique de l’ensemble des nouveaux immigrants[10] est bien plus jeune que la composition démographique de la population de l’Ontario. Le pourcentage des nouveaux immigrants âgés de 54 ans et moins s’élevait à 92 % de 2016 à 2022, ce qui est bien supérieur aux 69 % constatés dans la population totale pour la même période[11]. À mesure que la structure démographique de la population de l’Ontario vieillit, on anticipe que l’immigration ne compense que partiellement le déclin prévu de la part de la population de l’Ontario en âge de travailler[12].
Une proportion de plus en plus forte des nouveaux immigrants a acquis une formation universitaire et/ou une expérience de travail au Canada précédant leur admission
Selon le recensement de 2021, une proportion plus importante des nouveaux immigrants possède un diplôme d’éducation postsecondaire. Parmi des immigrants du principal groupe d’âge actif reçus de 2016 à 2021, 64,2 % étaient détenteurs d’un baccalauréat ou plus en 2021, comparativement à 55,7 % des immigrants reçus de 2011 à 2015 et à 33,8 % de l’ensemble des non-immigrants[13].
Figure 3.4 La proportion des immigrants de l’Ontario détenteurs d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur a augmenté
Remarque : toutes les barres montrent la répartition des immigrants âgés de 25 à 54 ans en 2021. Les cinq barres de droite catégorisent l’ensemble des immigrants enregistrés au cours du recensement de 2021 par période d’immigration.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0309-01.
Dans le groupe des immigrants ayant une éducation postsecondaire, 30,2 % de tous les immigrants du principal groupe d’âge actif avaient des diplômes ou des certificats dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, ce qui est presque deux fois plus que la proportion de 16 % parmi les non-immigrants[14]. Les domaines d’études les plus populaires parmi les immigrants étaient : les affaires et l’administration (25,6 %), l’ingénierie (14 %) et les soins de santé (12,2 %). Parmi les non-immigrants, les domaines privilégiés d’études étaient : les métiers manuels, les services, les ressources naturelles et la conservation (21,2 %), les affaires et l’administration (17,3 %) ainsi que les sciences sociales et comportementales (14,7 %).
En plus des niveaux d’éducation élevés, un plus grand nombre de ces nouveaux arrivants ont également un taux plus élevé d’expérience de travail et/ou d’études précédant leur admission au Canada avant de devenir des résidents permanents. Cette tendance reflète les modifications apportées aux critères d’admission qui favorisent les compétences et l’expérience de travail acquises au Canada[15]. Parmi les immigrants du principal groupe d’âge actif reçus entre 2016 et 2021, 38,5 % avaient un permis de travail, un permis d’étude ou les deux avant de devenir des résidents permanents, ce qui est supérieur aux 27,4 % des immigrants reçus de 2011 à 2015 et aux 13,8 % reçus dans les années 2000[16]. Malgré ces augmentations, les nouveaux immigrants arrivés en Ontario avec une expérience précédant l’admission au Canada restent une minorité. Parmi les immigrants reçus de 2016 à 2021, 53,8 % n’avaient pas d’expérience précédant leur admission au Canada.
Figure 3.5 La proportion d’immigrants de l’Ontario ayant une expérience de travail et/ou d’études précédant l’admission a augmenté, mais demeure une minorité
* Inclut les demandes d’asile et les permis autres que les permis de travail et d’études.
Remarque : toutes les barres montrent la répartition des immigrants âgés de 25 à 54 ans en 2021. Les cinq barres de droite catégorisent l’ensemble des immigrants enregistrés au cours du recensement de 2021 par période d’immigration.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0318-01.
Les immigrants économiques représentent plus de la moitié des nouveaux immigrants en Ontario
Les catégories d’immigration au Canada peuvent être globalement classées entre les immigrants économiques et leurs personnes à charge, les immigrants parrainés par leur famille et les réfugiés. Les immigrants économiques sont sélectionnés en fonction de leur capacité à répondre aux besoins du marché du travail soit par l’emploi, l’investissement ou l’entrepreneuriat[17]. La proportion d’immigrants acceptés dans la catégorie des immigrants économiques est passée de 43,4 % dans les années 1980 à 51,7 % de 2016 à 2021, alors que la part des immigrants parrainés par leur famille a baissé au cours de la même période, passant de 34,3 % à 25,8 %[18].
Figure 3.6 Les immigrants économiques représentent plus de la moitié des nouveaux immigrants en Ontario
* Inclut les personnes s’étant vu accorder le statut de résident permanent pour des considérations humanitaires ou des raisons de politique publique, et les personnes relevant d’un programme non classées dans une autre catégorie.
Remarque : toutes les barres montrent la répartition des immigrants en 2021.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0318-01.
Les immigrants économiques peuvent également être catégorisés dans plusieurs programmes. Les programmes de travailleurs, qui se focalisent sur les compétences et l’expérience de travail des immigrants, notamment la catégorie de l’expérience canadienne, les travailleurs qualifiés, les travailleurs spécialisés et les soignants. Les programmes d’entrepreneuriat, qui sont centrés sur la capacité des immigrants à garantir leur propre source de revenus ou à réaliser des investissements substantiels, comprennent notamment les catégories des entrepreneurs, des investisseurs et des indépendants. En plus de ces programmes fédéraux, l’Ontario participe au programme des candidats des provinces, qui sélectionne des immigrants pour leur capacité à contribuer à l’économie locale.
La création et la croissance de la catégorie de l’« expérience au Canada » et le programme des candidats des provinces au milieu des années 2000 ont modifié la répartition des immigrants économiques relevant de chaque programme. Depuis leur entrée en vigueur, les catégories de l’expérience canadienne et du programme des candidats des provinces ont globalement accepté plus d’immigrants chaque année, et la part combinée des immigrants économiques admis en Ontario dans ces catégories a atteint 49 % de 2016 à 2021[19]. La proportion des immigrants économiques admis en Ontario comme travailleurs qualifiés et travailleurs spécialisés a baissé pour passer d’environ 84 % de 1980 à 2010 à 37,7 % de 2016 à 2021[20]. De même, la proportion d’immigrants économiques admis dans le cadre des programmes d’entrepreneuriat a baissé pour passer de 11,3 % dans les années 1980 à 2,5 % de 2016 à 2021.
Figure 3.7 La proportion des immigrants économiques de l’Ontario admis au titre de l’expérience canadienne et du programme des candidats des provinces a augmenté au cours des 10 dernières années
Remarque : toutes les barres montrent la répartition des immigrants en 2021.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0318-01.
4. La participation des immigrants au marché du travail
Les nouveaux immigrants s’en sortent mieux sur le marché du travail, mais des défis persistent
L’Enquête sur la population active de Statistique Canada montre que les nouveaux immigrants font face à des conditions moins favorables sur le marché du travail que les non-immigrants, ce qui entraîne une participation plus faible au marché du travail et des taux de chômage supérieurs. Cependant, la performance relative sur le marché du travail des nouveaux arrivants s’est globalement améliorée au cours des 10 dernières années, en partie en raison des modifications de politiques qui ont produit une proportion supérieure de nouveaux immigrants possédant un niveau d’éducation plus élevé et plus d’expérience de travail au Canada avant leur admission, facteurs qui conduisent à des revenus supérieurs[21].
Participation au marché du travail
Le taux de participation au marché du travail[22] des immigrants en Ontario est historiquement plus faible que celui des non-immigrants[23]. Au cours de la période allant de 2006 à 2022, le taux de participation au marché du travail de l’ensemble des immigrants du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) était en moyenne de 83,6 %, ce qui est inférieur à la moyenne de 88,0 % pour les non-immigrants[24]. L’écart du taux de participation entre les immigrants et les non-immigrants a varié au cours de cette période. Plus particulièrement, au cours de la pandémie, le taux de participation des nouveaux immigrants (reçus depuis 5 ans ou moins) a augmenté de façon significative pour atteindre un niveau record de 85,6 %[25] en 2022, comparativement à 89,1 % pour les non-immigrants.
Figure 4.1 Le taux de participation au marché du travail des nouveaux immigrants de l’Ontario s’est amélioré au cours des 10 dernières années
Remarque : taux de participation au marché du travail de la population âgée de 25 à 54 ans.
Source : Statistique Canada : Enquête sur la population active : Tableau 14-10-0083-01.
Le taux de participation au marché du travail varie de manière importante selon la durée du séjour au Canada, tandis que le taux de participation de personnes ayant immigré récemment est plus faible. Le taux participation moyen des nouveaux immigrants au cours de la période allant de 2006 à 2022 était le plus faible, soit 75,6 %, alors que pour les immigrants établis (reçus depuis plus de 10 ans) il était bien plus élevé, soit de 86,1 %, proche de celui des non-immigrants.
Taux de chômage
Dans le même temps, le taux de chômage des immigrants de l’Ontario est demeuré systématiquement supérieur à celui des non-immigrants. Entre 2006 et 2022, le taux de chômage de l’ensemble des immigrants du principal groupe d’âge actif était en moyenne de 7,4 %, soit plus de 2 points supérieur à celui des personnes nées au Canada (5,2 %). Comme dans le cas du taux de participation au marché du travail, le taux de chômage varie de manière importante selon la durée du séjour au Canada, tandis que le taux de chômage des immigrants établis est plus faible. Le taux de chômage moyen des nouveaux immigrants de 2006 à 2022 était le plus élevé, soit 11,6 %, alors que pour les immigrants établis (reçus depuis plus de 10 ans) il était bien plus faible, soit de 6,4 %, proche de celui des non-immigrants.
Dans les années 2010, et jusqu’à la pandémie de COVID-19, le taux de chômage des immigrants avait tendance à s’abaisser, tandis que l’écart par rapport aux non-immigrants s’amenuisait. Au cours de la période de 2006 à 2014, le taux de chômage des immigrants du principal groupe d’âge actif était en moyenne de 8,2 %, soit 2,7 % supérieur au taux moyen des non-immigrants (5,5 %). Durant la période de solidité relative du marché du travail en Ontario allant de 2015 à 2019, l’écart était plus faible, avec un taux de chômage moyen des immigrants s’établissant en moyenne à 5,9 %, proche des 4,6 % de celui des personnes nées au Canada.
Figure 4.2 Le taux de chômage des nouveaux immigrants de l’Ontario est systématiquement supérieur à celui des non-immigrants, mais l’écart s’est réduit
Remarque : taux de chômage de la population âgée de 25 à 54 ans.
Source : Statistique Canada : Enquête sur la population active : Tableau 14-10-0083-01.
Avec l’arrivée de la pandémie, le taux de chômage de l’ensemble des immigrants du principal groupe d’âge actif a bondi de 5,3 % en 2019 pour atteindre 9,6 % en 2020, puis a décliné depuis pour atteindre 5,5 % en 2022. En ce qui concerne les nouveaux immigrants, le taux de chômage a baissé de 12,6 % en 2020 à 8,3 % en 2021, mais a cependant à nouveau augmenté jusqu’à 8,8 % en 2022. Cette augmentation survenue en 2022 est due à la forte augmentation du nombre de nouveaux immigrants venant gonfler la main-d’œuvre (21,2 %), qui a excédé leur progression dans l’emploi (20,6 %).
Qualifications
Figure 4.3 Les immigrants récents font face à d’importants taux de surqualification
Remarque : part de la population de 25 à 54 ans en 2021 ayant un diplôme universitaire et occupant un poste ne nécessitant pas plus qu’un diplôme du secondaire.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0443-01.
Même si les principaux indicateurs du marché du travail pour les immigrants se sont améliorés ces dernières années, une plus grande proportion d’immigrants était surqualifiée pour leur emploi en comparaison des non-immigrants. Dans le recensement de 2021, 15,9 % des immigrants du principal groupe d’âge actif de l’Ontario possédant un diplôme universitaire avaient un poste ne nécessitant pas plus qu’un niveau d’études secondaires, comparativement à 9,6 % pour les non-immigrants[26]. La proportion était encore plus élevée parmi les nouveaux immigrants, soit 19,6 % des personnes arrivées entre 2016 et 2021, alors que les immigrants établis avaient un taux de surqualification similaire à celui des non-immigrants.
Un fort taux de surqualification pourrait signifier une sous-utilisation des talents des immigrants sur le marché du travail et indiquer une surreprésentation dans certains secteurs[27]. La surqualification peut également avoir une incidence négative sur l’avancement professionnel, les revenus, les compétences et la qualité de vie des immigrants[28]. En plus de ce défi, la reconnaissance des diplômes étrangers peut constituer un obstacle majeur sur le marché du travail pour les immigrants, particulièrement pour les emplois qui impliquent des processus longs et complexes de certification, tels que les emplois dans le secteur de la santé et de l’ingénierie[29].
La répartition des nouveaux immigrants dans les secteurs industriels s’est déplacée vers les secteurs des services et des professions libérales
La répartition des emplois pour les immigrants de l’Ontario dans les divers secteurs industriels peut être la conséquence de nombreux facteurs, notamment la situation du marché du travail dans la province, les compétences des immigrants au moment de leur arrivée, l’impact de la plus grande expérience que les immigrants acquièrent à mesure que leur durée d’emploi s’allonge, ainsi que les changements de politiques. Dans le recensement de 2021, environ 83 % des immigrants du principal groupe d’âge actif et 80 % des non-immigrants étaient employés dans le secteur des services, alors que 17 % et 20 %, respectivement, travaillaient dans le secteur des biens de consommation; même si des variations existaient entre secteurs industriels particuliers[30]. Les secteurs présentant une répartition plus forte d’immigrants par rapport aux non-immigrants comprennent les services professionnels, scientifiques et techniques (4,2 % de plus), le transport et l’entreposage (3,5 de plus) et la finance et les assurances (3 % de plus). À l’opposé, les secteurs avec moins d’immigrants par rapport aux non-immigrants étaient l’administration publique (4,5 % de moins), les services éducatifs (3,9 % de moins) et la construction (2,3 % de moins).
Figure 4.4 Répartition des employés immigrants et non immigrants par secteur en Ontario
Remarque : répartition des employés âgés de 25 à 54 ans par secteur en 2021.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Fichiers de microdonnées à grande diffusion.
La répartition sectorielle des emplois des immigrants s’est transformée au fil du temps. La répartition des immigrants reçus du principal groupe d’âge actif de 2016 à 2021 et employés dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques était de 7,7 % plus élevée que le pourcentage de ceux reçus de 1980 à 1989 et travaillant dans le même secteur, suivi du transport et de l’entreposage (2 % plus élevé) et des services d’hébergement et de restauration (2 % plus élevé). À l’inverse, la répartition des immigrants reçus de 2016 à 2021 et employés dans l’administration publique était inférieure de 4,6 % au pourcentage des immigrants établis travaillant dans le même secteur, suivi des soins de santé et de l’aide sociale (2,9 % de moins) et du secteur manufacturier (2,3 % de moins). Globalement, 83 % des immigrants reçus de 2016 à 2021 travaillaient dans le secteur des services, soit un taux supérieur aux 79 % parmi les immigrants reçus dans les années 1980.
Figure 4.5 Une proportion plus élevée de nouveaux immigrants de l’Ontario était employée dans les services par rapport aux immigrants établis
Remarque : répartition des immigrants âgés de 25 à 54 ans par secteur en 2021.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Fichiers de microdonnées à grande diffusion.
En plus de la plus forte concentration de nouveaux immigrants travaillant dans les secteurs des services et manufacturier, la proportion d’immigrants étant en profession libérale est supérieure parmi les nouveaux immigrants[31]. Selon le recensement de 2021, 31,2 % des immigrants du principal groupe d’âge actif reçus de 2016 à 2021 avaient le statut de profession libérale, ce qui est supérieur aux 25,5 % constaté dans le groupe d’immigrants reçus de 2011 à 2015 et aux 23,5 % du groupe des non-immigrants. En comparaison, puisque l’intégration au marché du travail peut prendre du temps, la part des immigrants récents dans les professions liées à la gestion (10,8 %) était plus faible que celle des immigrants établis (15,5 %) et des non-immigrants (14,1 %). La proportion de nouveaux immigrants ayant des emplois requérant généralement un niveau d’études en collège communautaire ou un stage d’apprentissage (29,5 %) était également plus faible que celui des immigrants établis (35,2 %) et des non-immigrants (38,2 %), ce qui s’explique probablement par des modifications des critères d’admission en faveur de niveaux d’études plus élevés[32].
Figure 4.6 Une proportion supérieure de nouveaux immigrants de l’Ontario ont le statut de profession libérale
Remarque : toutes les barres montrent la répartition des immigrants âgés de 25 à 54 ans en 2021. Les cinq barres de droite catégorisent l’ensemble des immigrants enregistrés au cours du recensement de 2021 par période d’immigration. N’inclut pas les personnes dont le dernier emploi date d’avant 2020 et les travailleurs autonomes. Les emplois de direction sont des emplois classés FEER 0 dans la Classification nationale des professions 2021 de Statistique Canada. Les emplois professionnels sont équivalents à des emplois classés FEER 1, qui requièrent généralement un diplôme universitaire. Les emplois qui requièrent généralement un niveau de collège communautaire / un apprentissage sont équivalents à des emplois classés FEER 2 et 3. Les emplois qui requièrent généralement un niveau d’études secondaires ou moins sont équivalents à des emplois classés FEER 4 et 5.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0443-01.
5. Salaires des immigrants en Ontario
Les salaires des nouveaux immigrants se sont améliorés ces dernières années
Au cours de la période allant de 1982 à 2020, le salaire médian réel[33] des nouveaux immigrants (présents au Canada depuis une année, sont employés et ont un salaire) a augmenté à un taux annuel moyen de 0,8 %, soit plus rapidement que le gain de 0,4 % enregistré dans la population totale[34]. En conséquence, la différence entre le salaire médian des nouveaux immigrants et de la population totale s’est réduite, passant de 10 700 $ (en dollars constants de 2020)[35] en 1982 à son niveau le plus faible de 6 200 $ en 2019, avant d’augmenter légèrement ensuite. En comparaison, le salaire médian des immigrants établis (15 ans après leur admission) était similaire à celui de la population totale sur la période 1996 à 2016.
Figure 5.1 L’écart entre le salaire médian des nouveaux immigrants de l’Ontario et de la population totale s’est réduit depuis le milieu des années 2010
* Inclut les populations d’immigrants et de non-immigrants.
Remarque : indique les salaires de la population âgée de 15 ans et plus.
Source : Statistique Canada : Banque de données longitudinales sur les immigrants : Tableaux 43-10-0009-01 et 43-10-0026-01, et Statistique Canada : Enquête canadienne sur le revenu : Tableau 11-10-0239-01.
Les gains de salaire des nouveaux immigrants ne sont pas survenus de manière uniforme sur cette période et la différence comparativement aux salaires de la population totale a varié. L’écart du salaire médian des nouveaux immigrants par rapport à celui de la population totale s’est élargi dans les années 1990 et 2000 en raison des difficultés sur le marché du travail pendant les périodes de récession[36], ainsi qu’en raison de la moindre valorisation de l’expérience de travail à l’étranger des immigrants et de l’évolution dans la composition de la main-d’œuvre[37]. Cependant, l’écart entre le salaire médian des nouveaux immigrants et de la population totale s’est rapidement réduit à la fin des années 2010 grâce à la reprise du marché du travail et aux changements des critères d’immigration qui ont amélioré la situation des immigrants face à l’emploi[38].
Les immigrants établis ont des salaires médians plus élevés que ceux des non-immigrants
D’après le recensement de 2021, qui mesure les revenus de 2020, le salaire médian de la population totale des immigrants du groupe d’âge principal de l’Ontario était de 48 400 $, soit moins que celui des non-immigrants (56 000 $)[39]. Tandis que le salaire médian des immigrants du groupe d’âge principal reçus de 1980 à 1990 était supérieur à celui des non-immigrants, soit 61 600 $, il était également inférieur pour les immigrants qui sont arrivés après 1990.
Figure 5.2 Le salaire médian des immigrants de l’Ontario reçus après 1990 est inférieur au revenu médian des non-immigrants et de l’ensemble des immigrants
Remarque : toutes les barres montrent le salaire médian de la population âgée de 25 à 54 ans en 2020. Les cinq barres de droite catégorisent le salaire médian des immigrants enregistré au cours du recensement de 2021 par période d’immigration.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
La comparaison des salaires médians des immigrants et non-immigrants du même groupe d’âge révèle des écarts notables à leur arrivée, particulièrement pour les immigrants plus âgés. Parmi les personnes arrivées entre 2016 et 2019, le salaire médian des immigrants âgés de 25 à 34 ans était de 40 800 $ en 2020, environ 2 800 $ de moins que le salaire médian des non-immigrants du même groupe d’âge (43 600 $)[40]. Pour les classes d’âges plus élevés, cet écart était bien plus grand, ce qui reflète une présence plus longue sur le marché du travail canadien des non-immigrants, ce qui à son tour se traduit généralement par des salaires plus élevés. Par exemple, le salaire médian des nouveaux immigrants âgés de 45 à 54 ans arrivés de 2016 à 2019 était de 33 200 $ en 2020, soit moins de la moitié des revenus des non-immigrants du même groupe d’âge (67 500 $).
Cependant, au fil du temps, l’écart entre le salaire médian des immigrants et des non immigrants s’est réduit, ou s’est même inversé dans certains cas. Les immigrants établis, pour lesquels on peut considérer qu’ils aient eu une plus longue période d’emploi sur le marché du travail canadien ou qu’ils aient suivi des études au Canada, avaient des écarts de salaire plus faibles ou des salaires plus élevés comparativement à leurs homologues non immigrants. Par exemple, les immigrants reçus dans les années 1980 et âgés de 25 à 34 ans en 2021, dont beaucoup sont arrivés à l’enfance et ont fait leurs études au Canada, avaient des salaires médians nettement plus élevés en 2020 (59 200 $) que les non-immigrants du même groupe d’âge (43 600 $). Parmi tous les immigrants établis, seuls ceux âgés de 45 à 54 ans en 2020 présentaient des salaires médians inférieurs à ceux des non-immigrants du même âge.
Le salaire médian des immigrantes est considérablement plus faible que celui des immigrants des principaux groupes d’âges actifs, quel que soit le groupe d’âge et la période d’arrivée. Le plus grand écart[41] observé concerne les femmes de 35 à 44 ans qui sont arrivées de 2016 à 2019 et dont les gains étaient 41,9 % inférieurs au salaire médian de leurs homologues immigrants hommes. Les explications possibles de l’écart de salaire selon le sexe des immigrants incluent la « pénalité de la maternité » que subissent les femmes dans leur trentaine[42], un plus fort taux de travail à temps partiel et des différences de types d’emplois[43], ainsi que des situations moins propices suite aux récessions[44].
Salaire médian en 2020 (en dollars constants de 2020) | |||||||
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Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | |||||
2020 | 2020 | 1980- 1990 | 1991- 2000 | 2001- 2010 | 2011- 2015 | 2016- 2019 | |
25 à 34 ans | 43600 | 42000 | 59200 | 50800 | 40800 | 34400 | 40800 |
Hommes | 48 800 | 48 000 | 65 500 | 55 200 | 46 000 | 42 000 | 49 600 |
Femmes | 38 400 | 35 600 | 51 600 | 46 800 | 36 400 | 27 800 | 32 000 |
35 à 44 ans | 62400 | 49600 | 66000 | 56400 | 45200 | 46800 | 42000 |
Hommes | 71 000 | 60 400 | 74 500 | 65 000 | 58 400 | 59 600 | 51 600 |
Femmes | 53 600 | 40 000 | 58 000 | 48 400 | 36 800 | 36 000 | 30 000 |
45 à 54 ans | 67500 | 52000 | 58400 | 52000 | 52400 | 40400 | 33200 |
Hommes | 77 500 | 62 800 | 68 000 | 64 000 | 65 000 | 48 400 | 38 000 |
Femmes | 58 000 | 44 800 | 51 200 | 44 400 | 43 200 | 34 000 | 28 000 |
Total du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) | 56000 | 48400 | 61600 | 52800 | 47200 | 41600 | 40000 |
Hommes | 63 600 | 57 600 | 70 500 | 61 600 | 57 200 | 51 200 | 48 400 |
Femmes | 48 800 | 40 800 | 54 000 | 46 000 | 39 600 | 32 800 | 30 800 |
Les immigrants ayant un niveau d’études supérieur et qui ont étudié au Canada ont un meilleur salaire médian
Les tendances passées relatives aux revenus des immigrants selon leur niveau d’éducation montrent généralement que les diplômes universitaires procurent un avantage considérable relativement à un niveau d’éducation moindre[45]. Dans le recensement de 2021, les immigrants ayant obtenu un baccalauréat ou un diplôme supérieur gagnaient le salaire médian le plus élevé de l’ensemble des immigrants, quelle que soit la période d’arrivée. Parmi les immigrants du principal groupe d’âge actif (25 54 ans) reçus de 1980 à 1990, les détenteurs d’un baccalauréat ou plus avaient un salaire médian de 90 000 $, plus du double de celui des immigrants sans certificat ou diplôme (41 600 $)[46]. Parmi les nouveaux immigrants arrivés de 2016 à 2019, les plus éduqués avaient un salaire médian de 49 200 $, également plus du double du salaire médian des immigrants ayant le niveau d’études le moins élevé (23 000 $).
Pour les immigrants ayant une éducation postsecondaire, le salaire médian des détenteurs d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur se compare très favorablement à celui des non-immigrants pour la plupart des périodes d’arrivée. Parmi les travailleurs détenteurs d’un baccalauréat ou plus, le salaire médian des immigrants du principal groupe d’âge actif reçus de 1980 à 1990 était 20 % plus élevé que celui des non-immigrants en 2020. De même, le salaire médian des immigrants établis détenteurs d’un certificat d’études collégiales ou d’un autre certificat ou diplôme non universitaire reçus de 1980 1990 était 9,3 % plus élevé que celui des non-immigrants ayant des diplômes équivalents. À l’inverse, le salaire médian des immigrants ayant suivi un apprentissage ou obtenu un certificat d’une école de métiers, ou l’équivalent, n’a pas progressé jusqu’au niveau des non-immigrants, quelle que soit la période d’arrivée.
Niveau de scolarité le plus élevé | Salaire médian du principal groupe d’âge actif en 2020 (en dollars constants de 2020)* | ||||||
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Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | |||||
2020 | 2020 | 1980-1990 | 1991-2000 | 2001-2010 | 2011-2015 | 2016-2019 | |
Aucun certificat ou diplôme | 34 800 | 29 000 (- 16,7) |
41 600 (19,5) |
32 000 (- 8,0) |
24 200 (- 30,5) |
23 600 (- 32,2) |
23 000 (- 33,9) |
Diplôme d’études secondaires ou équivalent | 43 200 | 34 400 (- 20,4) |
47 600 (10,2) |
36 800 (- 14,8) |
30 000 (- 30,6) |
28 000 (- 35,2) |
25 200 (- 41,7) |
Apprentissage, certificat d’une école de métiers ou équivalent | 59 200 | 40 800 (- 31,1) |
53 600 (- 9,5) |
44 400 (- 25,0) |
37 600 (- 36,5) |
36 800 (- 37,8) |
31 200 (- 47,3) |
Certificat d’études collégiales ou autre certificat non universitaire, ou équivalent | 51 600 | 43 600 (- 15,5) |
56 400 (9,3) |
48 000 (- 7,0) |
39 200 (- 24,0) |
34 400 (- 33,3) |
30 400 (- 41,1) |
Baccalauréat ou diplôme supérieur | 75 000 | 61 200 (- 18,4) |
90 000 (20,0) |
72 500 (- 3,3) |
61 600 (- 17,9) |
51 600 (- 31,2) |
49 200 (- 34,4) |
Total du principal groupe d’âge actif | 56 000 | 48 400 (- 13,6) |
61 600 (10,0) |
52 800 (- 5,7) |
47 200 (- 15,7) |
41 600 (- 25,7) |
40 000 (- 28,6) |
En plus de l’avantage apporté par les études supérieures, le fait d’avoir fait des études au Canada a aussi un effet positif sur les revenus des immigrants sur le marché du travail[47]. Le recensement de 2021 montre des différences significatives dans le salaire médian des immigrants de l’Ontario en fonction du lieu des études et du niveau de scolarité. En ce qui concerne l’ensemble des immigrants du principal groupe d’âge actif ayant une éducation postsecondaire, ceux qui ont étudié au Canada avaient un salaire médian de 59 200 $ en 2020, ce qui est plus élevé que le salaire de 49 200 $ de ceux qui avaient étudié en dehors du Canada[48].
Lieu d’étude | Salaire médian du principal groupe d’âge actif en 2020 (en dollars constants de 2020)* | ||||||
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Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | |||||
2020 | 2020 | 1980-1990 | 1991-2000 | 2001-2010 | 2011-2015 | 2016-2019 | |
Au Canada | 62 000 | 59 200 (- 4,5) |
72 000 (16,1) |
61 200 (- 1,3) |
53 200 (- 14,2) |
46 400 (- 25,2) |
49 600 (- 20,0) |
Hors du Canada | 78 500 | 49 200 (- 37,3) |
64 500 (- 17,8) |
61 600 (- 21,5) |
54 000 (- 31,2) |
46 400 (- 40,9) |
42 800 (- 45,5) |
Total du principal groupe d’âge actif ayant une éducation postsecondaire | 62 400 | 54 400 (- 12,8) |
71 500 (14,6) |
61 200 (- 1,9) |
53 600 (- 14,1) |
46 400 (- 25,6) |
44 400 (- 28,8) |
Les immigrants admis dans la catégorie de l’« expérience au Canada » bénéficient du salaire médian le plus élevé de tous les immigrants économiques
Parmi les immigrants économiques admis dans le cadre des programmes de travailleurs[49] et du programme des candidats des provinces, les nouveaux immigrants de la catégorie « expérience au Canada » ont toujours bénéficié du salaire médian le plus élevé depuis que les données sont disponibles, soit un salaire médian de 60 100 $ un an après leur admission en 2020[50]. Durant les 10 dernières années, les immigrants reçus en raison de la catégorie « expérience au Canada » présentaient également un an après leur admission des salaires médians largement au-dessus de ceux de la population totale.
Un an après leur admission, le salaire médian des immigrants économiques admis dans la catégorie des travailleurs qualifiés et travailleurs spécialisés et dans le programme des candidats des provinces était inférieur au salaire médian de la population totale sur la période allant de 1990 à 2010. Cependant, ces groupes ont depuis bénéficié d’une forte croissance des salaires et en 2020, les travailleurs qualifiés et spécialisés avaient un salaire médian de 42 200 et le salaire médian des candidats des provinces atteignait 41 500 $, les deux légèrement supérieures à ceux de la population totale. Les changements apportés au processus de sélection et destinés à cibler les immigrants hautement qualifiés et à mettre en avant l’expérience précédant leur admission ont certainement aidé à améliorer le salaire médian des travailleurs qualifiés et spécialisés ainsi que des candidats des provinces dans les années 2010[51].
Figure 5.3 Le salaire médian des immigrants de la catégorie « expérience au Canada » admis récemment en Ontario est supérieur au salaire médian des autres catégories d’admission
Remarque : salaires de la population âgée de 15 ans et plus.
Source : Statistique Canada : Banque de données longitudinales sur les immigrants : Tableaux 43-10-0010-01 et 43-10-0026-01, et Statistique Canada : Tableau 11-10-0239-01.
L’écart de revenus entre les catégories d’admission s’élargit avec l’allongement de la durée d’installation. Par exemple, le salaire médian des immigrants de la catégorie de l’« expérience au Canada » cinq ans après leur admission était de 82 500 $ en 2020, et plus élevé que celui des travailleurs qualifiés/spécialisés (66 700 $), des candidats des provinces (60 000 $) et des soignants (35 300 $).
Les écarts de salaires médians entre les catégories d’admission reflètent également les différences de répartition des immigrants selon les emplois. Dans le recensement de 2021, 62,2 % des immigrants de la catégorie de l’« expérience au Canada » appartenant au principal groupe d’âge actif et reçus de 2016 à 2021 occupaient des postes de direction ou avaient le statut de profession libérale[52], ce qui est supérieur aux 53,8 % des immigrants du programme des candidats des provinces[53]. Les différences de répartition sont encore plus marquées après une longue période d’installation, avec 67,4 % des immigrants de la catégorie « expérience au Canada » reçus de 2011 à 2015 occupant des postes de direction ou ayant le statut de profession libérale en 2021, comparativement à 52,4 % des candidats des provinces.
Un autre facteur qui a une incidence sur les écarts de salaire médian entre les catégories d’admission est le rôle que joue l’expérience de travail canadienne avant l’admission dans l’amélioration de l’adaptation au marché du travail[54] et en tant que facteur prédictif de meilleurs revenus pour les immigrants[55]. Plus particulièrement, les immigrants qui ont à la fois une expérience de travail et d’études avant leur admission au Canada en tant que résidents permanents bénéficient de revenus plus élevés. Par exemple, les immigrants ayant à la fois une expérience de travail et d’études avant d’obtenir le statut de résident permanent gagnaient le salaire médian le plus élevé en 2020 (62 200 $ cinq ans après leur admission), suivis des immigrants ayant seulement une expérience de travail (44 500 $) et des immigrants ayant seulement une expérience d’études (30 100 $)[56]. Cet avantage salarial apporté par l’expérience précédant l’admission au Canada augmente de concert avec la durée d’installation sur le territoire. Les immigrants avec une expérience de travail et d’études précédant l’admission avaient le salaire médian le plus élevé 10 ans après leur admission (72 500 $), soit plus de deux fois le salaire médian des immigrants sans expérience précédant l’admission (33 000 $).
Expérience précédant l’admission | Salaire médian en 2020 (en dollars constants de 2020) | |
---|---|---|
5 ans après admission | 10 ans après admission | |
Avec expérience de travail et d’études au Canada | 62 200 | 72 500 |
Avec expérience de travail au Canada et sans expérience d’études au Canada | 44 500 | 45 100 |
Avec expérience d’études au Canada et sans expérience de travail au Canada | 30 100 | 43 000 |
Sans expérience précédant l’admission | 30 000 | 33 000 |
6. Établissement et salaires des immigrants dans les grandes villes de l’Ontario
Une part disproportionnée des immigrants arrivant en Ontario s’installe à Toronto
La part des immigrants qui s’installent à Toronto[57], la région métropolitaine de recensement (RMR) [58] la plus peuplée, est excessivement plus élevée que la répartition démographique de la population totale née au Canada résidant dans ces régions. Par exemple, en 2021, 67,0 % des immigrants en Ontario qui sont arrivés entre 2016 et 2021 vivaient à Toronto, soit beaucoup plus que les 32,1 % de la population non immigrante totale de la province qui habite dans cette région[59]. En comparaison, la part des immigrants qui se sont installés dans d’autres RMR[60] ainsi que les régions hors des RMR est moins élevée que la proportion totale de la population non immigrante de la province qui habite dans ces régions.
Figure 6.1 La région métropolitaine de recensement de Toronto continue d’attirer la plus grande partie des immigrants de l’Ontario
* La catégorie Autre inclut les RMR de l’Ontario Barrie, Belleville, Brantford, Greater Sudbury, Guelph, Kingston, Kitchener-Cambridge-Waterloo, London, Oshawa, Peterborough, St. Catharines-Niagara, Thunder Bay et Windsor, ainsi que les régions en hors des RMR.
Remarque : toutes les barres montrent la répartition de la population en 2021. Les cinq barres de droite catégorisent l’ensemble des immigrants enregistrés au cours du recensement de 2021 par période d’immigration. La RMR de Toronto inclut la majeure partie de la région du Grand Toronto.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableaux 98-10-0318-01 et 98-10-0347-01.
Il est à noter que la proportion des immigrants résidant à Toronto était plus faible parmi les nouveaux immigrants que parmi les immigrants établis. Parmi les immigrants établis reçus dans les années 1990, 74,4 % résidaient à Toronto en 2021, soit 7,4 points de pourcentage de plus que la proportion d’immigrants récents qui ont été reçus entre 2016 et 2021. Sur les mêmes périodes, une proportion plus importante de nouveaux immigrants, par rapport aux immigrants établis, résidait à Ottawa-Gatineau (+ 2,1 %), Kitchener-Cambridge-Waterloo (+ 1,8 %), London (+ 1,5 %) et Hamilton (+ 0,6 %).
Plusieurs facteurs déterminent la destination initiale des immigrants, notamment la catégorie d’immigration, le pays de naissance et les possibilités d’emploi[61]. Les immigrants économiques favorisent fortement une installation dans les villes les plus peuplées et, après leur décision initiale, ils tendent à rester dans ces centres urbains[62]. Cependant, les immigrants bougent à l’intérieur du Canada après leur installation initiale. En moyenne, sur les groupes d’immigrants arrivés entre 2007 et 2020, 94,1 % étaient toujours en Ontario un an après leur admission, puis ce chiffre décline à environ 91 % après 10 ans dans la province[63]. En Ontario, Toronto a le plus fort taux de rétention moyen[64] après 10 ans d’installation avec 82,1 % des immigrants qui restent dans cette ville, suivie d’Ottawa-Gatineau (69,1 %) et Kitchener-Cambridge-Waterloo (63,7 %), alors que Peterborough présente le plus faible taux de rétention à 42,6 %.
Figure 6.2 Toronto a retenu la proportion la plus importante de ses immigrants de toutes les régions métropolitaines de recensement de l’Ontario 10 ans après leur établissement
Remarque : la RMR de Toronto inclut la majeure partie de la région du Grand Toronto.
Source : Statistique Canada : Base de données longitudinales sur l’immigration : Tableau 43-10-0022-01.
Les immigrants du principal groupe d’âge actif dans l’ensemble des grandes villes de l’Ontario ont un salaire médian plus faible que celui des personnes non immigrantes
Dans le recensement de 2021, les immigrants dans toutes les RMR de l’Ontario avaient un salaire médian plus faible que celui des personnes non immigrantes. Parmi toutes les RMR de l’Ontario, les immigrants du principal groupe d’âge actif d’Ottawa-Gatineau avaient le salaire médian le plus élevé en 2020 (55 600 $ contre 67 000 $ pour les non-immigrants), suivi d’Oshawa (54 000 $ contre 57 600 $ pour les non-immigrants) et le grand Sudbury (51 600 $ contre 57 600 $ pour les non-immigrants). Les immigrants de St. Catharines-Niagara avaient le salaire médian le plus faible (36 800 $ contre 44 800 $ pour les non-immigrants), et les immigrants de Toronto gagnaient 48 000 $ (contre 60 400 $ pour les non-immigrants)[65].
L’écart de salaire médian entre le principal groupe d’âge actif des immigrants et des non-immigrants était le plus élevé à Windsor (les immigrants gagnaient 21,6 % de moins que le salaire médian des non-immigrants), suivi de Toronto (20,5 % de moins) et de St. Catharines-Niagara (17,9 % de moins). Ces résultats peuvent être la conséquence, parmi d’autres facteurs, de différences liées à la situation du marché du travail local, aux catégories d’immigration et à la répartition sectorielle de l’emploi des immigrants.
Figure 6.3 Le salaire médian des immigrants du principal groupe d’âge actif est inférieur à celui des non-immigrants dans la plupart des régions métropolitaines de recensement de l’Ontario
Remarque : salaires médians de la population âgée de 25 à 54 ans. La RMR de Toronto inclut la majeure partie de la région du Grand Toronto.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
Le salaire médian des immigrants de toutes les RMR augmente avec l’allongement de la durée d’installation. La plus forte différence[66] salariale entre les nouveaux immigrants du principal groupe d’âge actif reçus de 2016 à 2019 et les immigrants établis qui ont été reçus de 1980 à 1990 a été observée à Kingston (les immigrants établis gagnaient 105,8 % de plus que le salaire médian des nouveaux immigrants), suivi du grand Sudbury (94,4 % de plus) et d’Ottawa-Gatineau (86,9 % de plus). Inversement, la plus petite différence a été observée à Oshawa (35,4 % de plus), ce qui reflète le salaire médian relativement élevé des nouveaux immigrants.
Figure 6.4 Le salaire médian des immigrants du groupe d’âge principal actif augmente avec l’allongement de la durée d’installation dans toutes les régions métropolitaines de recensement
Remarque : salaires de la population âgée de 25 à 54 ans. La RMR de Toronto inclut la majeure partie de la région du Grand Toronto.
Source : Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
7. Annexe
Programme | Catégorie | Description | Critères de sélection | Nombre d’admissions en Ontario de 2016 à 2021 |
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Programmes des travailleurs | Travailleurs qualifiés | Sélectionnés pour leur capacité à répondre à des besoins précis en tant que travailleurs qualifiés. | Formation, compétences linguistiques et expérience de travail dans des emplois de direction, professionnels ou techniques. | 112 225 |
Soignants | Fournir une garde d’enfant à domicile ou une aide aux personnes nécessitant des soins. | Expérience au Canada en tant qu’employé sur place dans une résidence privée pendant leur période de qualification de travail temporaire. | 32 635 | |
Catégorie de l’expérience canadienne | Sélectionné selon l’expérience de travail canadienne | Formation au Canada, compétences linguistiques et expérience canadienne de travail dans des emplois de direction, professionnels ou techniques | 86 125 | |
Travailleurs spécialisés | Sélectionnés pour leur capacité à répondre à des besoins dans des métiers précis. | Formation, compétences linguistiques et expérience de travail dans des emplois spécialisés. Offre d’emploi valable dans un emploi spécialisé provenant d’un employeur canadien ou certificat de qualification dans un emploi spécialisé délivré par une autorité provinciale ou territoriale. | 1 360 | |
Programmes d’entrepreneuriat | Entrepreneur | Sélectionnés pour leurs compétences et leur potentiel à posséder et diriger ou à créer une entreprise admissible au Canada. | Valeur nette patrimoniale minimum et expérience dans la propriété et la gestion d’une entreprise admissible au Canada pendant une période déterminée. | 705 |
Travailleurs autonomes | Sélectionnés à la condition qu’ils soient en mesure et aient l’intention de créer leur propre emploi au Canada ou qu’ils contribuent de façon significative à la vie culturelle ou sportive du pays. | Expérience dans les activités culturelles ou sportives. | 955 | |
Investisseurs | Octroi du statut de résident permanent à condition qu’ils fassent un investissement substantiel au Canada. | Valeur nette patrimoniale minimum et que leur investissement soit utilisé au Canada pour le développement économique et la création d’emplois. | 5 925 | |
Programme des candidats des provinces | Proposés par une province ou un territoire pour leur capacité à contribuer à l’économie locale et à répondre à des besoins précis du marché du travail et du développement économique. | Formation, expérience de travail, compétences spécifiques et capacité à réussir son établissement économique. Le gouvernement fédéral prend la décision finale sur le choix, mais chaque province et territoire participant définit ses propres critères. | 61 570 |
Description des graphiques
Année | Nombre d’immigrants arrivant en Ontario par an | Part de l’Ontario de l’immigration au Canada (en pourcentage) |
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1980 | 64 536 | 44,9 |
1981 | 54 648 | 42,9 |
1982 | 57 870 | 42,8 |
1983 | 44 951 | 44,3 |
1984 | 40 252 | 45,4 |
1985 | 40 442 | 48,2 |
1986 | 43 158 | 48,7 |
1987 | 70 252 | 53,7 |
1988 | 85 125 | 55,9 |
1989 | 98 070 | 55,2 |
1990 | 108 863 | 53,5 |
1991 | 115 213 | 52,0 |
1992 | 129 706 | 53,1 |
1993 | 145 962 | 54,7 |
1994 | 120 181 | 51,1 |
1995 | 119 730 | 54,2 |
1996 | 115 961 | 53,3 |
1997 | 119 401 | 53,1 |
1998 | 106 419 | 54,7 |
1999 | 91 899 | 53,1 |
2000 | 116 744 | 56,8 |
2001 | 149 998 | 59,4 |
2002 | 152 823 | 59,6 |
2003 | 109 814 | 55,1 |
2004 | 127 944 | 53,5 |
2005 | 129 795 | 53,1 |
2006 | 133 052 | 52,3 |
2007 | 115 439 | 48,5 |
2008 | 115 050 | 46,1 |
2009 | 105 425 | 43,0 |
2010 | 116 586 | 43,1 |
2011 | 105 019 | 40,5 |
2012 | 101 259 | 38,9 |
2013 | 105 878 | 40,2 |
2014 | 101 929 | 38,0 |
2015 | 89 674 | 37,2 |
2016 | 120 132 | 37,2 |
2017 | 98 520 | 36,1 |
2018 | 132 511 | 43,7 |
2019 | 139 108 | 44,4 |
2020 | 127 105 | 44,7 |
2021 | 107 908 | 47,7 |
2022 | 227 424 | 46,1 |
2023 | 199 297 | 42,5 |
Évolution de la main-d’œuvre en Ontario (en milliers) | 2007 à 2014 | 2015 à 2022 |
---|---|---|
Immigrants | 186,10 | 506,30 |
Non-immigrants | 292,90 | 124,10 |
Autre* | 0,10 | 175,20 |
Répartition démographique des nouveaux immigrants en Ontario au moment de l’arrivée (en pourcentage) | Période d’immigration | Structure démographique de la population totale | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2022 | 2016 à 2022 | |
Enfants (0 à 4 ans) | 22,0 | 21,8 | 21,9 | 19,2 | 16,4 | 15,6 |
Jeunes (15 à 24 ans) | 22,9 | 17,2 | 15,8 | 13,9 | 13,3 | 12,8 |
Principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) | 43,7 | 52,2 | 55,2 | 55,6 | 62,3 | 40,5 |
Population active plus âgée (55 à 64 ans) | 6,6 | 5,2 | 4,1 | 5,6 | 4,0 | 13,7 |
Personnes âgées (65 ans et plus) | 4,8 | 3,6 | 3 | 5,5 | 4,0 | 17,3 |
Répartition du principal groupe d’âge actif des immigrants en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2021 | 2021 | 1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2021 | |
Aucun certificat ou diplôme | 6,8 | 8,4 | 9,9 | 9,3 | 8,0 | 8,2 | 7,5 |
Diplôme d’études secondaires ou équivalent | 24,2 | 17,7 | 23,3 | 21,0 | 17,2 | 15,2 | 12,5 |
Éducation postsecondaire inférieure au baccalauréat | 35,1 | 23,7 | 32,0 | 27,7 | 23,1 | 21,0 | 15,9 |
Baccalauréat ou diplôme supérieur | 33,8 | 50,2 | 34,7 | 42,0 | 51,6 | 55,7 | 64,2 |
Répartition du principal groupe d’âge actif des immigrants en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Total des immigrants | Période d’immigration | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
2021 | 1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2021 | |
Avec expérience de travail et d’étude | 7,2 | 0,8 | 2,3 | 3,5 | 10,1 | 19,7 |
Avec expérience de travail | 9,1 | 1,4 | 4,4 | 6,7 | 15,1 | 17,7 |
Avec expérience d’étude | 2,8 | 3,1 | 3,7 | 3,5 | 2,1 | 1,2 |
Autre* | 8,7 | 1,6 | 9,6 | 10,4 | 9,1 | 7,7 |
Sans expérience précédant l’admission | 72,1 | 93,0 | 80,0 | 75,8 | 63,5 | 53,8 |
Répartition des immigrants en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Période d’immigration | ||||
---|---|---|---|---|---|
1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2021 | |
Immigrants économiques | 43,4 | 46,5 | 53,1 | 54,3 | 51,7 |
Immigrants parrainés par leur famille | 34,3 | 34,3 | 30,5 | 29,0 | 25,8 |
Réfugiés | 21,7 | 18,1 | 14,5 | 14,5 | 20,6 |
Autres immigrants* | 0,6 | 1,2 | 1,9 | 2,2 | 1,9 |
Répartition des immigrants économiques en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Période d’immigration | ||||
---|---|---|---|---|---|
1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2021 | |
Travailleurs qualifiés et travailleurs spécialisés | 84,9 | 83,4 | 84,2 | 56,0 | 37,7 |
Candidat des provinces | 0,0 | 0,0 | 3,4 | 11,9 | 20,4 |
Catégorie de l’expérience au Canada | 0,0 | 0,0 | 0,6 | 11,6 | 28,6 |
Soignant | 3,8 | 5,3 | 5,7 | 14,2 | 10,8 |
Programmes d’entrepreneuriat | 11,3 | 11,2 | 6,0 | 6,2 | 2,5 |
Année | Taux de participation du principal groupe d’âge actif en Ontario (en pourcentage) | |||
---|---|---|---|---|
Total des immigrants | Immigrants, reçus depuis 5 ans ou moins | Immigrants, reçus depuis plus de 10 ans | Total des non-immigrants | |
2006 | 84,2 | 75,0 | 87,2 | 88,0 |
2007 | 84,3 | 75,1 | 87,0 | 88,0 |
2008 | 83,6 | 75,7 | 86,8 | 88,4 |
2009 | 83,3 | 76,2 | 86,1 | 88,1 |
2010 | 83,6 | 76,2 | 86,2 | 87,8 |
2011 | 83,0 | 71,4 | 86,3 | 88,0 |
2012 | 83,4 | 74,4 | 86,0 | 88,0 |
2013 | 83,9 | 74,4 | 86,4 | 88,0 |
2014 | 82,6 | 73,2 | 85,0 | 87,5 |
2015 | 82,5 | 70,9 | 85,2 | 87,5 |
2016 | 82,7 | 72,7 | 85,4 | 87,6 |
2017 | 83,7 | 73,6 | 86,7 | 87,6 |
2018 | 83,6 | 76,1 | 86,0 | 87,7 |
2019 | 83,6 | 74,2 | 86,2 | 88,5 |
2020 | 82,4 | 78,4 | 84,3 | 87,3 |
2021 | 85,1 | 82,5 | 86,1 | 88,6 |
2022 | 86,5 | 85,6 | 87,3 | 89,1 |
Année | Taux de chômage du principal groupe d’âge actif en Ontario (en pourcentage) | |||
---|---|---|---|---|
Total des immigrants | Immigrants, reçus depuis 5 ans ou moins | Immigrants, reçus depuis plus de 10 ans | Total des non-immigrants | |
2006 | 6,6 | 11,3 | 5,3 | 4,6 |
2007 | 7,0 | 11,7 | 5,8 | 4,5 |
2008 | 7,3 | 11,3 | 6,1 | 4,5 |
2009 | 10,3 | 14,9 | 8,7 | 6,9 |
2010 | 10,0 | 17,2 | 8,5 | 6,3 |
2011 | 8,9 | 14,5 | 7,9 | 5,7 |
2012 | 8,2 | 13,0 | 7,2 | 5,8 |
2013 | 7,7 | 12,6 | 6,6 | 5,7 |
2014 | 7,7 | 12,1 | 6,5 | 5,3 |
2015 | 6,2 | 10,2 | 5,4 | 5,2 |
2016 | 6,4 | 10,9 | 5,3 | 4,9 |
2017 | 6,2 | 9,0 | 5,5 | 4,6 |
2018 | 5,5 | 8,7 | 4,8 | 4,3 |
2019 | 5,3 | 9,3 | 4,4 | 4,1 |
2020 | 9,6 | 12,6 | 8,7 | 6,9 |
2021 | 7,9 | 8,3 | 7,4 | 5,9 |
2022 | 5,5 | 8,8 | 4,7 | 4,0 |
Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | ||
---|---|---|---|---|
1980 à 1990 | 2016 à 2021 | |||
Taux de surqualification de la population active principale en 2021 (en pourcentage) | 9,6 | 15,9 | 8,5 | 19,6 |
Répartition du principal groupe d’âge actif des employés par secteur en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Non-immigrants | Immigrants | |
---|---|---|---|
Services | Services professionnels, scientifiques et techniques | 8,6 | 12,8 |
Soins de santé et assistance sociale | 13,3 | 12,3 | |
Commerce au détail | 9,0 | 9,0 | |
Finance et assurance, administration de sociétés et d’entreprises | 5,7 | 8,8 | |
Transport et entreposage | 4,0 | 7,5 | |
Éducation | 9,7 | 5,7 | |
Hébergement et restauration | 3,7 | 5,0 | |
Administration et aide, gestion des déchets et assainissement | 4,0 | 4,7 | |
Administration publique | 8,5 | 4,0 | |
Autres (sauf administration publique) | 3,9 | 3,9 | |
Commerce de gros | 3,3 | 3,4 | |
Information et culture | 2,6 | 2,6 | |
Immobilier, location et crédit-bail | 1,7 | 2,3 | |
Arts, divertissement et loisirs | 2,0 | 0,9 | |
Biens | Fabrication | 8,4 | 9,8 |
Construction | 8,7 | 6,5 | |
Services publics | 1,0 | 0,4 | |
Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 1,2 | 0,4 | |
Exploitation minière, carrières et extraction pétrolière et gazière | 0,7 | 0,1 |
Répartition du principal groupe d’âge actif d’employés immigrants par secteur en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Reçus en 1980 à 1989 | Reçus en 2016 à 2021 | |
---|---|---|---|
Services | Services professionnels, scientifiques et techniques | 10,3 | 18,0 |
Finance et assurance, administration de sociétés et d’entreprises | 8,5 | 9,7 | |
Commerce au détail | 8,4 | 9,4 | |
Soins de santé et assistance sociale | 11,8 | 8,8 | |
Transport et entreposage | 5,9 | 7,8 | |
Administration et aide, gestion des déchets et assainissement | 4,1 | 5,7 | |
Hébergement et restauration | 3,4 | 5,4 | |
Éducation | 6,5 | 4,8 | |
Autres (sauf administration publique) | 3,6 | 3,4 | |
Commerce de gros | 4,0 | 3,4 | |
Information et culture | 2,8 | 3,0 | |
Administration publique | 6,4 | 1,8 | |
Immobilier, location et crédit-bail | 2,3 | 1,2 | |
Arts, divertissement et loisirs | 1,0 | 0,8 | |
Biens | Fabrication | 12,5 | 10,1 |
Construction | 7,3 | 5,8 | |
Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 0,6 | 0,4 | |
Services publics | 0,6 | 0,3 | |
Exploitation minière, carrières et extraction pétrolière et gazière | 0,1 | 0,1 |
Répartition du principal groupe d’âge actif des employés en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2021 | 2021 | 1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2021 | |
Emplois de direction | 14,1 | 12,5 | 15,5 | 13,4 | 12,0 | 10,9 | 10,8 |
Emplois professionnels (requérant généralement un diplôme universitaire) | 23,5 | 26,9 | 24,0 | 26,2 | 26,6 | 25,5 | 31,2 |
Emplois requérant généralement un niveau d’étude en collège communautaire/un stage d’apprentissage | 38,2 | 33,7 | 35,2 | 34,4 | 34,7 | 34,9 | 29,5 |
Emplois requérant généralement un niveau d’études secondaires ou moins | 24,2 | 26,9 | 25,4 | 26,0 | 26,7 | 28,7 | 28,4 |
Année | Salaire médian en Ontario (en dollars constants de 2020) | ||
---|---|---|---|
Immigrants un an après l’admission | Immigrants 15 ans après l’admission | Population totale* | |
1981 | 36 300 | ||
1982 | 23 600 | 34 300 | |
1983 | 20 900 | 33 500 | |
1984 | 19 500 | 34 800 | |
1985 | 19 800 | 35 300 | |
1986 | 20 900 | 37 600 | |
1987 | 23 600 | 38 000 | |
1988 | 27 700 | 40 000 | |
1989 | 27 700 | 39 900 | |
1990 | 24 900 | 37 500 | |
1991 | 20 200 | 36 400 | |
1992 | 19 000 | 36 800 | |
1993 | 19 300 | 36 800 | |
1994 | 19 100 | 37 200 | |
1995 | 18 500 | 37 500 | |
1996 | 17 900 | 40 100 | 38 000 |
1997 | 18 100 | 42 500 | 37 900 |
1998 | 19 700 | 41 000 | 39 000 |
1999 | 20 900 | 41 600 | 39 300 |
2000 | 22 100 | 41 000 | 39 500 |
2001 | 21 400 | 40 800 | 39 000 |
2002 | 19 100 | 41 100 | 39 100 |
2003 | 18 600 | 40 400 | 38 000 |
2004 | 18 200 | 39 700 | 37 100 |
2005 | 18 700 | 38 600 | 38 400 |
2006 | 19 100 | 38 200 | 38 000 |
2007 | 19 400 | 37 200 | 37 800 |
2008 | 20 300 | 36 300 | 39 000 |
2009 | 18 900 | 36 200 | 37 600 |
2010 | 19 400 | 37 100 | 37 500 |
2011 | 20 600 | 36 700 | 37 500 |
2012 | 20 600 | 38 400 | 37 900 |
2013 | 20 400 | 39 100 | 37 700 |
2014 | 20 900 | 40 000 | 38 500 |
2015 | 25 500 | 41 000 | 38 500 |
2016 | 26 200 | 41 400 | 38 700 |
2017 | 26 600 | 39 100 | |
2018 | 32 400 | 39 700 | |
2019 | 33 600 | 39 800 | |
2020 | 31 800 | 39 500 |
Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2020 | 2020 | 1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2019 | |
Salaire médian du principal groupe d’âge actif en Ontario en 2020 (en dollars constants de 2020) | 56 000 | 48 400 | 61 600 | 52 800 | 47 200 | 41 600 | 40 000 |
Année | Salaire médian en Ontario un an après l’admission (en dollars constants de 2020) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Travailleurs qualifiés et travailleurs spécialisés | Catégorie de l’expérience au Canada | Candidat des provinces | Soignant | Population totale | |
1982 | 42 100 | 34 300 | |||
1983 | 36 600 | 18 200 | 33 500 | ||
1984 | 30 300 | 19 500 | 34 800 | ||
1985 | 28 100 | 20 100 | 35 300 | ||
1986 | 30 100 | 22 400 | 37 600 | ||
1987 | 31 700 | 24 200 | 38 000 | ||
1988 | 38 500 | 26 000 | 40 000 | ||
1989 | 42 800 | 29 800 | 39 900 | ||
1990 | 39 900 | 30 500 | 37 500 | ||
1991 | 31 800 | 28 800 | 36 400 | ||
1992 | 26 800 | 25 900 | 36 800 | ||
1993 | 28 600 | 22 400 | 36 800 | ||
1994 | 28 800 | 22 400 | 37 200 | ||
1995 | 27 100 | 22 600 | 37 500 | ||
1996 | 26 800 | 21 900 | 38 000 | ||
1997 | 27 300 | 21 800 | 37 900 | ||
1998 | 30 200 | 22 700 | 39 000 | ||
1999 | 32 100 | 23 900 | 39 300 | ||
2000 | 34 500 | 25 600 | 39 500 | ||
2001 | 33 500 | 35 100 | 26 100 | 39 000 | |
2002 | 27 200 | 29 300 | 24 000 | 39 100 | |
2003 | 26 500 | 31 900 | 25 300 | 38 000 | |
2004 | 25 700 | 26 600 | 25 500 | 37 100 | |
2005 | 27 400 | 23 300 | 24 800 | 38 400 | |
2006 | 27 600 | 27 400 | 26 600 | 38 000 | |
2007 | 30 100 | 28 500 | 25 400 | 37 800 | |
2008 | 32 600 | 24 000 | 25 800 | 39 000 | |
2009 | 30 100 | 27 600 | 23 600 | 37 600 | |
2010 | 28 000 | 46 700 | 33 600 | 23 600 | 37 500 |
2011 | 26 900 | 53 300 | 32 000 | 24 100 | 37 500 |
2012 | 26 800 | 54 200 | 36 300 | 22 900 | 37 900 |
2013 | 24 100 | 54 700 | 44 100 | 26 200 | 37 700 |
2014 | 25 300 | 58 000 | 48 900 | 26 200 | 38 500 |
2015 | 28 800 | 62 000 | 46 000 | 26 400 | 38 500 |
2016 | 34 300 | 65 900 | 47 400 | 27 800 | 38 700 |
2017 | 44 900 | 59 400 | 46 800 | 28 200 | 39 100 |
2018 | 40 700 | 58 500 | 49 200 | 31 300 | 39 700 |
2019 | 46 000 | 59 900 | 45 800 | 30 600 | 39 800 |
2020 | 42 200 | 60 100 | 41 500 | 28 600 | 39 500 |
Répartition de la population en Ontario en 2021 (en pourcentage) | Total des non-immigrants | Total des immigrants | Période d’immigration | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2021 | 2021 | 1980 à 1990 | 1991 à 2000 | 2001 à 2010 | 2011 à 2015 | 2016 à 2021 | |
Toronto | 32,1 | 68,1 | 68,9 | 74,4 | 73,2 | 70,4 | 67,0 |
Ottawa-Gatineau | 8,7 | 6,3 | 6,1 | 6,2 | 6,1 | 7,0 | 8,2 |
Hamilton | 5,9 | 4,7 | 4,5 | 4,0 | 4,1 | 4,3 | 4,5 |
Autre* | 53,3 | 20,9 | 20,4 | 15,4 | 16,6 | 18,3 | 20,2 |
Taux moyen de rétention en Ontario 10 ans après l’admission, groupes de 2007 à 2010 (en pourcentage) | |
---|---|
Toronto | 82,1 |
Ottawa-Gatineau | 69,1 |
Kitchener-Cambridge-Waterloo | 63,7 |
Windsor | 63,2 |
Hamilton | 63,2 |
London | 60,5 |
St. Catharines-Niagara | 60,1 |
Brantford | 54,9 |
Guelph | 54,6 |
Thunder Bay | 52,8 |
Oshawa | 48,0 |
Barrie | 46,8 |
Kingston | 46,7 |
Belleville | 43,1 |
Grand Sudbury | 42,7 |
Peterborough | 42,6 |
Salaire médian du principal groupe d’âge actif de la population en 2020 (en dollars constants de 2020) | Non-immigrants | Immigrants |
---|---|---|
Barrie | 52 400 | 46 000 |
Belleville | 49 200 | 48 000 |
Brantford | 50 800 | 46 800 |
Grand Sudbury | 57 600 | 51 600 |
Guelph | 57 200 | 47 600 |
Hamilton | 56 800 | 49 200 |
Kingston | 51 600 | 48 800 |
Kitchener-Cambridge-Waterloo | 56 000 | 47 600 |
London | 50 800 | 43 200 |
Oshawa | 57 600 | 54 000 |
Ottawa-Gatineau | 67 000 | 55 600 |
Peterborough | 47 200 | 46 000 |
St. Catharines-Niagara | 44 800 | 36 800 |
Thunder Bay | 52 400 | 46 800 |
Toronto | 60 400 | 48 000 |
Windsor | 50 000 | 39 200 |
Salaire médian du principal groupe d’âge actif d’immigrants en 2020 (en dollars constants de 2020) | Reçus en 1980 à 1990 | Reçus en 2016 à 2019 |
---|---|---|
Barrie | 56 400 | 41 200 |
Belleville | 66 500 | 36 000 |
Brantford | 59 200 | 39 200 |
Grand Sudbury | 77 000 | 39 600 |
Guelph | 62 400 | 40 000 |
Hamilton | 58 800 | 40 400 |
Kingston | 67 500 | 32 800 |
Kitchener-Cambridge-Waterloo | 58 800 | 40 000 |
London | 50 800 | 34 000 |
Oshawa | 65 000 | 48 000 |
Ottawa-Gatineau | 74 000 | 39 600 |
Peterborough | 47 600 | 32 400 |
St. Catharines-Niagara | 45 200 | 29 000 |
Thunder Bay | 57 600 | 35 200 |
Toronto | 62 800 | 40 400 |
Windsor | 46 800 | 31 800 |
Notes de bas de page
[1] Dans ce rapport, le terme « nouveaux immigrants » fait référence aux personnes arrivées il y a cinq ans ou moins ou pendant la dernière période d’immigration prise en compte dans le recensement de 2021 (2016 ou plus tard), sauf indication contraire.
[2] Inclut les traitements, salaires et commissions. N’inclut pas les revenus d’investissement, les prestations de l’assurance-emploi et les prestations de sécurité sociale. Les revenus médians sont calculés pour les personnes qui ont un revenu. Pour en savoir plus sur la collecte des données et les méthodes de traitement du recensement de 2021, voir le Guide de référence sur le revenu, Recensement de la population, 2021, de Statistique Canada.
[3] Les immigrants qui sont au Canada depuis plus d’un an, qui ont un emploi et un salaire.
[4] Dans ce rapport, tous les salaires médians sont exprimés en dollars constants de 2020 afin d’éliminer l’effet de l’inflation.
[5] Dans ce rapport, Toronto désigne la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto, laquelle inclut la majeure partie de la région du Grand Toronto.
[6] Comme défini par Statistique Canada, la catégorie Autres immigrants inclut les personnes s’étant vu accorder le statut de résident permanent pour des considérations humanitaires ou des raisons de politique publique, et les personnes relevant d’un programme non classées dans une autre catégorie.
[7] Les chiffres planifiés au niveau national pour l’admission de candidats au statut de résident permanent pour 2022 publiés par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ont augmenté pour passer de 361 000 dans le Plan des niveaux d’immigration 2020-2022 à plus de 431 000 dans le Plan des niveaux d’immigration 2022-2024.
[8] Statistique Canada : Enquête sur la population active : Tableau 14-10-0083-01.
[9] Statistique Canada : Estimations démographiques annuelles : Tableau 17-10-0014-01.
[10] Dans ce rapport, le terme nouveaux immigrants fait référence aux personnes arrivées il y a cinq ans ou moins, ou pendant la dernière période d’immigration prise en compte dans le recensement de 2021 (2016 ou plus tard), sauf indication contraire.
[11] Statistique Canada : Estimations démographiques annuelles : Tableau 17-10-0005-01.
[12] Les immigrants représentent la plus grande part de la population depuis plus de 150 ans et continuent de façonner qui nous sommes en tant que Canadiens, Statistique Canada, 2022; et Projections démographiques pour le Canada, les provinces et les territoires, 2021 à 2068, 2022, Statistique Canada, 2022. L’immigration devrait ralentir légèrement, sans toutefois ralentir la tendance au vieillissement de la population en Ontario, puisque les immigrants eux-mêmes vieillissent et que leurs personnes à charge incluent des parents âgés.
[13] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0309-01.
[14] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0435-01.
[15] Sélection des immigrants en deux étapes : analyse de son expansion au Canada, Feng Hou, Eden Crossman et Garnett Picot, Statistique Canada, 2020.
[16] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0318-01.
[17] Pour plus de détails sur les catégories d’immigrants économiques, voir le Tableau 7.1 dans l’Annexe et la Classification de la catégorie d’admission de l’immigrant de Statistique Canada.
[18] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0318-01.
[19] Le déclin du nombre d’immigrants acceptés en tant que travailleurs qualifiés au niveau fédéral et l’augmentation du nombre d’immigrants admis dans le cadre du programme des candidats des provinces depuis ses débuts peut s’expliquer par la priorité donnée aux candidats de ce programme par rapport aux travailleurs qualifiés au niveau fédéral. L’augmentation du nombre d’immigrants acceptés dans la catégorie « expérience au Canada » peut être attribuée à un changement de politique au cours des dernières décennies qui a pour objectif de recruter plus d’immigrants ayant fait des études et détenant une expérience de travail au Canada, en se fondant sur des recherches qui suggèrent que les immigrants qui ont passé du temps dans leur nouveau pays avant de s’établir sont en meilleure posture sur le marché du travail que les nouveaux arrivants sans expérience préalable. Pour en savoir plus sur la redistribution des nouveaux immigrants vers la catégorie « expérience au Canada » et le programme des candidats des provinces, voir Sélection des immigrants en deux étapes : analyse de son expansion au Canada, Feng Hou, Eden Crossman et Garnett Picot, Statistique Canada, 2020.
[20] Les travailleurs qualifiés sont également admis dans le cadre de la catégorie « expérience au Canada » et du programme des candidats des provinces. Voir Résultats sur le marché du travail des immigrants économiques dans les métiers spécialisés, Feng Hou, Garnett Picot et Li Xu, Statistique Canada, 2021.
[21] Le modèle de sélection selon le capital humain et les résultats économiques à long terme des immigrants, Garnett Picot, Feng Hou et Theresa Qiu, Statistique Canada, 2014; et Évolution des caractéristiques des immigrants et de leurs revenus initiaux, Feng Hou et Garnett Picot, Statistique Canada, 2016.
[22] Ce taux est défini comme le nombre de personnes appartenant à la population active divisé par la population.
[23] Les données de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada sur le taux de participation au marché du travail et le taux de chômage des immigrants sont disponibles depuis 2006.
[24] Statistique Canada : Enquête sur la population active : Tableau 14-10-0083-01.
[25] Les restrictions migratoires pendant la pandémie ont eu une incidence sur les nouveaux immigrants. Sur la période allant de 2020 à 2022, la population des nouveaux immigrants du principal groupe d’âge actif a augmenté de 29,1 %, soit plus rapidement que l’augmentation de 11,9 % de la population immigrée. En conséquence, le taux de participation au marché du travail des nouveaux immigrants a augmenté sur cette période.
[26] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0443-01.
[27] La persistance de la surqualification en emploi des immigrants et des non-immigrants, Louis Cornelissen et Martin Turcotte, Statistique Canada, 2020; Les adultes qui ont fait des études en santé, mais qui ne travaillent pas dans le secteur de la santé, Feng Hou et Christoph Schimmele, Statistique Canada, 2020; et La contribution des immigrants et des groupes de population désignés comme minorités visibles aux professions d’aide-infirmier, d’aide-soignant et de préposé aux bénéficiaires, Katherine Savage et Martin Turcotte, Statistique Canada, 2020.
[28] Surqualification et satisfaction à l’égard de la vie chez les travailleurs immigrants et non immigrants au Canada, Kristyn Frank et Feng Hou, Statistique Canada, 2017.
[29] Évaluation du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, Emploi et Développement social Canada, 2022.
[30] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Fichiers de microdonnées à grande diffusion. Les chiffres peuvent être différents des chiffres présentés dans les tableaux de Statistique Canada au moment de leur publication.
[31] Introduction à la Classification nationale des professions (CNP) 2021 version 1.0, Statistique Canada, qui inclut la nouvelle classification FEER (formation, études, expérience et responsabilités) des emplois. Les catégories FEER 104, qui vont des emplois requérant généralement un diplôme universitaire aux emplois qui requièrent généralement un diplôme d’études secondaires ou plusieurs semaines de formation en cours d’emploi, reflètent les exigences d’études typiques ou habituelles et/ou plusieurs années d’expérience dans un emploi connexe. Les emplois professionnels sont équivalents à des emplois classés FEER 1.
[32] Le modèle de sélection selon le capital humain et les résultats économiques à long terme des immigrants, Garnett Picot, Feng Hou et Theresa Qiu, Statistique Canada, 2014.
[33] Inclut les traitements, salaires et commissions. N’inclut pas les revenus d’investissement, les prestations de l’assurance-emploi et les prestations de sécurité sociale. Les revenus médians sont calculés pour les personnes qui ont un revenu. Pour en savoir plus sur la collecte des données et les méthodes de traitement du recensement de 2021, voir Guide de référence sur le revenu, Recensement de la population, 2021, de Statistique Canada.
[34] Statistique Canada : Banque de données longitudinales sur les immigrants : Tableaux 43-10-0009-01 et 43-10-0026-01, et Statistique Canada : Enquête canadienne sur le revenu : Tableau 11-10-0239-01.
[35] Dans ce rapport, tous les salaires médians sont exprimés en dollars constants de 2020 afin d’éliminer l’effet de l’inflation.
[36] Les résultats des immigrants sur le marché du travail en période de récession : comparaison entre la récession du début des années 1990, celle de la fin des années 2000 et celle liée à la COVID-19, Feng Hou et Garnett Picot, Statistique Canada, 2022.
[37] Pour un aperçu des facteurs qui ont eu une incidence sur les revenus des immigrants, voir Les écarts relatifs à la situation sur le marché du travail entre les immigrants et leurs homologues nés au Canada commencent ils à se resserrer?, Eden Crossman, Feng Hou et Garnett Picot, Statistique Canada, 2021.
[38] Les changements de politiques incluent la création de la catégorie « expérience au Canada » et le Programme des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral), ainsi que les révisions du système d’allocation de points pour les études, les obligations linguistiques et l’expérience de travail. Pour un aperçu des changements de politiques et des situations sur le marché du travail, voir Les écarts relatifs à la situation sur le marché du travail entre les immigrants et leurs homologues nés au Canada commencent ils à se resserrer?, Eden Crossman, Feng Hou et Garnett Picot, Statistique Canada, 2021; Évolution des caractéristiques des immigrants et de leurs revenus initiaux, Feng Hou et Garnett Picot, Statistique Canada, 2016; et Sélection des immigrants en deux étapes : tendances récentes de la situation des immigrants sur le marché du travail, Eden Crossman, Feng Hou et Garnett Picot, Statistique Canada, 2020.
[39] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
[40] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
[41] Exprimé en pourcentage.
[42] Pour une analyse des pénalités de revenus subies par les mères en Ontario, voir le rapport du BRF : Les femmes sur le marché du travail de l’Ontario.
[43] Résultats sur le marché du travail des femmes ayant immigré au Canada à titre de personne à charge d’un demandeur principal de la catégorie de l’immigration économique, Aneta Bonikowska et Feng Hou, Statistique Canada, 2017.
[44] Les résultats des immigrants sur le marché du travail en période de récession : comparaison entre la récession du début des années 1990, celle de la fin des années 2000 et celle liée à la COVID-19, Feng Hou et Garnett Picot, Statistique Canada, 2022.
[45] Le modèle de sélection selon le capital humain et les résultats économiques à long terme des immigrants, Garnett Picot, Feng Hou et Theresa Qiu, Statistique Canada, 2014.
[46] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
[47] Études postsecondaires au Canada et résultats sur le marché du travail des immigrants économiques de 2010 au Canada, George Marshall et Eric Fecteau, Statistique Canada, 2023; et Canadian Economics Research on Immigration Through the Lens of Theories of Justice : Section 4.3: Explanations for the Downturn in Immigrant Earnings, David A. Green et Christopher Worswick, 2017. Le pays d’origine des études postsecondaires et le caractère transférable des compétences entre systèmes d’éducation de différents pays sont des facteurs importants dans la situation sur le marché du travail des immigrants éduqués et formés à l’étranger. Par exemple, voir Lieu des études et succès des immigrants du Canada sur le marché du travail, Jacques Ewoudou, Statistique Canada, 2015.
[48] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
[49] Voir page 8 et Tableau 7.1 de l’Annexe pour la description des programmes de travailleurs.
[50] Statistique Canada : Banque de données longitudinales sur les immigrants : Tableaux 43-10-0010-01 et 43-10-0026-01, et Statistique Canada : Tableau 11-10-0239-01.
[51] Sélection des immigrants en deux étapes : pourquoi les résultats des immigrants sur le marché du travail varient-ils selon le programme d’admission?, Feng Hou, Eden Crossman et Garnett Picot, Statistique Canada, 2020; The Improved Labour Market Performance Of New Immigrants to Canada, 2006-2019, Kimberly Wong, Centre for the Study of Living Standards, 2020; Résultats sur le marché du travail des immigrants économiques dans les métiers spécialisés, Feng Hou, Garnett Picot et Li Xu, Statistique Canada, 2021.
[52] Professions FEER 0 et 1 dans la Classification nationale des professions (CNP) 2021.
[53] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0316-01.
[54] Base de données longitudinales sur l’immigration: Trajectoires du revenu des immigrants durant les premières années depuis l’admission, Statistique Canada, 2021.
[55] Facteurs de sélection des immigrants et gains des demandeurs principaux de la catégorie économique, Garnett Picot, Li Xu, Feng Hou et Aneta Bonikowska, Statistique Canada, 2022.
[56] Statistique Canada : Base de données longitudinales sur l’immigration : Tableau 43-10-0026-01.
[57] La RMR de Toronto inclut la majeure partie de la région du Grand Toronto.
[58] Les villes ontariennes comprises dans ce rapport sont basées sur les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Statistique Canada. Statistique Canada définit une RMR comme un grand centre de population avec une banlieue et des régions rurales adjacentes qui ont un degré élevé d’interaction sociale et économique avec les centres. Une RMR doit avoir une population d’au moins 100 000 habitants.
[59] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableaux 98-10-0318-01 et 98-10-0347-01.
[60] À l’exception de Kitchener-Cambridge-Waterloo.
[61] Les immigrants économiques dans les villes servant de portes d’entrée : facteurs en jeu dans les décisions relatives à l’emplacement initial et à la migration subséquente, Marc Frenette, Statistique Canada, 2018; Changements dans la répartition régionale des nouveaux immigrants au Canada, Aneta Bonikowska, Feng Hou, et Garnett Picot, Statistique Canada, 2015.
[62] Les immigrants économiques dans les villes servant de portes d’entrée : facteurs en jeu dans les décisions relatives à l’emplacement initial et à la migration subséquente, Marc Frenette, Statistique Canada, 2018.
[63] Statistique Canada : Base de données longitudinales sur l’immigration : Tableau 43-10-0022-01.
[64] Le taux de rétention défini par Statistique Canada fait référence au pourcentage d’immigrants contribuables qui restent résidents de la zone géographique (province ou région métropolitaine de recensement) de destination chaque année. Cela n’inclut pas les immigrants arrivant d’une autre destination.
[65] Statistique Canada : Recensement de 2021 : Tableau 98-10-0313-01.
[66] Exprimé en pourcentage.