Résumé
- Le présent rapport décrit le rendement économique de l’Ontario sur la base des indicateurs économiques les plus récents.
- Au deuxième trimestre de 2025, le produit intérieur brut (PIB) réel de l’Ontario, qui constitue la mesure la plus générale de l’activité économique, a connu une baisse de 0,6 % au trimestre précédent, laquelle est largement tributaire de la chute importante des exportations de l’Ontario tandis que les tarifs douaniers américains sont entrés en vigueur, de même que la baisse abrupte de l’investissement des entreprises dans les machines et équipements.
- Les derniers indicateurs économiques indiquent que l’économie de l’Ontario a peu changé depuis le troisième trimestre de 2025, enregistrant de faibles pertes au niveau de l’emploi et des exportations internationales, tandis que des gains ont été enregistrés au niveau de la vente au détail, du commerce de gros, des ventes de produits manufacturés et du marché immobilier. En se fondant sur ces indicateurs économiques, l’économie de l’Ontario peut éviter d’entrer en récession technique, laquelle se définit comme deux trimestres consécutifs de déclin du PIB réel, durant la période du T2 et du T3 de 2025.
- Dans le dernier rapport Perspectives économiques et budgétaires[1] du BRF, les auteurs projetaient que la croissance annuelle du PIB réel de l’Ontario ralentirait pour atteindre 0,9 % en 2025, alors que les tarifs douaniers américains réduisent la demande pour exportations de l’Ontario et que les entreprises réduisent leurs investissements et l’embauche. L’activité économique au cours des trois trimestres de 2025 concorde largement avec cette projection. Le BRF continuera de suivre de près le rendement économique de l’Ontario et mettra à jour ses prévisions de croissance économique dans ses prochaines Perspectives économiques et budgétaires.
Introduction et contexte
Le Suivi économique de l’Ontario présente un aperçu des dernières tendances de l’économie de l’Ontario sur la base des données économiques les plus récentes au 14 novembre 2025.
Chaque trimestre, le gouvernement de l’Ontario (la province) publie les Comptes économiques de l’Ontario (CEO), qui fournissent des données relatives au Produit intérieur brut (PIB), ce dernier constituant une mesure exhaustive de l’activité économique en Ontario. Les CEO sont produits par le ministère des Finances de l’Ontario et sont publiés environ quatre mois après la fin du trimestre[2]. Les CEO peuvent être consultés sur la page du site Web de la province consacrée aux Comptes économiques de l’Ontario.
De plus, il existe de nombreux indicateurs économiques mensuels produits par Statistique Canada et d’autres organismes qui fournissent des renseignements sur l’économie de l’Ontario. Ces indicateurs constituent une partie des données sous-jacentes utilisées pour produire les CEO. Le présent rapport s’appuie sur ces indicateurs, qui sont généralement publiés un ou deux mois après la collecte des données et qui fournissent des renseignements plus récents sur le rendement économique de l’Ontario au cours du dernier trimestre[3].
Le présent rapport est organisé selon les sections suivantes :
- un résumé des CEO décrivant la performance économique de la province au cours du deuxième trimestre 2025 (T2 de 2025);
- un résumé des indicateurs économiques mensuels les plus récents pour les ménages et les entreprises en Ontario au T3 de 2025;
- une évaluation des perspectives économiques[4] présentées dans le « scénario tarifaire » du BRF, laquelle est fondée sur les tendances économiques récentes.
Pour obtenir la définition des divers indicateurs économiques présentés dans ce rapport, ainsi que pour la définition technique des concepts économiques, consultez le Glossaire inclus dans le présent rapport. Pour plus de renseignements sur les données utilisées, consultez la section Méthodologie du présent rapport.
Comptes économiques de l’Ontario du deuxième trimestre 2025
Les Comptes économiques de l’Ontario (CEO) pour le deuxième trimestre (avril à juin) de 2025 ont été publiés le 10 octobre 2025. Ils fournissent une évaluation exhaustive du rendement économique récent de l’Ontario.
Le produit intérieur brut réel (PIB), la mesure la plus générale de l’activité économique, a connu une baisse de 0,6 % au T2 de 2025, tandis que l’imposition des tarifs douaniers américains a frappé l’économie de l’Ontario.Le déclin trimestriel de l’activité économique s’est avéré le plus important depuis la récession de 2008-2009 (à l’exception de la pandémie de COVID-19) et a entraîné une chute considérable de 5,8 % des exportations ontariennes alors que les entreprises américaines ont réduit leurs achats de biens canadiens. La croissance a également été affectée négativement par une chute abrupte de 9,8 % des investissements dans les machines et équipements, tandis que l’incertitude entraînée par les tarifs douaniers américains a incité les entreprises à retarder les nouveaux investissements[5].
Figure 1 Le PIB réel a chuté de 0,6 % au T2 de 2025
Sources : Comptes économiques de l’Ontario et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, croissance d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T3 de 2022 | 0,3 | 0,3 |
| T4 de 2022 | – 0,2 | 0,3 |
| T1 de 2023 | 1,0 | 0,3 |
| T2 de 2023 | 0,4 | 0,3 |
| T3 de 2023 | 0,3 | 0,3 |
| T4 de 2023 | 0,2 | 0,3 |
| T1 de 2024 | 0,3 | 0,3 |
| T2 de 2024 | 0,4 | 0,3 |
| T3 de 2024 | 0,4 | 0,3 |
| T4 de 2024 | 0,6 | 0,3 |
| T1 de 2025 | 0,6 | 0,3 |
| T2 de 2025 | – 0,6 | 0,3 |
Bien que l’activité économique globale ait reculé, la consommation des ménages a augmenté de 0,6 % au T2 de 2025 après un gain modéré de 0,3 % le trimestre précédent. Une augmentation des dépenses de consommation est survenue malgré l’affaiblissement de la confiance des consommateurs qui découle de l’incertitude entourant l’incidence des tarifs douaniers américains[6]. L’investissement résidentiel a également augmenté de 1,7 % tandis que l’activité du marché immobilier a rebondi après avoir connu un premier trimestre faible. Une augmentation rapide de l’accumulation des stocks a également appuyé le PIB réel durant le deuxième trimestre.
Le PIB nominal, l’indicateur le plus large de l’assiette fiscale et qui prend en compte l’inflation, a baissé de 0,4 % au T2 de 2025, soit une chute vertigineuse par rapport à la croissance de 1,2 % au T1 de 2025. La chute du PIB nominal s’est avérée la baisse la plus forte depuis la récession de 2008-2009 (à l’exclusion de la pandémie de COVID-19) et s’est reflétée dans une réduction de 2,1 % des bénéfices des entreprises, tandis que la croissance des revenus du travail était relativement stable, soit de 0,1 %.
Figure 2 Le PIB réel a chuté de 0,4 % au T2 de 2025
Sources : Comptes économiques de l’Ontario et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, croissance d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T3 de 2022 | 0,3 | 1,1 |
| T4 de 2022 | 0,2 | 1,1 |
| T1 de 2023 | 1,2 | 1,1 |
| T2 de 2023 | 2,2 | 1,1 |
| T3 de 2023 | 1,7 | 1,1 |
| T4 de 2023 | 1,6 | 1,1 |
| T1 de 2024 | 0,3 | 1,1 |
| T2 de 2024 | 1,6 | 1,1 |
| T3 de 2024 | 1,2 | 1,1 |
| T4 de 2024 | 1,5 | 1,1 |
| T1 de 2025 | 1,2 | 1,1 |
| T2 de 2025 | – 0,4 | 1,1 |
Pour des renseignements plus détaillés sur la performance économique de l’Ontario au T2 de 2025, consultez les Comptes économiques de l’Ontario.
Indicateurs économiques de l’Ontario du troisième trimestre de 2025
Les derniers indicateurs économiques indiquent que l’économie de l’Ontario a peu changé depuis le T3 de 2025, enregistrant de faibles pertes au niveau de l’emploi et des exportations internationales, tandis qu’en même temps, des gains ont été inscrits au chapitre de la vente au détail, du commerce de gros, des ventes de produits manufacturés et du marché immobilier. Bien que ces indicateurs économiques révèlent une faible la croissance économique, l’économie de l’Ontario pourrait éviter une récession technique[7] durant la période des T2 et T3 de 2025.
Ménages
L’emploi en Ontario a chuté de 1 900 places (ou ‑ 0,0 %) au T3 de 2025, après une baisse considérable de 38 000 emplois le trimestre précédent. À l’exception de la période de la pandémie, il s’agissait du premier déclin de l’emploi en Ontario sur deux trimestres consécutifs depuis le milieu de 2009. Le nombre d’emplois à temps partiel a chuté de 53 900 places, ce qui a été largement compensé par une augmentation de 52 000 emplois à temps plein au T3 de 2025. Les pertes d’emploi étaient concentrées dans le secteur privé (‑ 16 900), tandis que le travail autonome (‑ 9 000) a connu des pertes plus légères, compensées par des gains d’emplois dans le secteur privé (23 800)[8].
Figure 3 Le nombre d’emplois a chuté de 1 900 emplois au T3 de 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 14-10-0287-01 et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, évolution d’un trimestre à l’autre, en milliers | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 58,5 | 36,0 |
| T1 de 2023 | 107,6 | 36,0 |
| T2 de 2023 | 62,0 | 36,0 |
| T3 de 2023 | 50,1 | 36,0 |
| T4 de 2023 | 3,9 | 36,0 |
| T1 de 2024 | 22,4 | 36,0 |
| T2 de 2024 | 64,6 | 36,0 |
| T3 de 2024 | 37,6 | 36,0 |
| T4 de 2024 | 5,8 | 36,0 |
| T1 de 2025 | 59,2 | 36,0 |
| T2 de 2025 | – 38,0 | 36,0 |
| T3 de 2025 | – 1,9 | 36,0 |
Par tranche d’âge principale, les baisses d’emploi au T3 de 2025 ont été concentrées chez les jeunes (âgés de 15 à 24 ans), avec 16 600 emplois perdus (‑ 1,6 %), consécutivement à une perte d’emplois moins importante au T2 de 2025 (‑ 4 700). Après avoir reculé au trimestre précédent, l’emploi des travailleurs âgés de 55 ans et plus a augmenté de 12 200 places (0,7 %), tandis que celui des travailleurs d’âge moyen (âgés de 25 à 54 ans) a enregistré une croissance modeste de 2 500 places (0,0 %).
La moitié des principales industries de l’Ontario ont connu une baisse de l’emploi au T3 de 2025, les pertes les plus importantes ayant été enregistrées dans les services aux entreprises, aux bâtiments ainsi que les services de soutien (‑ 17 000), suivies par l’administration publique (‑ 9 000), l’éducation (‑ 7 300), les finances (‑ 5 100), les services publics (‑ 4 600), l’agriculture (‑ 4 100), les services professionnels, scientifiques et techniques (‑ 3 700) ainsi que l’information et la culture (‑ 3 100)[9].
Les secteurs qui ont enregistré les plus fortes hausses de l’emploi sont ceux des transports et de l’entreposage (16 000) et de la fabrication (9 000), deux secteurs qui avaient subi d’importantes pertes d’emplois au trimestre précédent en raison des droits de douane américains qui ont nui aux exportations de l’Ontario. Des gains d’emplois ont également été enregistrés dans le commerce de gros et de détail (8 900), la santé (5 500), l’hébergement et la restauration (4 900), les autres services (4 200) et la construction (3 500).
Le taux de chômage est demeuré inchangé, soit 7,8 %, à la suite de neuf augmentations trimestrielles consécutives. Ce taux est 2,6 points de pourcentage supérieur à son niveau le plus faible de 5,2 % enregistré au T1 de 2023 et marque le taux de chômage le plus élevé depuis la fin de 2012, à l’exception de la période de la pandémie. Parmi les principaux groupes d’âge, le taux de chômage chez les jeunes (15 à 24 ans) a augmenté pour atteindre 16,8 %, une hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport au T2 de 2025, le taux le plus élevé depuis 2012, à l’exception de la période de la pandémie. Les jeunes de l’Ontario présentent le deuxième taux de chômage le plus élevé de toutes les provinces au T3 de 2025, uniquement devancée par l’Alberta (17,3 %).
Les travailleurs ont également plus de mal à trouver un emploi dans le marché du travail ontarien, qui est en difficulté, car le nombre de postes vacants a tendance à diminuer. Au T3 de 2025, le niveau du chômage de longue durée représentait 28,5 % de l’emploi total, soit son niveau le plus élevé depuis le milieu de l’année 1996, à l’exception de la période de la pandémie[10].
Figure 4 Le taux de chômage est demeuré inchangé, soit 7,8 % au T3 de 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 14-10-0287-01 et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | |
|---|---|
| T4 de 2022 | 5,5 |
| T1 de 2023 | 5,2 |
| T2 de 2023 | 5,4 |
| T3 de 2023 | 5,8 |
| T4 de 2023 | 6,2 |
| T1 de 2024 | 6,5 |
| T2 de 2024 | 6,9 |
| T3 de 2024 | 7,1 |
| T4 de 2024 | 7,4 |
| T1 de 2025 | 7,5 |
| T2 de 2025 | 7,8 |
| T3 de 2025 | 7,8 |
Les salaires horaires moyens ont augmenté de 3,1 % au T3 de 2025 par rapport au T3 de 2024, atteignant 37,73 dollars l’heure, soit le rythme de gains salariaux le plus lent depuis le début de 2022. La croissance des salaires horaires a été généralisée dans la plupart des grandes industries, les salaires augmentant de 3,4 % dans les industries productrices de services et de 2,0 % dans les industries productrices de biens. Les industries qui ont observé la plus forte croissance des salaires sont les services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien; les services d’information et culturels ainsi que les services d’hébergement et de restauration.
Figure 5 Les salaires horaires moyens ont augmenté de 3,1 % au T3 de 2025 par rapport au T3 de 2024
Sources : Statistique Canada, Tableau 14-10-0063-01 et BRF.
Description accessible
| Données non désaisonnalisées, dollars par heure | Croissance | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 33,59 | |
| T1 de 2023 | 34,05 | |
| T2 de 2023 | 34,26 | |
| T3 de 2023 | 34,72 | |
| T4 de 2023 | 35,48 | |
| T1 de 2024 | 35,96 | |
| T2 de 2024 | 35,76 | |
| T3 de 2024 | 36,60 | |
| T4 de 2024 | 37,43 | |
| T1 de 2025 | 37,32 | |
| T2 de 2025 | 37,31 | |
| T3 de 2025 | 37,73 | 3,1 % de croissance d’une année à l’autre |
Les ventes au détail[11] ont augmenté de 0,4 % au T3 de 2025 en Ontario, suivant une croissance nulle (0,0 %) au trimestre précédent. La hausse des ventes dans les secteurs des marchandises générales; des vêtements et accessoires; des meubles, appareils électroniques et électroménagers ainsi que des aliments et boissons a compensé la baisse des ventes dans les secteurs des véhicules automobiles; des produits de santé et de soins personnels; des articles de sport et de loisirs; de l’essence et du carburant ainsi que des matériaux de construction. Les ménages sont généralement moins pessimistes qu’au début de l’année[12], malgré l’incertitude économique persistante liée au conflit commercial entre le Canada et les États-Unis, ce qui reflète la baisse des taux d’intérêt et des prix de l’essence qui ont soutenu les dépenses.
Figure 6 La vente au détail a augmenté de 0,4 % au T2 de 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 20-10-0056-01 et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, croissance d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | – 0,4 | 0,5 |
| T1 de 2023 | 0,3 | 0,5 |
| T2 de 2023 | 1,3 | 0,5 |
| T3 de 2023 | 0,1 | 0,5 |
| T4 de 2023 | 0,5 | 0,5 |
| T1 de 2024 | 0,0 | 0,5 |
| T2 de 2024 | – 1,3 | 0,5 |
| T3 de 2024 | 1,4 | 0,5 |
| T4 de 2024 | 3,0 | 0,5 |
| T1 de 2025 | 1,1 | 0,5 |
| T2 de 2025 | 0,0 | 0,5 |
| T3 de 2025 | 0,4 | 0,5 |
Le taux d’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC)[13] de l’Ontario était de 1,8 % au T3 de 2025, soit en hausse par rapport au 1,7 % enregistré au T2 de 2025. Parmi les composantes principales de l’IPC, les aliments (3,6 %), les soins de santé et d’hygiène (2,5 %) et les dépenses essentielles des ménages (2,3 %) ont augmenté plus rapidement que l’inflation globale au T3 de 2025, tandis que les prix du logement et des loisirs ont augmenté parallèlement avec l’inflation globale. En contraste, les prix de l’énergie avaient baissé de 8,7 % par rapport à l’année d’avant, ce qui a réduit le taux d’inflation globale, tributaire en partie de l’élimination par le gouvernement du Canada de la taxe sur le carbone imposée aux consommateurs. En excluant l’énergie, le taux d’inflation était de 2,5 % au T3 de 2025, 0,7 point de pourcentage au-dessus de l’indice d’ensemble de l’inflation, qui était de 1,8 %.
Figure 7 Le taux d’inflation de l’IPC était de 1,8 % au T3 de 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 18-10-0004-01 et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, d’une année à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 6,3 | 3,1 |
| T1 de 2023 | 5,0 | 3,1 |
| T2 de 2023 | 3,3 | 3,1 |
| T3 de 2023 | 3,5 | 3,1 |
| T4 de 2023 | 3,3 | 3,1 |
| T1 de 2024 | 2,6 | 3,1 |
| T2 de 2024 | 2,9 | 3,1 |
| T3 de 2024 | 2,3 | 3,1 |
| T4 de 2024 | 1,8 | 3,1 |
| T1 de 2025 | 2,2 | 3,1 |
| T2 de 2025 | 1,7 | 3,1 |
| T3 de 2025 | 1,8 | 3,1 |
Les reventes de logements en Ontario au T3 de 2025 ont totalisé 43 400 unités, soit une augmentation de 14,1 %, après une hausse de 2,8 % au T2 de 2025. La récente reprise des reventes de maisons reflète l’incidence de la baisse des taux hypothécaires, de l’augmentation du nombre de maisons mises en vente, de la baisse des prix moyens par rapport aux dernières années et de la demande refoulée.
Figure 8 La revente de logements a augmenté de 43 400 unités au T3 de 2025
Sources : Association canadienne de l’immobilier et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, en milliers d’unités | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 37,9 | 40,6 |
| T1 de 2023 | 39,3 | 40,6 |
| T2 de 2023 | 45,3 | 40,6 |
| T3 de 2023 | 40,0 | 40,6 |
| T4 de 2023 | 37,2 | 40,6 |
| T1 de 2024 | 44,2 | 40,6 |
| T2 de 2024 | 39,5 | 40,6 |
| T3 de 2024 | 40,0 | 40,6 |
| T4 de 2024 | 45,6 | 40,6 |
| T1 de 2025 | 37,0 | 40,6 |
| T2 de 2025 | 38,0 | 40,6 |
| T3 de 2025 | 43,4 | 40,6 |
Le prix de revente des logements en Ontario était en moyenne de 843500 $ au T3 de 2025, soit une hausse de 1,7 % par rapport au trimestre précédent. Malgré la hausse, le prix de revente moyen d’un logement était inférieur de 187 300 $ (‑ 18,2 %) à son pic de 1 030 800 $ atteint au T1 de 2022.
Figure 9 Les prix moyens de revente des logements ont augmenté pour atteindre 843 500 $ au T3 de 2024
Sources : Association canadienne de l’immobilier et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, en milliers de dollars | |
|---|---|
| T4 de 2022 | 844,7 |
| T1 de 2023 | 837,1 |
| T2 de 2023 | 893,1 |
| T3 de 2023 | 875,4 |
| T4 de 2023 | 863,1 |
| T1 de 2024 | 850,1 |
| T2 de 2024 | 866,5 |
| T3 de 2024 | 864,5 |
| T4 de 2024 | 874,7 |
| T1 de 2025 | 832,4 |
| T2 de 2025 | 829,4 |
| T3 de 2025 | 843,5 |
Les mises en chantier[14] au T3 de 2025 ont atteint 18 700 unités en Ontario, une augmentation8,4 %, appuyant un gain de 37,0 % au T2 de 2025. Au T3 de 2025, 85 % de l’ensemble des mises en chantier concernaient des immeubles à logements multiples, alors que 15 % étaient des maisons individuelles[15]. La construction de nouvelles maisons a récemment souffert de la faible confiance des entrepreneurs liée à l’incertitude commerciale persistante et de la forte contraction de la demande, les acheteurs attendant peut-être la mise en place du remboursement de la TPS pour les acheteurs d’une première maison[16].
Figure 10 Les mises en chantier de logements ont augmenté pour passer à 18 700 unités au T3 de 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 34-10-0141-01 et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, en milliers d’unités | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 25,7 | 19,8 |
| T1 de 2023 | 20,7 | 19,8 |
| T2 de 2023 | 25,5 | 19,8 |
| T3 de 2023 | 23,4 | 19,8 |
| T4 de 2023 | 20,2 | 19,8 |
| T1 de 2024 | 20,2 | 19,8 |
| T2 de 2024 | 18,8 | 19,8 |
| T3 de 2024 | 19,2 | 19,8 |
| T4 de 2024 | 15,9 | 19,8 |
| T1 de 2025 | 12,6 | 19,8 |
| T2 de 2025 | 17,3 | 19,8 |
| T3 de 2025 | 18,7 | 19,8 |
Entreprises
Les ventes manufacturières ont augmenté de 1,9 % au T3 de 2025, après une forte baisse de 3,8 % au T2 de 2025, lorsque les droits de douane américains ont été mis en place. La hausse enregistrée au T3 de 2025 reflète la croissance des ventes de véhicules automobiles (6,1 %), de la fabrication de machines (8,2 %), de produits pétroliers et charbonniers (7,4 %), de métaux de première transformation (5,7 %) et de pièces d’automobiles (2,0 %). Malgré la hausse des ventes manufacturières au T3 de 2025, le secteur est en difficulté depuis plusieurs années.
Figure 11 Les ventes de produits manufacturés ont augmenté de 1,9 % au T3 de 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 16-10-0048-01 et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, croissance d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 2,1 | 0,0 |
| T1 de 2023 | 1,2 | 0,0 |
| T2 de 2023 | 2,8 | 0,0 |
| T3 de 2023 | 1,0 | 0,0 |
| T4 de 2023 | – 4,1 | 0,0 |
| T1 de 2024 | – 1,7 | 0,0 |
| T2 de 2024 | – 0,7 | 0,0 |
| T3 de 2024 | – 1,4 | 0,0 |
| T4 de 2024 | 0,6 | 0,0 |
| T1 de 2025 | 2,3 | 0,0 |
| T2 de 2025 | – 3,8 | 0,0 |
| T3 de 2025 | 1,9 | 0,0 |
Le secteur manufacturier de l’Ontario
Le secteur manufacturier de l’Ontario représente environ 10 % de l’économie de la province[17]. Au cours des dernières années, le secteur a été confronté à plusieurs défis, notamment les fermetures liées à la pandémie, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les problèmes d’expédition, la réorganisation des usines automobiles, le ralentissement de la demande et, plus récemment, les droits de douane américains sur les exportations de l’Ontario. En conséquence, le PIB réel du secteur manufacturier de l’Ontario a diminué au cours de sept des huit derniers trimestres (du T3 de 2023 au T2 de 2025) et a fléchi de près de 10 %. Au cours de cette période, le recul du PIB réel du secteur manufacturier a été généralisé, les pertes les plus importantes ayant été enregistrées dans l’industrie automobile (‑ 18,3 %), le secteur de la machinerie (‑ 14,8 %) et celui des produits métalliques primaires et fabriqués (‑ 9,0 %)[18]. En conséquence, l’activité manufacturière réelle en Ontario est à son plus bas niveau depuis 2015, à l’exception de la période de pandémie.
Figure 12 La production manufacturière a chuté durant 7 des 8 derniers trimestres
Source : Comptes économiques de l’Ontario.
Description accessible
| PIB réel des produits manufacturés (données désaisonnalisées, d’un trimestre à l’autre, en pourcentage) | |
|---|---|
| T3 de 2022 | – 0,3 |
| T4 de 2022 | – 2,0 |
| T1 de 2023 | 2,1 |
| T2 de 2023 | 2,5 |
| T3 de 2023 | – 3,1 |
| T4 de 2023 | – 2,4 |
| T1 de 2024 | – 0,3 |
| T2 de 2024 | – 0,9 |
| T3 de 2024 | – 1,8 |
| T4 de 2024 | – 0,5 |
| T1 de 2025 | 1,0 |
| T2 de 2025 | – 1,9 |
La baisse de la production manufacturière a eu des répercussions négatives sur l’emploi dans ce secteur, qui compte 20 600 emplois de moins qu’il y a deux ans (T3 de 2023). En conséquence, la part des emplois manufacturiers dans l’emploi total de l’Ontario est récemment tombée sous la barre des 10 % pour la première fois depuis le début des relevés statistiques en 1976. Historiquement, lorsque les travailleurs des industries dépendantes des exportations subissent des pertes d’emploi permanentes, beaucoup d’entre eux voient leurs revenus diminuer pendant plusieurs années[19].
Figure 13 L’emploi dans le secteur manufacturier de l’Ontario a récemment chuté pour atteindre sa proportion la moins élevée jamais enregistrée
Source : Statistique Canada Tableau 14-10-0355-01.
Description accessible
| Emploi dans le secteur manufacturier (en proportion du total, exprimé en pourcentage) | Proportion de 10 % | |
|---|---|---|
| T1 de 2000 | 18,3 | |
| T2 de 2000 | 18,6 | |
| T3 de 2000 | 18,3 | |
| T4 de 2000 | 18,5 | |
| T1 de 2001 | 18,3 | |
| T2 de 2001 | 17,9 | |
| T3 de 2001 | 17,9 | |
| T4 de 2001 | 17,7 | |
| T1 de 2002 | 18,0 | |
| T2 de 2002 | 18,1 | |
| T3 de 2002 | 18,3 | |
| T4 de 2002 | 18,2 | |
| T1 de 2003 | 17,9 | |
| T2 de 2003 | 17,7 | |
| T3 de 2003 | 17,6 | |
| T4 de 2003 | 17,4 | |
| T1 de 2024 | 17,5 | |
| T2 de 2024 | 17,6 | |
| T3 de 2024 | 17,5 | |
| T4 de 2024 | 17,3 | |
| T1 de 2005 | 17,1 | |
| T2 de 2005 | 16,8 | |
| T3 de 2005 | 16,5 | |
| T4 de 2005 | 16,2 | |
| T1 de 2006 | 15,8 | |
| T2 de 2006 | 15,7 | |
| T3 de 2006 | 15,3 | |
| T4 de 2006 | 15,2 | |
| T1 de 2007 | 14,8 | |
| T2 de 2007 | 14,5 | |
| T3 de 2007 | 14,6 | |
| T4 de 2007 | 14,0 | |
| T1 de 2008 | 13,7 | |
| T2 de 2008 | 13,6 | |
| T3 de 2008 | 13,2 | |
| T4 de 2008 | 12,9 | |
| T1 de 2009 | 12,2 | |
| T2 de 2009 | 11,9 | |
| T3 de 2009 | 11,9 | |
| T4 de 2009 | 12,0 | |
| T1 de 2010 | 11,9 | |
| T2 de 2010 | 11,7 | |
| T3 de 2010 | 11,6 | |
| T4 de 2010 | 11,6 | |
| T1 de 2011 | 11,7 | |
| T2 de 2011 | 11,6 | |
| T3 de 2011 | 11,6 | |
| T4 de 2011 | 11,6 | |
| T1 de 2012 | 11,7 | |
| T2 de 2012 | 11,8 | |
| T3 de 2012 | 11,8 | |
| T4 de 2012 | 11,7 | |
| T1 de 2013 | 11,5 | |
| T2 de 2013 | 11,4 | |
| T3 de 2013 | 11,2 | |
| T4 de 2013 | 11,3 | |
| T1 de 2014 | 11,2 | |
| T2 de 2014 | 11,2 | |
| T3 de 2014 | 11,3 | |
| T4 de 2014 | 11,3 | |
| T1 de 2015 | 11,1 | |
| T2 de 2015 | 11,2 | |
| T3 de 2015 | 11,2 | |
| T4 de 2015 | 11,3 | |
| T1 de 2016 | 11,4 | |
| T2 de 2016 | 11,2 | |
| T3 de 2016 | 11,4 | |
| T4 de 2016 | 11,1 | |
| T1 de 2017 | 11,2 | |
| T2 de 2017 | 11,3 | |
| T3 de 2017 | 11,2 | |
| T4 de 2017 | 11,4 | |
| T1 de 2018 | 11,4 | |
| T2 de 2018 | 11,1 | |
| T3 de 2018 | 10,9 | |
| T4 de 2018 | 10,9 | |
| T1 de 2019 | 10,6 | |
| T2 de 2019 | 10,7 | |
| T3 de 2019 | 10,5 | |
| T4 de 2019 | 10,1 | |
| T1 de 2020 | 10,3 | |
| T2 de 2020 | 10,2 | |
| T3 de 2020 | 10,6 | |
| T4 de 2020 | 10,9 | |
| T1 de 2021 | 11,0 | |
| T2 de 2021 | 10,6 | |
| T3 de 2021 | 10,3 | |
| T4 de 2021 | 10,3 | |
| T1 de 2022 | 10,2 | |
| T2 de 2022 | 10,2 | |
| T3 de 2022 | 10,3 | |
| T4 de 2022 | 10,4 | |
| T1 de 2023 | 10,3 | |
| T2 de 2023 | 10,3 | |
| T3 de 2023 | 10,4 | |
| T4 de 2023 | 10,4 | |
| T1 de 2024 | 10,4 | |
| T2 de 2024 | 10,3 | |
| T3 de 2024 | 10,1 | |
| T4 de 2024 | 9,9 | La proportion des travailleurs dans le secteur manufacturier chute sous les 10 % pour la première fois depuis le T4 de 2024 |
| T1 de 2025 | 10,2 | |
| T2 de 2025 | 9,8 | |
| T3 de 2025 | 10,0 |
Le commerce de gros, qui mesure les ventes d’articles en grande quantité, a augmenté de 1,2 % au T3 de 2025, après une baisse de 1,6 % au cours du trimestre précédent. L’augmentation au T3 de 2025 découlait principalement d’une hausse des aliments et boissons (2,4 %), des articles d’hygiène et d’entretien ménager (2,3 %), des véhicules et de pièces automobiles (1,2 %) et des matériaux de construction (2,1 %).
Figure 14 Le commerce de gros a augmenté de 1,2 % au T3 de 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 20-10-0074-01 et BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, croissance d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 2,7 | 0,5 |
| T1 de 2023 | 2,7 | 0,5 |
| T2 de 2023 | – 1,9 | 0,5 |
| T3 de 2023 | 2,4 | 0,5 |
| T4 de 2023 | – 3,2 | 0,5 |
| T1 de 2024 | – 2,0 | 0,5 |
| T2 de 2024 | 2,3 | 0,5 |
| T3 de 2024 | 0,3 | 0,5 |
| T4 de 2024 | 3,2 | 0,5 |
| T1 de 2025 | 0,2 | 0,5 |
| T2 de 2025 | – 1,6 | 0,5 |
| T3 de 2025 | 1,2 | 0,5 |
Les exportations internationales de marchandises, qui regroupent l’ensemble des biens quittant le pays via l’Ontario, ont décliné d’un taux estimé à 1,2 % au T3 de 2025[20], dans la foulée de la baisse de 10,2 % liée aux tarifs douaniers enregistrée au trimestre précédent. La chute enregistrée au T3 de 2025 s’est concentrée dans le secteur des minerais et minéraux non métalliques, qui a vraisemblablement été touché par l’augmentation des tarifs douaniers sur les exportations d’acier et d’aluminium vers les É.-U., qui ont augmenté pour passer de 25 à 50 % en juin 2025.
Figure 15 Les exportations internationales de marchandises ont chuté d’un taux estimé à 1,2 % au T3 de 2025
* Les données internationales sur le commerce de septembre 2025 n’ont pas été publiées par Statistique Canada en raison de la fermeture des services fédéraux des É.-U. Voir : Report de la publication mensuelle des données du commerce international du Canada. Pour calculer la croissance trimestrielle au T3 de 2025, le BRF a utilisé l’hypothèse d’une croissance nulle en septembre.
Sources : Statistique Canada, Tableaux 12-10-0175-01 et 12-10-0163-01 et estimations du BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, croissance d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | – 0,2 | 0,8 |
| T1 de 2023 | 9,3 | 0,8 |
| T2 de 2023 | 2,2 | 0,8 |
| T3 de 2023 | – 2,7 | 0,8 |
| T4 de 2023 | – 1,7 | 0,8 |
| T1 de 2024 | 2,5 | 0,8 |
| T2 de 2024 | – 0,7 | 0,8 |
| T3 de 2024 | – 2,5 | 0,8 |
| T4 de 2024 | 8,4 | 0,8 |
| T1 de 2025 | 6,8 | 0,8 |
| T2 de 2025 | – 10,2 | 0,8 |
| T3 de 2025 | – 1,2 | 0,8 |
Les importations de marchandises internationales, qui mesurent la quantité de biens internationaux entrant en Ontario, ont augmenté d’un taux estimé à 0,6 % au T3 de 2025[21], après une chute importante de 4,3 % au trimestre précédent. L’augmentation découle d’une hausse des importations de minerais et minéraux non métalliques, ainsi que d’équipement électronique et électrique. Au même moment, les importations de véhicules et de pièces automobiles, de produits de l’agriculture et de la pêche, de machines industrielles, de minerais et minéraux non métalliques, de produits énergétiques, de fabrication de matériel de transport et de produits industriels ont toutes chuté.
Figure 16 Les importations internationales de marchandises ont augmenté d’un taux estimé à 0,6 % au T3 de 2025
* Les données internationales sur le commerce de septembre 2025 n’ont pas été publiées par Statistique Canada en raison de la fermeture des services fédéraux des É.-U. Voir : Report de la publication mensuelle des données du commerce international du Canada. Pour calculer la croissance trimestrielle au T3 de 2025, le BRF a utilisé l’hypothèse d’une croissance nulle en septembre.
Sources : Statistique Canada, Tableaux 12-10-0175-01 et 12-10-0163-01 et estimations du BRF.
Description accessible
| Données désaisonnalisées, croissance d’un trimestre à l’autre, en pourcentage | Moyenne | |
|---|---|---|
| T4 de 2022 | 0,4 | 0,4 |
| T1 de 2023 | – 0,1 | 0,4 |
| T2 de 2023 | 0,7 | 0,4 |
| T3 de 2023 | 0,4 | 0,4 |
| T4 de 2023 | 0,8 | 0,4 |
| T1 de 2024 | – 1,6 | 0,4 |
| T2 de 2024 | 2,2 | 0,4 |
| T3 de 2024 | – 0,2 | 0,4 |
| T4 de 2024 | 3,5 | 0,4 |
| T1 de 2025 | 2,7 | 0,4 |
| T2 de 2025 | – 4,3 | 0,4 |
| T3 de 2025 | 0,6 | 0,4 |
Implications des tendances économiques récentes
Après une baisse de 0,6 % du PIB réel au T2 de 2005, les indicateurs économiques les plus récents montrent que l’économie de l’Ontario a peu changé au 3e troisième trimestre de 2025. Selon les indicateurs économiques du T3, l’économie de l’Ontario pourrait éviter une récession technique[22] durant la période des T2 et T3 de 2025.
Si l’on considère l’année entière, dans les dernières Perspectives économiques et budgétaires[23], publiées par le BRF en septembre 2005, les auteurs projetaient que la croissance du PIB réel de l’Ontario ralentirait pour atteindre 0,9 % en 2025, tandis que les tarifs douaniers américains auraient pour effet d’atténuer la demande pour les exportations ontariennes et que les entreprises réduiraient leurs investissements et leurs embauches.
L’activité économique au cours des trois trimestres de 2025 concorde largement avec la projection du BRF. Le bureau continuera de suivre de près le rendement économique de l’Ontario et mettra à jour ses prévisions de croissance économique dans son prochain rapport sur les perspectives économiques et budgétaires dont la publication est attendue au début de 2026.
Figure 17 La croissance du PIB réel de l’Ontario devrait ralentir pour atteindre 0,9 % en 2025
Sources : Statistique Canada, Tableau 36-10-0222-01 et BRF.
Description accessible
| Croissance du PIB réel d’une année à l’autre, en pourcentage | Données historiques | Perspectives économiques et financières, BRF, été 2025 |
|---|---|---|
| 2022 | 4,4 | |
| 2023 | 2,4 | |
| 2024 | 1,6 | |
| 2025 | 0,9 |
Glossaire
Indicateurs économiques
- Produit intérieur brut (PIB)
- Le PIB est un indicateur général de l’activité économique qui mesure la valeur des biens et des services produits par une économie. Le PIB est mesuré à la fois sur la base des dépenses et des revenus.
- Taux d’emploi et taux de chômage
- Selon l’Enquête sur la population active de Statistique Canada, le taux d’emploi est une estimation du nombre de personnes qui ont effectué un travail (rémunéré ou non rémunéré), dans un emploi ou une entreprise, ou des personnes qui avaient un emploi, mais qui n’étaient pas au travail en raison de facteurs indépendants de leur emploi (par ex., leur santé ou un conflit de travail). Le taux de chômage représente le nombre de personnes qui recherchent activement du travail, mais qui n’ont pas d’emploi, en proportion de la main-d’œuvre. Ces deux indicateurs sont les mesures les plus courantes de la performance du marché du travail.
- Salaires horaires moyens
- Les salaires horaires moyens sont mesurés avant impôts et autres déductions. Ils incluent par ailleurs les pourboires, commissions et primes aussi bien pour les travailleurs payés à l’heure que les travailleurs salariés. Cet indicateur est une mesure de l’inflation des salaires et du resserrement du marché du travail.
- Ventes au détail
- Les ventes au détail représentent la valeur des biens finis vendus au public par les détaillants. Cet indicateur fournit des renseignements sur les dépenses des ménages par principaux types de produits.
- Reventes de logements
- Les chiffres de revente de logements montrent le nombre de logements existants vendus et constituent la mesure la plus courante de l’activité du marché immobilier.
- Prix des logements
- Il s’agit du prix moyen des logements existants vendus. Cet indicateur est la mesure la plus courante des prix des logements qui fournit une indication de la solidité du marché immobilier.
- Mises en chantier de logements
- Les mises en chantier de logements mesurent le nombre de logements pour lesquels la construction a commencé, notamment les logements individuels et les immeubles à logements multiples. Cet indicateur fournit une mesure de l’évolution du parc de logements et peut être comparé à la croissance de la population afin de fournir des indications sur le caractère adéquat de l’offre de logements.
- Ventes de produits manufacturés
- La valeur des produits manufacturés livrés à un consommateur en Ontario.Cet indicateur mesure la production industrielle.
- Commerce de gros
- La valeur des marchandises vendues en grande quantité aux détaillants, entreprises et clients institutionnels (comme les gouvernements). Cet indicateur fournit des indications sur l’activité du secteur des affaires.
- Exportations et importations internationales de marchandises
- La valeur des marchandises expédiées hors du pays depuis l’Ontario (exportations) ou vers l’Ontario depuis un autre pays (importations). Le commerce international de marchandises joue un rôle important dans la croissance économique et fournit des indications sur le niveau de compétitivité de la province par rapport à d’autres collectivités publiques.
Définitions techniques
- Dollars indexés
- Les valeurs reflètent les prix après correction pour tenir compte de l’inflation.
- Données désaisonnalisées
- Chiffres qui ont été rajustés pour tenir compte des facteurs saisonniers pouvant avoir une incidence sur les données.
- Données non désaisonnalisées
- Chiffres n’ayant pas été rajustés pour tenir compte des facteurs saisonniers.
- D’une année à l’autre
- Comparaison des chiffres d’une période particulière avec les chiffres de la même période, mais de l’année précédente. Par exemple, la croissance d’une année à l’autre du T4 de 2023 compare les chiffres du T4 de 2023 aux chiffres du T4 de 2022. L’utilisation des chiffres d’une année à l’autre élimine l’incidence des facteurs saisonniers.
- D’un trimestre à l’autre
- Comparaison des chiffres d’un trimestre par rapport au suivant. Par exemple, la croissance d’un trimestre à l’autre du T4 de 2023 compare les chiffres du T4 de 2023 aux chiffres du T3 de 2023. La croissance d’un trimestre à l’autre peut être négativement influencée par des facteurs saisonniers, sauf si les données ont été désaisonnalisées.
Méthodologie
Les chiffres utilisés dans le présent rapport sont présentés principalement sur une base trimestrielle. Pour les indicateurs économiques qui sont désaisonnalisés, les taux de croissance sont présentés d’un trimestre à l’autre. Pour les indicateurs non désaisonnalisés, les taux de croissance sont présentés pour le même trimestre de l’année précédente afin d’éviter que les facteurs saisonniers aient une incidence sur les tendances économiques. Les indicateurs sont présentés en dollars indexés, sauf mention contraire.
Pour certaines données économiques, notamment le commerce de détail, les ventes de produits manufacturés et le commerce de gros, celles du dernier mois du trimestre peuvent ne pas être encore disponibles au moment de la publication du rapport. Dans ces cas, l’estimation préliminaire nationale de Statistique Canada est utilisée pour estimer la croissance en Ontario pour ce mois.
Notes de bas de page
[1] Consulter le rapport du BRF intitulé Perspectives économiques et budgétaires, été 2025.
[2] La Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières indique que les Comptes économiques de l’Ontario trimestriels doivent être publiés dans un délai de 45 jours après la publication des Comptes nationaux des revenus et dépenses de Statistique Canada.
[3] Certains de ces chiffres sont révisés périodiquement. Par conséquent, les taux de croissance présentés dans le présent rapport peuvent différer des chiffres actualisés publiés à une date ultérieure.
[4] Consulter le rapport du BRF intitulé Perspectives économiques et budgétaires, été 2025.
[5] Voir l’Enquête sur les perspectives des entreprises – Deuxième trimestre de 2025 de la Banque du Canada.
[6] Voir l’Enquête sur les attentes des consommateurs au Canada – Deuxième trimestre de 2025 de la Banque du Canada.
[7] Défini comme deux trimestres consécutifs de baisse du PIB réel.
[8] Sources : Statistique Canada, Tableau 14-10-0288-01 et BRF.
[9] Sources : Statistique Canada, Tableau 14-10-0355-01 et BRF.
[10] Le chômage de longue durée inclut les personnes au chômage à la recherche d’un emploi ou licenciées depuis 27 semaines ou plus. Statistique Canada, Tableau 14-10-0342-01.
[11] Les données de septembre n’étant pas disponibles au moment de la publication, l’indicateur avancé du commerce de détail canadien de Statistique Canada a été utilisé pour calculer la valeur de l’Ontario pour le T3 de 2025. Voir le document de Statistique Canada : Commerce de détail, août 2025.
[12] Voir l’Enquête sur les attentes des consommateurs au Canada – Troisième trimestre de 2025 de la Banque du Canada.
[13] Mesuré d’une année à l’autre.
[14] La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) définit un logement comme étant « un ensemble structurellement distinct de locaux d’habitation autonomes [avec] … une entrée privée à partir de l’extérieur de l’immeuble ou d’un corridor, d’un hall ou d’un escalier commun à l’intérieur de l’immeuble. L’entrée doit pouvoir être utilisée sans passer par un autre logement distinct. » Voir le document Méthodes d’enquête – logements écoulés, mises en chantier et achèvements de la SCHL.
[15] Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement, Mises en chantier désaisonnalisées (Canada et provinces).
[16] Voir 2025 Q3 Housing Market Index, Canadian Home Builders’ Association.
[17] Source : Statistique Canada Tableau 36-10-0400-01.
[18] Source : Comptes économiques de l’Ontario.
[19] Voir le document de Statistique Canada : Les répercussions des mises à pied sur les résultats sur le marché du travail des travailleurs des industries dépendantes de la demande des États-Unis pour les exportations canadiennes.
[20] Les données internationales sur le commerce de septembre 2025 n’ont pas été publiées par Statistique Canada en raison de la fermeture des services fédéraux des É.-U. Voir : Report de la publication mensuelle des données du commerce international du Canada. Pour calculer la croissance trimestrielle au T3 de 2025, le BRF a utilisé l’hypothèse d’une croissance nulle en septembre.
[21] Les données internationales sur le commerce de septembre 2025 n’ont pas été publiées par Statistique Canada en raison de la fermeture des services fédéraux des É.-U. Voir : Report de la publication mensuelle des données du commerce international du Canada. Pour calculer la croissance trimestrielle au T3 de 2025, le BRF a utilisé l’hypothèse d’une croissance nulle en septembre.
[22] Défini comme deux trimestres consécutifs de baisse du PIB réel.
[23] Consulter le rapport du BRF intitulé Perspectives économiques et budgétaires, été 2025.