LE BRF PUBLIE UN RAPPORT SUR LA SITUATION DES IMMIGRANTS
AU SEIN DU MARCHÉ DU TRAVAIL DE L’ONTARIO
TORONTO, 8 novembre 2023 – Aujourd’hui, le Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF) a publié un rapport présentant des détails sur les tendances à long terme relatives à l’immigration internationale au sein du marché du travail de l’Ontario. Le rapport est axé sur les immigrants internationaux ayant le statut de résident permanent et n’inclut pas les travailleurs étrangers temporaires ni les étudiants internationaux.
L’immigration internationale est également devenue une source importante de croissance de la main-d’œuvre de l’Ontario, contribuant près des deux tiers de l’augmentation de la main-d’œuvre de la province depuis le milieu des années 2010. Avec l’immigration internationale vers l’Ontario qui a atteint le chiffre record de 227 424 arrivées en 2022 et qui devrait rester élevée à court terme, la situation de l’emploi des nouveaux résidents permanents jouera un rôle significatif dans la croissance économique de la province.
La composition et les caractéristiques sur le marché du travail de l’immigration ontarienne se sont considérablement transformées au cours des quarante dernières années. Les immigrants présentent un profil démographique plus jeune que la population totale de l’Ontario : 92,0 % des immigrants arrivés de 2016 à 2022 avaient moins de 54 ans comparativement à 69,0 % pour la population totale. Les changements de politiques ont fait en sorte qu’une proportion plus grande des nouveaux immigrants du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) détienne un diplôme d’éducation postsecondaire (80,0 %) ainsi qu’une expérience de travail ou d’études au Canada (38,5 %) par rapport au groupe des immigrants établis depuis longtemps (66,7 % et 5,4 %, respectivement).
Les nouveaux immigrants s’en sortent mieux sur le marché du travail. La présence sur le marché du travail des nouveaux immigrants appartenant au principal groupe d’âge actif était d’environ 13,0 % inférieure à celle des non-immigrants en 2006, mais cet écart s’est réduit pour atteindre 3,5 points de pourcentage en 2022. Aussi, le salaire médian des nouveaux immigrants était de 10 700 $ (en dollars constants) inférieur à celui de la population totale en 1982, et cet écart s’est amenuisé pour atteindre 6 200 $ en 2019. Ces améliorations découlent de changements politiques relatifs à la sélection des immigrants, ce qui a amélioré leur situation d’emploi. En particulier, les immigrants détenant un baccalauréat ou mieux, ainsi qu’une expérience de travail et d’études au Canada avant leur admission, présentaient le salaire médian le plus élevé de tous les immigrants.
Malgré ces améliorations, les immigrants continuent de faire face à des défis sur le marché du travail, et bon nombre d’entre eux sont surqualifiés pour leur emploi. Par exemple, 15,9 % des immigrants du principal groupe d’âge actif possédant un diplôme universitaire avaient un emploi dans un poste ne nécessitant pas plus qu’un niveau d’études secondaires, soit davantage que le taux de 9,6 % constaté chez les non-immigrants.
Pour en savoir plus, consultez le rapport complet ici.
Faits saillants :
- Parmi les immigrants du groupe d’âge principal actif (âgés de 25 à 54 ans), seuls les immigrants établis qui sont arrivés dans les années 1980 avaient des salaires supérieurs en 2020 (61 600 $) à ceux des non-immigrants (56 000 $). Les immigrants du groupe d’âge principal actif qui ont été reçus après 1990 ont des salaires médians moins élevés comparativement aux non-immigrants.
- Par exemple, en 2021, 67,0 % des immigrants en Ontario qui sont arrivés entre 2016 et 2021 vivaient dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto, soit beaucoup plus que les 32.1 % de la population non immigrante totale de la province qui habite dans cette région.
- Parmi toutes les RMR de l’Ontario, les immigrants du principal groupe d’âge actif d’Ottawa-Gatineau avaient le salaire médian le plus élevé en 2020 (55 600 $ contre 67 000 $ pour les non-immigrants), suivi d’Oshawa (54 000 $ contre 57 600 $ pour les non-immigrants) et le grand Sudbury (51 600 $ contre 57 600 $ pour les non-immigrants).
- Les immigrants de St. Catharines-Niagara avaient le salaire médian le plus faible (36 800 $ contre 44 800 $ pour les non-immigrants), suivi des immigrants de Windsor (39 200 $ contre 50 000 $ pour les non-immigrants) et des immigrants de London (43 200 $ contre 50 800 $ pour les non-immigrants).
À propos du BRF
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