Perspectives budgétaires à long terme

Évaluation de la viabilité financière de l'Ontario de 2021 à 2050


1 | Résumé

Les perspectives budgétaires à long terme présentent les projections du BRF sur la position financière du gouvernement au cours de la période allant de 2021-2022 à 2050-2051. Ce rapport constitue une évaluation de la viabilité financière à long terme de l’Ontario fondée sur quatre indicateurs budgétaires clés. Ensuite, nous discutons des facteurs qui toucheront les dépenses de programmes gouvernementaux et le rendement en matière de revenus au cours des trois prochaines décennies. Enfin, des détails sur les projections économiques du BRF sont présentés, y compris une analyse des tendances démographiques sous-jacentes au cours de la période de projection.

Globalement, le BRF prévoit que les finances de l’Ontario seront gérables au fur et à mesure que sa position financière s’améliorera au cours des années 2020. Cependant, la souplesse budgétaire du gouvernement sera limitée à long terme, tandis que les dépenses courantes en soins de santé feront augmenter la croissance des dépenses de programmes au-delà des gains en matière de revenus.

Les déficits moindres favoriseront la stabilisation des finances dans les années 2020

  • On prévoit que les déficits de l’Ontario s’amélioreront au cours des années 2020, alors que la province se relève de la pandémie de COVID-19 et que l’économie connaît une forte reprise. Par conséquent, on prévoit que le solde budgétaire du gouvernement en proportion du PIB nominal demeurera stable au cours de la période visée.
  • On prévoit que le ratio dette nette-PIB chutera pour passer de son niveau actuel de 41 % en 2021-22 à 35 % d’ici la fin des années 2030. On prévoit que l’intérêt sur la dette en proportion des revenus, une mesure de la souplesse budgétaire, réduira légèrement avant de retourner à son taux actuel de 7,3 % d’ici la fin des années 2020.
  • Dans le budget de l’Ontario 2021[1], le gouvernement a déclaré ses objectifs de viabilité financière. L’objectif à moyen terme (2021-2022 à 2023-2024) consiste à conserver le ratio dette nette-PIB sous la barre de 50,5 % et de ralentir le rythme de l’augmentation de l’intérêt sur la dette en proportion des revenus. Le BRF prévoit que le gouvernement atteindra ces objectifs d’ici 2023-2024.

Les finances de l’Ontario commencent à se détériorer à long terme, tandis que la croissance des dépenses de programmes et les intérêts est plus importante que les gains en matière de revenus

  • Durant les années 2030 et 2040, le BRF prévoit une détérioration constante du solde budgétaire de l’Ontario en raison de l’accélération de la croissance des dépenses de programmes et des paiements d’intérêt comparativement aux revenus. On ne prévoit pas que l’Ontario équilibrera son budget à long terme. D’ici 2050-2051, le déficit l’élargira à -1,6 % du PIB, un taux semblable à celui affiché durant la pandémie.
  • On prévoit que l’augmentation des déficits budgétaires augmentera le fardeau de la dette de l’Ontario, alors que le ratio dette nette-PIB augmentera de manière soutenue pour atteindre 41 % en 2050-2051, soit près de la proportion actuelle.
  • Tandis que les taux d’intérêt augmentent et que le gouvernement fait face à une augmentation des emprunts, on prévoit que l’intérêt sur la dette en proportion des revenus de l’Ontario augmentera à un rythme constant, pour atteindre 10,4 % d’ici 2050-2051, soit largement au-dessus des 7,4 % enregistrés durant la pandémie. Cela réduirait la souplesse budgétaire du gouvernement, étant donné qu’une proportion plus petite des revenus serait disponible pour financer les dépenses de programmes.

La viabilité financière de l’Ontario est exposée à des risques

  • En plus des effets persistants de la pandémie, les perspectives économiques à long terme de l’Ontario sont exposées à des risques, notamment l’incidence du changement climatique, l’augmentation de l’inégalité des revenus et l’évolution de la nature du marché du travail, laquelle est caractérisée par la hausse de l’emploi atypique.
  • La projection financière de l’Ontario est également exposée à des risques, notamment des changements potentiels des revenus du gouvernement ou des politiques de dépenses, des pressions haussières en matière de dépenses d’immobilisations et les variations des perspectives relatives aux taux d’intérêt.
  • Par exemple, des taux d’intérêt plus élevés que prévus augmenteraient la vulnérabilité financière de la province. Si les taux d’emprunts du gouvernement sont 100 points de base plus élevés que d’ici le milieu des années 2020, le ratio dette nette-PIB de l’Ontario augmenterait au niveau record de 48,5 % d’ici 2050, soit environ 8 points de pourcentage au-dessus des 41 % prévus dans le scénario de référence. L’intérêt sur la dette en proportion des revenus atteindrait 15 % d’ici 2050, soit bien au-dessus des 10,4 % projetés dans le scénario de référence.

2 | Viabilité financière

Au cours des 30 prochaines années, les changements démographiques entraîneront d’importants défis financiers pour l’Ontario. Le ralentissement de l’augmentation de la population active se traduira par une croissance économique plus modérée, entraînant un retard sur le plan des revenus. La cohorte vieillissante des baby-boomers continuera d’exercer une pression sur le système de santé de l’Ontario. Compte tenu de ces tendances, on prévoit que des déficits budgétaires persistants et croissants entraîneront une augmentation continue du fardeau de la dette de l’Ontario à long terme, ce qui constituera une source d’inquiétude au sujet de la viabilité financière de la province.

Bien que la viabilité financière puisse être mesurée de différentes façons, il n’existe pas de définition ou de critères d’évaluation universellement reconnus[2]. Toutefois, certains éléments communs qui sous-tendent le concept de viabilité financière se retrouvent dans les définitions utilisées par divers organismes[3].

La plupart des définitions mettent l’accent sur la crédibilité et la capacité d’un gouvernement à respecter ses obligations au titre du service de la dette, tout en s’acquittant de ses engagements budgétaires, tels que les dépenses promises en matière de santé. D’autres définitions de la viabilité financière considèrent plus étroitement des mesures clés comme un ratio dette nette-PIB en baisse ou stable.

Si les dettes et les déficits excessifs peuvent poser des problèmes de viabilité financière à long terme, il n’y a pas de consensus sur les montants qui sont excessifs, ni sur le temps que les gouvernements devraient prendre pour atteindre des objectifs budgétaires tels que l’équilibre du budget ou la réduction du ratio dette nette-PIB.

Pour évaluer la viabilité financière de l’Ontario à long terme, le BRF a évalué les tendances prévues de quatre des indicateurs financiers les plus courants. Il s’agit du solde primaire, de l’équilibre budgétaire, du ratio dette nette-PIB et de l’intérêt sur la dette en proportion des revenus. Un déclin significatif et prolongé de ces indicateurs au fil du temps pourrait susciter des inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à respecter ses engagements budgétaires.

De façon générale, le BRF prévoit que les finances de l’Ontario demeureront vraisemblablement gérables à long terme, bien que la flexibilité budgétaire sera restreinte. Le BRF prévoit que les quatre indicateurs financiers progresseront au cours des prochaines années de 2020. Toutefois, dans les années 2030 et au-delà, la croissance des dépenses de programmes et des paiements d’intérêts dépassera celle des revenus, ce qui augmentera la pression sur les finances de la province. D’ici 2050-2051, les déficits croissants porteront le fardeau de la dette près de son point culminant pendant la pandémie, tandis que les frais d’intérêts en proportion des revenus dépasseront leur moyenne historique.

Une description et une analyse détaillées des indicateurs financiers utilisés par le BRF sont présentées dans la section ci-dessous.

Solde budgétaire primaire

Le solde budgétaire primaire exprime dans quelle mesure les revenus courants financent les dépenses de programmes. Si les dépenses de programmes du gouvernement sont inférieures aux revenus, il y aura un excédent primaire pouvant être utilisé au profit d’une partie du fardeau de la dette du gouvernement. Le gouvernement dispose généralement d’un certain pouvoir discrétionnaire sur le solde primaire grâce à sa politique en matière de revenus et de dépenses de programmes. Par exemple, s’il est confronté à un lourd fardeau de la dette, le gouvernement peut adopter des politiques visant à restreindre les dépenses liées aux programmes ou à augmenter les revenus (ou une combinaison des deux).

Historiquement, l’Ontario a enregistré un excédent primaire moyen de 0,4 % du PIB, avec des déficits observés pendant les ralentissements économiques. Le BRF prévoit que la province continuera d’enregistrer des excédents primaires à long terme. Toutefois, la taille de l’excédent en proportion du PIB devrait commencer à diminuer dans les années 2030, pour atteindre 0,2 % d’ici 2050-2051, car la croissance des dépenses de programmes dépasse celle des revenus. Le BRF prévoit qu’à partir du milieu des années 2030, les excédents primaires de la province ne suffiront pas à stabiliser le ratio dette nette-PIB[4].

Graphique 2-1 : les excédents primaires de l’Ontario diminueront à long terme, car les dépenses de programmes augmentent plus rapidement que les revenus

Sources : Comptes économiques de l’Ontario, Comptes publics de l’Ontario et BRF.

Solde budgétaire

L’équilibre budgétaire exprime dans quelle mesure le gouvernement doit emprunter. Contrairement au solde du budget primaire, sur lequel le gouvernement peut exercer un certain contrôle, l’équilibre budgétaire global inclut les obligations de paiement d’intérêt sur la dette, qui sont affectées par les taux d’intérêt et le fardeau existant de la dette publique. Selon la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières (LVTRF)[5], le gouvernement doit présenter un plan pour un budget équilibré lorsqu’il affiche un déficit. Selon les projections du BRF, le gouvernement ne devrait pas atteindre l’équilibre budgétaire.

Historiquement, l’Ontario est uniquement parvenu à l’équilibre budgétaire pendant six des 40 dernières années, les déficits s’exacerbant pendant les ralentissements économiques et s’améliorant pendant les expansions. Le BRF prévoit que le budget de l’Ontario restera déficitaire au cours de la période de projection. Le déficit budgétaire en proportion du PIB devrait rester relativement stable jusqu’en 2030, après quoi il se détériorera pour atteindre -1,6 % du PIB en 2050‑2051, comme pendant la pandémie. Le déclin de l’équilibre budgétaire reflète une croissance plus rapide des dépenses liées aux dépenses de programmes et aux paiements d’intérêts[6] par rapport aux revenus.

Graphique 2-2 : selon les prévisions, l’Ontario ne devrait pas atteindre l’équilibre budgétaire à long terme

Sources : Comptes économiques de l’Ontario, Comptes publics de l’Ontario et BRF.

Ratio dette nette-PIB

La dette nette en pourcentage du PIB indique la capacité du gouvernement à réunir des fonds pour respecter son obligation au titre du service de la dette. Selon la LVTRF, le gouvernement de l’Ontario est tenu de fournir une stratégie de réduction du fardeau de la dette dans ses budgets annuels. Le budget de l’Ontario de 2021 indique que l’objectif du gouvernement consiste à faire en sorte que le ratio dette nette-PIB ne dépasse pas 50,5 % dans les perspectives à moyen terme (2021-2022 à 2023-2024)[7]. La projection du BRF indique que le gouvernement atteindra cet objectif.

Historiquement, le rapport entre la dette nette de l’Ontario et le PIB a augmenté considérablement après chaque ralentissement économique majeur et a généralement atteint une stabilité à ces taux élevés, les années suivantes. Le BRF prévoit que la dette nette de l’Ontario en proportion du PIB diminuera légèrement jusqu’au milieu des années 2030, après quoi la tendance s’inversera, car la diminution des excédents primaires et la croissance plus rapide des paiements d’intérêts[8] entraîneront une augmentation des emprunts. En 2050-2051, le ratio dette nette-PIB atteindra 41,0 %, soit près du point culminant observé en 2020-2021.

Graphique 2-3 : le ratio dette nette-PIB de l’Ontario en 2050‑2051 devrait être proche de la part actuelle

Sources : Comptes économiques de l’Ontario, Comptes publics de l’Ontario et BRF.

Intérêt sur la dette en proportion des revenus

Si l’intérêt sur la dette en proportion des revenus est élevé à long terme, cela peut soulever des inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à la fois de gérer sa dette et de respecter ses engagements budgétaires tels que les soins de santé. Dans le budget 2021, le gouvernement a indiqué que son objectif était de ralentir le rythme auquel les paiements d’intérêts en proportion des revenus augmentent[9]. Dans la projection du BRF, ce ratio diminue modestement jusqu’en 2023-2024, mais s’intensifie continuellement pour le reste de la période visée par les perspectives.

Historiquement, les paiements d’intérêt de la province ont représenté en moyenne 10,3 % de ses revenus. Toutefois, ce ratio a eu tendance à diminuer depuis le début des années 2000, parallèlement à la baisse des taux d’intérêt. Le BRF constate qu’à long terme, à mesure que les taux d’intérêt augmentent par rapport à leur plancher historique, les nouveaux emprunts du gouvernement et la dette arrivant à échéance seront financés à des taux plus élevés. Par conséquent, l’intérêt sur la dette de l’Ontario en proportion des revenus devrait augmenter de 7,4 % en 2020-2021 à 10,4 % en 2050‑2051, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne historique.

Graphique 2-4 : l’intérêt sur la dette de l’Ontario en proportion des revenus devrait augmenter à long terme

Sources : Comptes économiques de l’Ontario, Comptes publics de l’Ontario et BRF.

Risques pour les perspectives financières de l’Ontario

Il existe plusieurs facteurs qui pourraient miner les perspectives financières de l’Ontario à long terme.

  • Si le gouvernement fait des annonces comme de nouvelles réductions d’impôts, des initiatives de dépenses ou une combinaison des deux, la projection des indicateurs financiers du BRF se détériorerait[10].
  • L’Ontario est confronté à des pressions en matière de dépenses en immobilisations, notamment un arriéré de 16,8 milliards de dollars pour l’infrastructure en 2020, qui devrait atteindre 22,7 milliards de dollars d’ici 2029-2030, ainsi que l’impact du changement climatique qui augmentera le coût d’entretien de l’infrastructure de l’Ontario à mesure que les dangers climatiques deviendront extrêmes[11]. L’adaptation de l’infrastructure publique pour qu’elle résiste aux dangers climatiques nécessitera également des investissements importants. Pour combler ces lacunes en matière de financement de l’infrastructure, il faudra réaliser des dépenses en immobilisations supplémentaires et augmenter les niveaux d’emprunt et d’endettement de la province selon la projection actuelle du BRF[12].
  • Le BRF prévoit une augmentation graduelle des taux d’intérêt au cours de la période de projection, ce qui est conforme à la plupart des prévisionnistes économiques. Toutefois, si les taux d’intérêt augmentent de façon plus rapide et plus élevée que prévu, cela exercera une pression considérable sur les finances de l’Ontario – voir l’encadré 1 ci-dessous.

Encadré 1 : des taux d’intérêt plus élevés augmenteraient la vulnérabilité financière de la province

Un risque clé pesant sur les perspectives financières de l’Ontario est la direction future des taux d’intérêt, lesquels ont un effet sur les coûts d’emprunt. Pour évaluer comment des taux d’intérêt plus élevés que prévu affecteraient les finances de la province, le BRF a mis au point un scénario « intérêts élevés » où les coûts d’emprunt augmenteraient de 100 points de base au-dessus de la projection de référence d’ici le milieu des années 2020. Dans ce scénario, le rendement des obligations de l’Ontario de 10 ans est en moyenne de 4,8 % au cours de la période visée par les perspectives, soit davantage que la moyenne de 3,8 % incluse dans le scénario de référence.

Dette nette en proportion du PIB
(en pourcentage)

Intérêt sur la dette en proportion des revenus
(en pourcentage)

Dans le scénario « intérêts élevés », le BRF a déterminé que la dette nette de l’Ontario en proportion du PIB et l’intérêt sur la dette en proportion des revenus se détérioreraient considérablement, ce qui augmenterait la vulnérabilité financière de la province.

Dette nette en proportion du PIB

  • L’augmentation des coûts d’emprunt dans le scénario « intérêts élevés » entraîne un ratio dette nette-PIB de 48,5 % d’ici 2050-2051, soit 7,5 points de pourcentage au-dessus du scénario de référence du BRF qui était de 41 %.
Intérêt sur la dette en proportion du PIB

  • L’augmentation des coûts d’emprunt dans le scénario « intérêts élevés » entraîne une augmentation abrupte des intérêts relatifs au ratio dette-revenus qui atteindra 15,0 % d’ici 2050-2051, soit 4,6 points de pourcentage au-dessus du scénario de référence du BRF qui était de 10,4 %.

Sources : Comptes économiques de l’Ontario, Comptes publics de l’Ontario et BRF.

3 | Perspectives financières

Projections de dépenses

La pandémie de COVID-19 a entraîné une augmentation temporaire des dépenses publiques à court terme, passant de 18 % du PIB nominal en 2019-2020 à un maximum de 21 % en 2020-2021. Lorsque les dépenses temporaires liées à la pandémie de COVID-19 s’estomperont, le BRF prévoit que les dépenses totales en pourcentage du PIB diminueront pour atteindre 17 % en 2023-2024[13].

Pour le reste de la période de projection, la part des dépenses totales relativement au PIB devrait augmenter régulièrement pour atteindre environ 19 % en 2050-2051. Cette hausse est principalement attribuable à l’augmentation continue des dépenses en soins de santé qui devraient croître plus rapidement que l’économie. En revanche, les dépenses d’éducation et tous les autres programmes[14] diminueront en proportion du PIB au cours de la période de projection, conformément aux tendances historiques à long terme. D’ici les années 2040, la hausse des paiements d’intérêt sur la dette contribuera également à l’augmentation de la part du PIB des dépenses gouvernementales totales.

Graphique 3-1 : après la pandémie, les dépenses totales en proportion du PIB augmenteront lentement au cours de la période visée par les perspectives

Source : Analyse par le BRF des comptes publics, des budgets de l’Ontario, des Comptes économiques de l’Ontario ainsi que des renseignements fournis par le ministère des Finances.

Projection des dépenses du programme

La demande de services publics augmente généralement avec la croissance et le vieillissement de la population. Les salaires dans le secteur public et le coût de la prestation des biens et services publics augmenteront également avec la hausse des prix. Ces facteurs sous-jacents, y compris les taux moyens à long terme de bonification des programmes[15], exercent une pression à la hausse sur les dépenses de programmes prévues. Cependant, les politiques et les plans actuels[16] du gouvernement ont également une incidence sur les dépenses liées à ces programmes, qui pourraient ne pas répondre aux pressions sous-jacentes sur les coûts[17].

Les dépenses liées aux programmes ont augmenté à un taux annuel moyen de 3,8 % durant la période de 1992-1993 à 2019-2020[18]. D’après les perspectives du BRF d’une hausse de l’inflation, d’une croissance accrue de la population d’âge scolaire et des effets continus du vieillissement de la population, les dépenses liées aux programmes devraient augmenter légèrement plus rapidement, atteignant en moyenne 4,0 % au cours de la période de projection de 2020-2021 à 2050-2051.

Graphique 3-2 : la croissance des dépenses de programmes devrait être plus lente que par le passé

Source : Analyse par le BRF des comptes publics et des budgets de l’Ontario, ainsi que des renseignements fournis par le ministère des Finances.

Les dépenses du secteur de la santé devraient augmenter à un taux annuel moyen de 4,9 % par an, conformément aux tendances historiques. Alors que l’inflation dans le domaine de la santé se situerait à un niveau quelque peu supérieur à l’expérience historique, surtout au cours des deux prochaines années, la croissance démographique de l’Ontario ralentirait au cours de la projection. De plus, on prévoit que l’incidence du vieillissement de la population sur les dépenses en santé de l’Ontario suivrait l’expérience historique[19].

Les dépenses du secteur de l’éducation, quant à elles, augmenteraient à un taux annuel moyen de 3,3 % par an, légèrement plus rapidement que les tendances historiques. Cela est principalement dû à la croissance plus rapide qu’attendu de la population d’âge scolaire, au fur et à mesure que les enfants des écho-boomers[20] passeront par le système scolaire.

On prévoit que tous les « autres » programmes, qui incluent toutes les dépenses de programmes qui ne sont pas comptabilisées dans les secteurs de la santé et de l’éducation, augmenteront à un taux annuel moyen de 2,9 % par année, soit légèrement plus lentement que les taux historiques. Tandis qu’une augmentation légèrement plus modeste qu’historiquement pour l’inflation et la population est prévue, le BRF estime que la croissance des dépenses sera limitée par certains programmes et politiques, notamment le Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFEO) et divers programmes de subvention en matière d’énergie et d’électricité[21].

Dépenses en immobilisations

Les dépenses en immobilisations comprennent les fonds alloués à la construction de nouveaux biens, les dépenses de réparation des immobilisations pour entretenir le portefeuille de 265,6 milliards de dollars d’infrastructures provinciales existantes[22], ainsi que les transferts à des tiers. On s’attend à ce que les dépenses en immobilisations augmentent de 4,0 % par an au cours de la période de projection, ce qui est plus lent que les dépenses historiques[23], mais correspond à la croissance économique. Malgré le ralentissement de la croissance, les dépenses réelles en immobilisations par habitant continueront d’augmenter au cours de la période de projection.

Graphique 3-3 : on prévoit que la croissance des dépenses en immobilisations devrait légèrement ralentir par rapport aux taux historiques

* Les dépenses en immobilisations historiques avant 2010-2011 sont imputées à partir du Tableau : 36-10-0096-01.

Source : renseignements fournis par le ministère des Finances de l’Ontario, Statistique Canada et le BRF.

Projection des revenus

Depuis la récession de 2008-2009 jusqu’au début de la pandémie de COVID-19, les revenus provinciaux en proportion du PIB nominal étaient relativement stables, à environ 18 %. Au cours de l’exercice 2020‑2021, cette part a augmenté à 19 %, car les transferts liés à la pandémie et l’aide du gouvernement fédéral ont temporairement stimulé les revenus alors que l’activité économique diminuait.

Graphique 3-4 : les revenus en proportion du PIB devraient demeurer stables

Source : Comptes publics de l’Ontario, Budget de l’Ontario, Comptes économiques de l’Ontario et BRF.

Après cette augmentation temporaire, le BRF prévoit que les revenus en proportion du PIB diminueront à court terme, à mesure que l’activité économique se redressera et que les revenus temporaires liés à la COVID-19 disparaîtront. À long terme, le BRF prévoit que les revenus totaux resteront stables à 17 % du PIB[24], car les revenus augmentent à un taux annuel moyen de 3,9 % au cours de la période 2021-2022 à 2050‑2051, plus faible que l’expérience historique et reflétant la croissance plus lente des transferts fédéraux et des autres revenus[25].

Graphique 3-5 : la croissance des revenus devrait être plus lente que les taux historiques

Source : Comptes publics et budgets de l’Ontario, Statistique Canada et BRF.

Revenus fiscaux

Les revenus fiscaux totaux devraient croître à un taux annuel moyen de 4,0 %, ce qui est conforme à la projection économique du BRF qui prévoit une très forte croissance au cours des prochaines années, à mesure que l’économie ontarienne se remet de la pandémie[26]. Le rythme de croissance des revenus fiscaux ralentit au cours de la période post-pandémique, à mesure que la croissance économique ralentit.

Bien que les revenus fiscaux en proportion du PIB soient demeurés relativement stables à 12 % au cours de la période visée par les perspectives, les parts relatives des principales catégories de revenus fiscaux suivront leurs tendances historiques.

  • Les rentrées d’impôt sur le revenu des particuliers en proportion du PIB augmenteront légèrement au cours de la période de projection, en raison de la nature progressive du système d’impôt sur le revenu, la croissance des revenus poussant les contribuables vers des tranches d’imposition plus élevées.
  • Les revenus fiscaux des sociétés diminueront lentement en proportion du PIB, car les sociétés continuent à utiliser les préférences fiscales pour limiter les obligations fiscales, ce qui entraîne une croissance plus lente des revenus fiscaux des sociétés par rapport aux bénéfices des entreprises.
  • Les revenus de la taxe de vente devraient rester constants en proportion du PIB, car les taux de la taxe de vente restent inchangés.

Les autres revenus fiscaux diminueront en tant que part de l’activité économique, car les taxes basées sur le volume, telles que la taxe sur l’essence et la taxe sur les carburants, augmenteront plus lentement que les autres taxes basées sur le nominal.

Graphique 3-6 : les revenus fiscaux globaux en pourcentage du PIB seront stables au cours de la période visée par les perspectives

Source : Comptes publics et budgets de l’Ontario, Statistique Canada et BRF.

Revenus des transferts fédéraux

Les revenus des transferts fédéraux devraient croître à un taux annuel moyen de 3,1 %[27] à long terme, selon les accords fédéraux-provinciaux actuels. Le taux de croissance plus lent par rapport à l’historique reflète :

  • la politique du gouvernement fédéral visant à augmenter le Transfert canadien en matière de programmes sociaux de 3 % par année et à limiter les augmentations du Transfert canadien en matière de santé au taux de croissance du PIB nominal canadien à compter de 2017-2018[28];
  • l’hypothèse selon laquelle tous les autres transferts fédéraux augmenteront au même rythme que le PIB nominal de l’Ontario pendant la période de projection[29].

Autres revenus

Les autres revenus comprennent les revenus des entreprises commerciales du gouvernement de l’Ontario (y compris la Société des loteries et des jeux, la Société ontarienne du cannabis, la Régie des alcools et les entreprises d’électricité) ainsi que les revenus non fiscaux, tels que divers frais, la vente de biens et les redevances.

Les autres revenus devraient augmenter à un taux annuel moyen de 4,0 % au cours de la période de projection, sur la base des estimations du gouvernement concernant les revenus des entreprises publiques au cours des trois prochaines années[30] et des perspectives économiques du BRF. Le rythme de croissance est plus lent que le taux de 6,0 % enregistré au cours de l’histoire[31], mais il correspond globalement à la croissance économique prévue.

4 | Perspectives économiques

Perspectives économiques de l’Ontario

Bien que l’Ontario soit toujours aux prises avec la pandémie, l’économie a connu une forte reprise et on s’attend à une croissance record au cours de la période 2021-2023. Dans l’hypothèse que la propagation des variants de la COVID-19 soit maîtrisée, que toutes les mesures de distanciation sociale soient graduellement éliminées et que les chaînes d’approvisionnement soient rétablies, on prévoit que l’économie retrouve un taux de croissance plus normal à partir de 2024.

À long terme, le BRF prévoit que la croissance du PIB réel annuel moyen s’établira à 2,0 %, soit moins que la moyenne historique de 2,3 %. On prévoit que l’indice implicite du PIB, une mesure des prix à l’échelle de l’économie, augmentera à un taux annuel moyen de 1,9 %, soit légèrement plus que la croissance historique, ce qui concorde avec les tendances notées depuis le début des années 2000. En combinant les perspectives pour ces deux facteurs, on prévoit que le PIB nominal croîtra à un taux moyen annuel de 4,0 %, soit une croissance moins rapide que le taux de croissance moyen historique.

Graphique 4-1 : Déconstruction de la croissance du PIB de l’Ontario

Sources : Comptes économiques de l’Ontario et BRF.

La projection du BRF d’un ralentissement de la croissance économique se reflète dans les perspectives de chacune des composantes du PIB réel :

  • On prévoit que la consommation réelle (soit les dépenses, moins l’incidence de l’inflation sur les prix) augmentera à un taux moyen de 2,1 % par année en moyenne, tandis que les dépenses des ménages augmentent parallèlement avec l’augmentation du revenu réel au fil du temps.
  • On prévoit que l’investissement réel augmentera de 2,4 % par année en moyenne, ce qui reflète une reprise modeste de l’investissement des entreprises et une croissance modérée des dépenses en construction résidentielle, lesquelles suivent la croissance de la population dans les grandes lignes.
  • On prévoit que les importations et les exportations réelles augmenteront plus lentement au cours de la période de projection que par le passé, en raison du ralentissement prolongé de l’intégration du commerce mondial.

Graphique 4-2 : croissance des composantes du PIB réel en Ontario

* Tient compte de la consommation des ménages et des dépenses courantes du gouvernement.

**Tient compte de l’investissement résidentiel, de l’investissement des entreprises et des immobilisations du gouvernement.

Sources : Comptes économiques de l’Ontario et BRF.

On prévoit que les parts du revenu agrégé pour la main-d’œuvre et pour les entreprises demeureront généralement semblables à la distribution des revenus à l’échelle de l’économie qui prévalait avant la pandémie. Bien que les parts du revenu du PIB peuvent varier durant les cycles économiques, elles ont été généralement stables depuis le début des années 2000 jusqu’au début de la pandémie de COVID-19.

Hypothèses appuyant les perspectives économiques

Les perspectives économiques du BRF sont fondées sur des projections démographiques dans lesquelles la croissance de la population modérée et le vieillissement de la population ont entraîné un ralentissement de la croissance de la main-d’œuvre. On prévoit qu’au même moment, la croissance de la productivité sera modérée.

La croissance de la population de l’Ontario ralentira

La pandémie de COVID-19 a touché toutes les composantes démographiques composant la population de l’Ontario en 2020-21. Alors que les restrictions à la frontière sont levées et que les arriérés en matière d’immigration sont traités, on prévoit que la population totale augmentera plus rapidement en 2022 qu’avant la pandémie. Au cours des 30 prochaines années, on prévoit que la population de l’Ontario augmentera de 1,1 % par an en moyenne, comparativement à 1,2 % de 1992 à 2021.

Graphique 4-3 : la croissance de la population totale ralentira en Ontario

* Données provinciales à long terme du Tableau 36-10-0229-01 de Statistique Canada.

Source : Statistique Canada et BRF.

La croissance de la population peut survenir par l’augmentation naturelle (lorsque les naissances sont plus nombreuses que les décès) et la migration nette positive (lorsque l’immigration dépasse l’émigration). À plus long terme, la contribution des augmentations naturelles diminuera graduellement, au fur et à mesure que les écho-boomers atteindront l’âge de la retraite et que les baby-boomers commenceront à atteindre la fin de leur espérance de vie[32]. L’Ontario dépendra de plus en plus de la migration nette, particulièrement l’immigration internationale, afin de stimuler la croissance de la population future. On prévoit que la contribution de la migration nette à la croissance de la population augmentera pour passer de sa moyenne historique de 65 % à plus de 90 % d’ici 2050. D’ici 2050, on prévoit que l’Ontario comptera 20,6 millions d’habitants.

Graphique 4-4 : on prévoit que la migration nette soutiendra de plus en plus la croissance de la population en Ontario

Source : Statistique Canada et BRF.

On prévoit que l’Ontario présentera un vieillissement de sa pyramide démographique au cours de la période de projection. Au cours de la période visée par les perspectives, on prévoit que la population active de l’Ontario chutera pour passer de 67 % de la population totale en 2021, à 63 % en 2050, tandis que la cohorte des baby-boomers et de la génération X aura passé dans le contingent des personnes âgées[33]. On prévoit que la part des personnes âgées augmentera pour passer de 18 à 22 % au cours de cette période. On prévoit que la part des enfants de 14 ans ou moins demeurera stable, soit autour de 15 % de sa population.

Graphique 4-5 : la proportion des personnes âgées dans la population continuera d’augmenter

Source : Statistique Canada et BRF.

On prévoit que la croissance de la main‑d’œuvre de l’Ontario continuera de ralentir

La croissance de la main-d’œuvre en Ontario dépend de la croissance de la population en plus de la structure de la pyramide des âges de la population.

Depuis son sommet à la fin des années 1980, le taux global de participation au marché du travail en Ontario a généralement affiché une légère baisse, même si le taux de participation des travailleurs du groupe d’âge principal (âgés de 25 à 54 ans) est demeuré relativement inchangé au cours de la période visée. Ce déclin du taux global de participation s’explique largement par le vieillissement de la population, étant donné que les tendances en matière de participation au marché du travail tendent à chuter lorsque la main-d’œuvre avance en âge. Au cours de la période visée par les perspectives, le BRF prévoit que le taux global de participation au marché du travail de l’Ontario diminuera pour passer de 65 % en 2021 à 61 % d’ici 2050.

Graphique 4-6 : le taux global de participation au marché du travail de l’Ontario diminuera

Source : Statistique Canada et BRF.

La projection d’un ralentissement de la croissance de la population, associée à un taux global plus faible de participation au marché du travail, entraînera un affaiblissement de la croissance de la main‑d’œuvre de l’Ontario au cours de la période visée par les perspectives. On prévoit que la croissance de la main-d’œuvre s’établira en moyenne à 1,0 % par année au cours de la période visée par les perspectives, soit moins que le taux de 1,4 % affiché de 1982 à 2021. La faiblesse de la croissance de la main-d’œuvre est la principale raison pour laquelle les prévisions de croissance économique sont à la baisse au cours de la période visée par les perspectives, relativement aux prévisions passées.

Après les importantes pertes d’emploi survenues durant la pandémie, l’emploi a retrouvé les taux prépandémiques de 2021, bien que le rythme du rétablissement s’est avéré inégal d’une industrie à l’autre[34]. Tandis que l’économie continue à s’améliorer au cours des prochaines années, on prévoit que les gains d’emploi poursuivront leur hausse pour ralentir graduellement jusqu’à l’atteinte d’une croissance annuelle moyenne de 1,1 % au cours de la période visée par les perspectives. On prévoit que le taux de chômage annuel de l’Ontario connaîtra une tendance baissière vers les taux prépandémiques vers le milieu des années 2020, suivi d’une baisse constante pour se stabiliser autour d’une moyenne à long terme de 5,6 % durant les années 2040.

Graphique 4-7: On prévoit que la croissance de la main d’œuvre de l’Ontario ralentira

Sources : Comptes économiques de l’Ontario et BRF.

Graphique 4-8 : on prévoit que le taux de chômage de l’Ontario tendra à la baisse au cours de la période étudiée

Source : Statistique Canada et BRF.

La productivité de la main-d’œuvre de l’Ontario augmentera à un taux inférieur à la moyenne historique

La productivité de la main‑d’œuvre mesure l’efficacité avec laquelle les travailleurs d’une économie produisent des biens et des services; elle est un déterminant clé de la croissance économique dans les projections à long terme[35]. La croissance de la productivité de l’Ontario a ralenti, particulièrement depuis la fin des années 1990, ce qui reflète en partie le rendement relativement faible du secteur des exportations de la province, qui a fait face à une concurrence intense de la part des collectivités publiques à faible coût. Cela a contribué à une profonde modification structurelle de la composition de l’économie de la province, tandis que les emplois à productivité élevée dans le secteur manufacturier ont été remplacés par des emplois moins productifs dans le secteur des services[36].

Graphique 4‑9 : On prévoit que la productivité de la main-d’œuvre de l’Ontario augmentera à un taux inférieur à la moyenne historique

Source : Statistique Canada et BRF.

La projection du BRF repose sur l’hypothèse selon laquelle la productivité augmentera en moyenne de 0,9 % annuellement, ce qui concorde avec les perspectives à long terme faisant consensus chez les autres prévisionnistes. La prévision d’une croissance de la productivité relativement modérée au cours de la période visée par les perspectives est un contributeur clé de la projection d’un ralentissement de la croissance économique.

Les taux d’intérêt augmenteront à court terme puis se stabiliseront

À long terme, on suppose que les taux d’intérêt demeureront sous les rendements historiques moyens, ce qui reflète une croissance économique relativement modeste au cours de la période de projection, laquelle s’associe à la poursuite de la lutte contre l’inflation par les banques centrales[37]. On suppose que le rendement des obligations de 10 ans du gouvernement du Canada maintiendra un écart constant avec le rendement des obligations des obligations de 10 ans du gouvernement des États-Unis. On suppose que l’écart entre le rendement des obligations de 10 ans du gouvernement de l’Ontario et de celles du gouvernement du Canada s’établira à 0,5 point de pourcentage en moyenne au cours de la période de projection.

Graphique 4-10 : on prévoit que le rendement des obligations de 10 ans du gouvernement de l’Ontario et du Canada sera stable à long terme

Source : Statistique Canada et BRF.

Les hypothèses sur les principaux facteurs externes qui influencent l’économie de l’Ontario, notamment la croissance économique américaine, les taux d’intérêt, le taux de change Canada–É.-U. et le prix de l’énergie, sont présentées dans le Tableau 7-2 de l’Annexe A3.

Incertitude des projections économiques

Le rebond de la croissance économique en Ontario à la suite de la pandémie a été plus vigoureux que prévu, et on prévoit que le PIB réel dépassera les niveaux précédant la pandémie en 2022. Cependant, l’économie de l’Ontario fait face à plusieurs risques qui pourraient ralentir la reprise au cours des prochaines années.

Les problèmes courants, y compris les nouvelles éclosions de COVID-19, les difficultés touchant les chaînes d’approvisionnement et les pressions inflationnistes peuvent prolonger le fardeau pesant sur les ménages et les entreprises en raison de la perturbation des moyens d’existence et de l’augmentation des coûts. L’inégalité du rythme de la reprise dans les différents secteurs de l’économie pourrait également continuer tandis que la pandémie persiste. Dans plusieurs industries, l’emploi demeure bien en deçà des niveaux prépandémiques[38] et dans plusieurs secteurs, l’augmentation des salaires moyens n’a pas rattrapé l’inflation. La reprise des échanges, qui a été plus faible comparativement avec la reprise de la consommation des ménages et de l’investissement des entreprises, pourrait être attachée par le rapatriement des entreprises nord-américaines et d’éventuels différends commerciaux mondiaux.

En plus de ces risques, une projection démographique et économique sur 30 ans repose sur de nombreuses hypothèses et comporte une grande part d’incertitude. Bien que le Fonds monétaire international prévoie que les dommages persistants découlant de la pandémie de COVID-19 seront limités pour les économies avancées[39], des développements géopolitiques imprévus[40] et d’autres problèmes à long terme pourraient affecter les perspectives de l’Ontario.

Le changement climatique et les stratégies de lutte auront des effets importants et durables sur l’économie, les revenus, les revenus fiscaux et les dépenses. L’Ontario a subi des inondations et des tempêtes de verglas coûteuses par le passé et les dangers climatiques pourraient entraîner des conséquences encore plus sévères tandis que les températures et les précipitations extrêmes continuent d’augmenter[41]. La sévérité des impacts économiques et sociaux du changement climatique dépendra des efforts visant à limiter l’augmentation des températures moyennes mondiales comparativement aux niveaux préindustriels[42]. La projection actuelle du BRF suppose que le changement climatique n’aura pas une incidence significative à long terme sur l’économie de l’Ontario.

Les inégalités de revenus en Ontario ont augmenté depuis quarante ans, comme dans les autres provinces et les économies développées[43]. Bien que les mesures de soutien liées à la COVID-19 aient contribué à réduire l’inégalité des revenus durant la pandémie[44], on prévoit que la tendance à long terme d’augmentation des revenus et de l’inégalité de la richesse se poursuivra. Les recherches indiquent que cette tendance à long terme peut exercer une incidence négative sur le rythme et la persistance de la croissance économique[45].

La poursuite des progrès technologiques et le passage au numérique pourraient avoir une incidence sur la composition du marché du travail, tandis que bon nombre d’emplois seront automatisés ou deviendront inutiles et que de nouveaux emplois seront créés. On prévoit que les technologies numériques, qui ont été essentielles pour soutenir l’activité économique durant la pandémie[46], joueront un rôle de plus en plus prépondérant dans l’économie et appuieront la croissance de la productivité. On prévoit également que la prévalence des emplois atypiques augmentera, possiblement au détriment d’emplois permanents plus traditionnels. La modification de la composition du marché du travail pourrait entraver la croissance des revenus à long terme, tandis que les percées technologiques continueront d’avoir une incidence dramatique sur la composition industrielle future de l’Ontario.

5 | Annexe A1

Tableau 5-1 : Définitions de la viabilité financière selon divers organismes
Nom de l’organisme Définition
Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB) [Situation où] la dette publique n’augmente pas de manière continue en proportion de l’économie[47].
Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Capacité d’un État à maintenir les finances publiques dans une position crédible et fonctionnelle sur le long terme[48].
Fonds monétaire international (FMI) Une dette est jugée viable s’il est prévu que l’emprunteur sera en mesure de continuer d’assurer son service sauf forte correction peu probable du solde de ses revenus et dépenses[49].
Commission européenne Capacité d’un État à assurer la pérennité de ses dépenses courantes, de ses politiques fiscales et d’autres politiques connexes sans compromettre sa solvabilité, sans manquer à certains de ses engagements et en honorant les dépenses pour lesquelles il s’est engagé[50].
Parliamentary Budget Office (Australie) Capacité du gouvernement de maintenir les dispositions de sa politique financière à long terme, sans devoir recourir à des politiques de redressement d’envergure[51].
Tableau 5-2 : Sensibilité à certains facteurs du ratio dette nette-PIB et de l’intérêt sur la dette en 2050, toutes choses étant égales par ailleurs Remarque : ces effets sont statiques et ne tiennent pas compte d’éventuels effets de rétroaction économiques. Source : BRF.
Changement commençant en 2021-2022 Changement du ratio dette nette-PIB par rapport au scénario de référence en 2050-2051 Changement du ratio de l’intérêt sur la dette par rapport au scénario de référence en 2050-2051
Politique fiscale
Augmentation/diminution durable de 5 % des revenus provenant de l’impôt sur le revenu des particuliers (189 $ par contribuable en 2021-2022) au cours de la période de projection +/- 12,2 points de pourcentage +/- 2,9 points de pourcentage
Augmentation/diminution durable de 1 point de pourcentage du taux général d’impôt des sociétés au cours de la période de projection +/- 9,5 points de pourcentage +/- 2,2 points de pourcentage
Transferts fédéraux
Augmentation/diminution durable de 0,5 % de la croissance annuelle du transfert canadien en matière de santé au cours de la période de projection +/- 10,5 points de pourcentage +/- 2,6 points de pourcentage
Augmentation/diminution durable de 0,5 % de la croissance annuelle du transfert canadien dans les programmes sociaux au cours de la période de projection +/- 8,9 points de pourcentage +/- 2,1 points de pourcentage
Politiques de dépenses
Augmentation/diminution durable de 0,5 % du taux de croissance des dépenses de santé au cours de la période de projection +/- 15,6 points de pourcentage +/- 3,5 points de pourcentage

6 | Annexe A2

Tableau 6-1 : Perspectives financières du BRF Remarque : Dans son analyse des dépenses, le BRF utilise 2019-2020 comme année de référence afin de délimiter les taux de croissance des dépenses de programmes afin de réduire l’incidence des dépenses ponctuelles liées à la pandémie de COVID-19, laquelle entraîne un biais important dans les taux de croissance sous-jacents. Source : Comptes publics de l’Ontario, Budget de l’Ontario, Comptes économiques de l’Ontario et BRF.
Composante
(en pourcentage du PIB)
Chiffres réels (moyenne)
1991-1992 to
2020-2021
2021-2022 to
2050-2051
2024-2025 to
2030-2031
2031-2032 to
2040-2041
2041-2040 to
2050-2051
Revenus totaux 17,1 17,1 17,1 17,1 17,0
Revenus d’impôt 12,2 12,1 12,1 12,1 12,1
Impôt sur le revenu des particuliers 4,2 4,5 4,4 4,5 4,7
Impôt des sociétés 1,6 1,8 1,9 1,8 1,7
Taxe de vente harmonisée 2,9 3,3 3,2 3,3 3,3
Autres revenus fiscaux 3,4 2,5 2,6 2,5 2,3
Transfert de revenus 2,5 2,8 2,7 2,8 2,8
Autres revenus 2,4 2,2 2,3 2,2 2,2
Dépenses totales 18,4 18,0 17,5 17,8 18,4
Dépenses de programme 16,6 16,6 16,3 16,4 16,8
Santé 6,4 8,3 7,6 8,3 9,1
Ministère de l’Éducation 3,6 3,0 3,0 3,0 2,9
Autres dépenses de programme 6,6 5,3 5,7 5,2 4,7
Intérêt sur la dette publique 1,8 1,4 1,2 1,3 1,6
Excédent (déficit) -1,3 -1,2 -0,4 -0,7 -1,3
Dette nette 30,0 40,5 37,6 35,7 38,5
Solde primaire 0,5 0,2 0,9 0,6 0,3
ISD par rapport aux revenus 10,9 7,3 7,2 7,8 9,4

Méthodologie du BRF sur les dépenses de programmes

On suppose que les dépenses de programmes augmenteront parallèlement avec les déterminants de coûts sous-jacents, comme l’inflation et la croissance de la population, en plus des niveaux historiques de bonification des programmes[52]. Dans ce rapport, le BRF a cependant aussi comptabilisé les politiques et les plans[53] du gouvernement actuel sur la période à court terme allant de 2021-2022 à 2030-2031, laquelle peut ne pas correspondre entièrement avec ces pressions sous-jacentes au niveau des coûts.

Les tableaux suivants montrent les projections des dépenses du BRF pour les secteurs de la santé, de l’éducation et des « autres » programmes. Pour chaque secteur, la croissance des dépenses est ventilée selon ses principaux déterminants, notamment l’inflation, la croissance de la population, la bonification des programmes et l’incidence des politiques du gouvernement actuel.

Dépenses en soins de santé

On prévoit que les dépenses du secteur de la santé augmenteront à un taux annuel moyen de 5,0 % à court terme, soit légèrement plus que la moyenne historique de 4,9 %, en raison de l’augmentation soutenue du nombre de personnes âgées, ainsi que de la hausse de l’inflation et de la croissance de la population. On prévoit que les impacts politiques réduiront les dépenses annuelles moyennes du secteur de la santé de 0,2 % à court terme, en partie en raison d’augmentations inférieures à l’inflation de la rémunération des médecins et des travailleurs hospitaliers, qui sont légèrement compensées par une augmentation des dépenses prévues dans les foyers de soins de longue durée[54].

Tableau 6-2 : Composantes de la projection des dépenses en santé Remarque : les taux de croissance ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. La bonification historique et les incidences des politiques ne sont pas décomposées. Pour retirer l’incidence ponctuelle des dépenses liées à la COVID-19, 2019-2020 a été choisie comme année de référence pour la projection. Source : Analyse par le BRF des comptes publics, de l’Institut canadien d’information sur la santé, des budgets de l’Ontario ainsi que des renseignements fournis par le ministère des Finances.
Croissance moyenne
(en pourcentage)
Historique Projection
1992-1993
à
2019-2020
2020-2021
à
2030-2031
2031-2032
à
2050-2051
2020-2021
à
2050-2051
Inflation de la santé 2,2 2,5 2,2 2,3
Croissance de la population 1,2 1,3 1,0 1,1
Vieillissement de la population 0,7 0,8 0,7 0,7
Bonification 0,8 0,5 0,9 0,8
Incidence des politiques -0,2 0,0 0,0
Total 4,9 5,0 4,9 4,9

De 2031-2032 à 2050-2051, on prévoit que les dépenses du secteur de la santé augmenteront à un taux annuel moyen de 4,9 %, ce qui concorde avec la moyenne historique. Tandis qu’on prévoit que la croissance globale de la population ralentira légèrement durant les années 2030 et 2040, le BRF suppose que l’augmentation de la bonification des programmes compensera cette réduction de la pression budgétaire.

Dépenses en éducation

On prévoit que les dépenses du secteur de l’éducation augmenteront à un taux annuel moyen de 2,5 % à court terme, soit en deçà de la moyenne historique de 3,0 %. Tandis qu’on prévoit que la hausse de l’inflation et la croissance plus rapide de la population d’âge scolaire augmenteront les pressions budgétaires, on prévoit que l’incidence politique réduira de 0,9 % la croissance des dépenses annuelles moyennes, en partie en raison d’augmentations inférieures à l’inflation de la rémunération des travailleurs du secteur de l’éducation, en plus des changements aux ententes des partages des coûts avec les municipalités pour les paiements de transfert pour appuyer les services de garde d’enfants et le crédit d’impôt de l’Ontario pour l’accès aux services de garde d’enfants et l’allégement des dépenses[55].

Tableau 6-3 : Composantes de la projection des dépenses en éducation de la maternelle à la 12e année Remarque : les taux de croissance ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. La bonification historique et les incidences des politiques ne sont pas décomposées. Pour retirer l’incidence ponctuelle des dépenses liées à la COVID-19, 2019-2020 a été choisie comme année de référence pour la projection. Source : Analyse par le BRF des comptes publics et des budgets de l’Ontario, ainsi que des renseignements fournis par le ministère des Finances.
Croissance moyenne
(en pourcentage)
Historique Projection
1992-1393
à
2019-2020
2020-2021
à
2030-2031
2031-2032
à
2050-2051
2020-2021
à
2050-2051
Inflation 1,8 2,3 2,0 2,1
Croissance de la population d’âge scolaire 0,5 0,7 1,0 0,9
Bonification 0,8 0,4 0,7 0,6
Incidence des politiques -0,9 0,0 -0,3
Total 3,0 2,5 3,8 3,3

Au-delà du court terme, on prévoit que les dépenses du secteur de l’éducation augmenteront à un taux annuel moyen de 3,8 % durant les années 2030 et 2040, soit au-dessus de la moyenne historique. On prévoit que les pressions budgétaire durant cette période reposeront sur l’accélération de la croissance de la population d’âge scolaire, l’inflation et l’hypothèse selon laquelle la bonification des programmes augmentera à un taux similaire aux tendances historiques.

Dépenses de programmes du secteur « autres »[56]

On prévoit que le secteur « autres », qui inclut toutes les dépenses de programmes qui ne sont pas comptabilisées dans les secteurs de la santé et de l’éducation, augmentera à un taux annuel moyen de 2,7 % à court terme, soit en deçà de la moyenne historique de 3,2 %. Tandis qu’on prévoit que la hausse de l’inflation et la croissance de la population augmenteront les pressions budgétaires, le BRF estime que la croissance des dépenses sera limitée par certains politiques et programmes, notamment le Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFEO) et divers programmes de subvention en matière d’énergie et d’électricité[57].

Tableau 6-4 : Composantes de la projection de toutes les autres dépenses de programmes Remarque : les taux de croissance ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. La bonification historique et les incidences des politiques ne sont pas décomposées. Pour retirer l’incidence ponctuelle des dépenses liées à la COVID-19, 2019-2020 a été choisie comme année de référence pour la projection Source : Analyse par le BRF des comptes publics et des budgets de l’Ontario, ainsi que des renseignements fournis par le ministère des Finances.
Croissance moyenne
(en pourcentage)
Historique Projection
1992-1993
to
2019-2020
2020-2021
to
2030-2031
2031-2032
to
2050-2051
2020-2021
to
2050-2051
Inflation 1,8 2,3 2,0 2,1
Croissance de la population 1,2 1,3 1,0 1,1
Bonification 0,2 0,1 0,1 0,1
Incidence des politiques -0,9 -0,2 -0,4
Total 3,2 2,7 3,0 2,9

Au-delà du court terme, on prévoit que les dépenses du secteur « autres » augmenteront à un taux annuel moyen de 3,0 % durant les années 2030 et 2040. Bien qu’on prévoie que les pressions budgétaires découlant de l’inflation et de la population s’amenuisent pour se rapprocher graduellement niveaux historiques au cours de la période, on prévoit que l’augmentation de la bonification des programmes entraînera une hausse globale de la croissance des dépenses relativement aux années 2020, mais demeureront en deçà de la moyenne historique[58].

7 | Annexe A3

Tableau 7-1 : Résumé de la projection économique * Reflète la période à partir de laquelle la Banque du Canada a commencé à lutter contre l’inflation. ** Le consensus tient compte des prévisions du programme d’analyse politique et économique de l’Université de Toronto et du Conference Board du Canada. *** Les chiffres des finances de l’Ontario sont fondés sur le Rapport sur les perspectives économiques à long terme de l’Ontario, ministère des Finances de l’Ontario, 2020. Les perspectives économiques du rapport ne précisent pas la période de prévisions, et les projections économiques sont présentées en fonction de perspectives sur 20 ans après que la reprise suivant la pandémie de COVID-19 soit survenue. Source : Statistique Canada, Le Conference Board du Canada, l’Université de Toronto, le programme d’analyse politique et économique de l’Université de Toronto, le ministère des Finances de l’Ontario et le BRF.
Croissance moyenne
(en pourcentage)
Historique Projection
1992-2021* 2022-2030 2031-2040 2041-2050 2022-2040
PIB nominal
BRF 4,1 4,2 3,9 3,9 4,0
Moyenne du consensus** 4,3 3,9 - 4,1
Finances de l’Ontario*** - - - 3,9
Indice implicite du PIB
BRF 1,8 1,9 1,9 1,9 1,9
Moyenne du consensus 1,9 1,9 - 1,9
Finances de l’Ontario - - 1,8
États-Unis
BRF 2,3 2,2 2,0 2,0 2,1
Moyenne du consensus 2,3 2,0 - 2,2
Finances de l’Ontario - - - 2,0
Main-d’œuvre
BRF 1,2 1,1 1,0 1,0 1,0
Moyenne du consensus 1,1 1,0 - 1,0
Finances de l’Ontario - - - 0,9
Productivité de la main-d’œuvre
BRF 1,0 0,9 0,9 0,9 0,9
Moyenne du consensus 0,9 1,0 - 0,9
Finances de l’Ontario - - - 1,1
Emplois
BRF 1,3 1,3 1,0 1,0 1,2
Moyenne du consensus 1,4 1,0 - 1,2
Finances de l’Ontario - - - -
Taux de chômage
BRF 7,5 6,0 5,8 5,6 5,9
Moyenne du consensus 6,4 5,9 - 6,1
Finances de l’Ontario - - - -
Population
BRF 1,2 1,4 1,1 1,0 1,2
Moyenne du consensus 1,3 1,1 - 1,2
Finances de l’Ontario 1,5 1,1 - 1,2
Indice des prix à la consommation
BRF 1,9 2,1 2,0 2,0 2,1
Moyenne du consensus 2,1 2,0 - 2,0
Finances de l’Ontario - - - 2,0
Tableau 7-2 : Perspectives relatives aux principaux facteurs externes * Reflète la période à partir de laquelle la Banque du Canada a commencé à lutter contre l’inflation. Source : The US Congressional Budget Office, US Energy Information Agency, Statistique Canada, Le Conference Board du Canada, le programme d’analyse politique et économique de l’Université de Toronto, le ministère des Finances de l’Ontario et le BRF.
Croissance moyenne
(en pourcentage)
Historique Projection
1992-2021* 2022-2030 2031-2040 2041-2050 2022-2050
Croissance du PIB réel des É.-U.
(en pourcentage)
2,5 2,2 1,9 1,9 2,0
Taux de chômage aux É.-U. (en pourcentage) 5,9 4,1 4,2 4,1 4,1
Rendement des obligations de 10 ans des É.-U. (en pourcentage) 4,0 3,3 3,7 3,7 3,6
Gouvernement du Canada
Taux des bons du Trésor à 3 mois (en pourcentage)
2,7 2,1 2,3 2,3 2,2
Rendement des obligations de 10 ans du gouvernement du Canada (en pourcentage) 4,1 3,1 3,4 3,4 3,3
Rendement des obligations de 10 ans de l’Ontario (en pourcentage) 4,7 3,6 3,9 3,9 3,8
Prix du baril de pétrole brut West Texas Intermediate (en dollars américains) 50 74 103 148 109
Taux de change Canada–É.-U. (en cents américains) 80 79 78 78 78
Croissance du PIB réel du Canada (en pourcentage) 2,2 2,3 2,0 2,0 2,1

À propos de ce document

Établi en vertu de la Loi de 2013 sur le directeur de la responsabilité financière, le Bureau de la responsabilité financière (BRF) a pour mandat de fournir une analyse indépendante de la situation financière de la province, des tendances de l’économie provinciale et de toute autre question d’intérêt pour l’Assemblée législative de l’Ontario.

Le présent rapport a été préparé par Sabrina Afroz, Edward Crummey, Zohra Jamasi, Jay Park, Nicolas Rhodes et Matthew Stephenson sous la supervision de Paul Lewis, qui ont bénéficié de la contribution de Mavis Yang et Rebecca Luo. Des évaluateurs externes ont commenté des versions précédentes de ce rapport. Cependant, la participation d’évaluateurs externes n’implique aucunement leur responsabilité en ce qui concerne le rapport final, laquelle repose entièrement sur le BRF.

Le contenu de ce rapport est fondé sur les données disponibles au 20 janvier 2022. Les données utilisées dans ce rapport sont disponibles sur demande. Conformément au mandat du BRF visant à fournir à l’Assemblée législative de l’Ontario une analyse économique et financière indépendante, ce rapport ne renferme aucune recommandation.

Projections économiques et financières du BRF

Les projections économiques du BRF prévoient une croissance moyenne ou tendancielle à long terme. Ces projections ne se veulent pas une tentative de prédire les cycles économiques futurs, car ce sont des fluctuations cycliques normales qui surviennent dans toutes les économies.

Les projections financières du BRF sont fondées sur les politiques existantes et annoncées. Les projections du BRF concernant les revenus sont fondées sur une évaluation des perspectives pour l’économie de la province, le système et politiques fiscaux actuels, ainsi que les ententes fiscales fédérales-provinciales. Les projections des dépenses de programmes du BRF sont fondées sur les politiques du gouvernement actuelles et annoncées, ainsi que sur les perspectives relatives aux déterminants des coûts sous-jacents, notamment la démographie, l’inflation des prix ainsi que les taux moyens à long terme de bonification des programmes.

Tous les taux de croissance annuelle moyenne indiqués dans ce rapport sont calculés en utilisant comme référence la première année indiquée. « À court terme » désigne la période allant de 2020-2021 à 2030-2031 et « à long terme » désigne la période 2031-2032 à 2050-2051.


Descriptions graphiques

Graphique 2-1 : les excédents primaires de l’Ontario diminueront à long terme, car les dépenses de programmes augmentent plus rapidement que les revenus Retourner au graphique
Année Solde budgétaire primaire en proportion du PIB
(en pourcentage)
Historique 1981-1982 -0,4
1982-1983 -1,2
1983-1984 -0,7
1984-1985 -0,1
1985-1986 0,1
1986-1987 0,3
1987-1988 0,4
1988-1989 0,9
1989-1990 1,4
1990-1991 0,3
1991-1992 -2,3
1992-1993 -2,4
1993-1994 -1,3
1994-1995 -0,7
1995-1996 -0,1
1996-1997 0,5
1997-1998 1,3
1998-1999 1,8
1999-2000 2,8
2000-2001 2,8
2001-2002 2,2
2002-2003 2,1
2003-2004 0,5
2004-2005 1,4
2005-2006 1,7
2006-2007 1,9
2007-2008 1,5
2008-2009 1,0
2009-2010 -1,7
2010-2011 -1,1
2011-2012 -0,7
2012-2013 0,0
2013-2014 -0,1
2014-2015 0,0
2015-2016 0,8
2016-2017 1,2
2017-2018 1,0
2018-2019 0,6
2019-2020 0,4
2020-2021 -0,5
Projection 2021-2022 -0,4
2022-2023 0,5
2023-2024 0,9
2024-2025 0,8
2025-2026 0,8
2026-2027 0,8
2027-2028 0,9
2028-2029 0,9
2029-2030 0,9
2030-2031 0,9
2031-2032 0,8
2032-2033 0,8
2033-2034 0,7
2034-2035 0,7
2035-2036 0,7
2036-2037 0,6
2037-2038 0,6
2038-2039 0,5
2039-2040 0,5
2040-2041 0,4
2041-2042 0,4
2042-2043 0,3
2043-2044 0,3
2044-2045 0,3
2045-2046 0,3
2046-2047 0,2
2047-2048 0,2
2048-2049 0,2
2049-2050 0,2
2050-2051 0,2
Moyenne historique à long terme 0,4
Prévisions moyennes à long terme 0,6
Graphique 2-2 : selon les prévisions, l’Ontario ne devrait pas atteindre l’équilibre budgétaire à long terme Retourner au graphique
Année Solde budgétaire en proportion du PIB
(en pourcentage)
Historique 1981-1982 -1,3
1982-1983 -2,3
1983-1984 -2,0
1984-1985 -1,5
1985-1986 -1,3
1986-1987 -1,2
1987-1988 -1,1
1988-1989 -0,6
1989-1990 0,0
1990-1991 -1,1
1991-1992 -3,8
1992-1993 -4,2
1993-1994 -3,7
1994-1995 -3,2
1995-1996 -2,6
1996-1997 -2,0
1997-1998 -1,1
1998-1999 -0,5
1999-2000 0,2
2000-2001 0,4
2001-2002 0,0
2002-2003 0,1
2003-2004 -1,4
2004-2005 -0,4
2005-2006 0,0
2006-2007 0,3
2007-2008 0,0
2008-2009 -0,5
2009-2010 -3,2
2010-2011 -2,7
2011-2012 -2,3
2012-2013 -1,6
2013-2014 -1,7
2014-2015 -1,5
2015-2016 -0,7
2016-2017 -0,3
2017-2018 -0,4
2018-2019 -0,9
2019-2020 -1,0
2020-2021 -1,9
Projection 2021-2022 -1,6
2022-2023 -0,7
2023-2024 -0,3
2024-2025 -0,4
2025-2026 -0,4
2026-2027 -0,4
2027-2028 -0,4
2028-2029 -0,4
2029-2030 -0,4
2030-2031 -0,4
2031-2032 -0,4
2032-2033 -0,5
2033-2034 -0,6
2034-2035 -0,6
2035-2036 -0,7
2036-2037 -0,7
2037-2038 -0,8
2038-2039 -0,8
2039-2040 -0,9
2040-2041 -1,0
2041-2042 -1,1
2042-2043 -1,1
2043-2044 -1,2
2044-2045 -1,3
2045-2046 -1,3
2046-2047 -1,4
2047-2048 -1,4
2048-2049 -1,5
2049-2050 -1,5
2050-2051 -1,6
Moyenne historique à long terme -1,3
Prévisions moyennes à long terme -0,7
Graphique 2-3 : le ratio dette nette-PIB de l’Ontario en 2050‑2051 devrait être proche de la part actuelle Retourner au graphique
Année Dette nette en proportion du PIB
(en pourcentage)
Historique 1981-1982 10,4
1982-1983 12,1
1983-1984 12,8
1984-1985 12,9
1985-1986 14,9
1986-1987 14,8
1987-1988 14,4
1988-1989 13,6
1989-1990 12,5
1990-1991 13,4
1991-1992 17,1
1992-1993 21,1
1993-1994 26,6
1994-1995 28,3
1995-1996 30,1
1996-1997 31,2
1997-1998 30,5
1998-1999 29,4
1999-2000 32,1
2000-2001 29,3
2001-2002 28,2
2002-2003 26,8
2003-2004 27,5
2004-2005 26,8
2005-2006 27,8
2006-2007 27,1
2007-2008 26,6
2008-2009 27,8
2009-2010 32,3
2010-2011 34,5
2011-2012 36,6
2012-2013 38,2
2013-2014 39,7
2014-2015 40,5
2015-2016 40,3
2016-2017 39,7
2017-2018 39,3
2018-2019 39,4
2019-2020 39,6
2020-2021 43,9
Projection 2021-2022 41,0
2022-2023 39,8
2023-2024 39,0
2024-2025 38,6
2025-2026 38,3
2026-2027 37,9
2027-2028 37,6
2028-2029 37,2
2029-2030 36,8
2030-2031 36,5
2031-2032 36,2
2032-2033 35,9
2033-2034 35,7
2034-2035 35,6
2035-2036 35,5
2036-2037 35,4
2037-2038 35,5
2038-2039 35,6
2039-2040 35,7
2040-2041 36,0
2041-2042 36,3
2042-2043 36,7
2043-2044 37,1
2044-2045 37,5
2045-2046 38,0
2046-2047 38,6
2047-2048 39,2
2048-2049 39,8
2049-2050 40,4
2050-2051 41,0
Moyenne historique à long terme 27,2
Prévisions moyennes à long terme 36,2
Graphique 2-4 : l’intérêt sur la dette de l’Ontario en proportion des revenus devrait augmenter à long terme Retourner au graphique
Année Intérêt sur la dette en proportion des revenus
(en pourcentage)
Historique 1981-1982 6,0
1982-1983 7,3
1983-1984 8,7
1984-1985 9,2
1985-1986 9,5
1986-1987 9,7
1987-1988 9,6
1988-1989 9,1
1989-1990 8,2
1990-1991 7.7
1991-1992 8,8
1992-1993 10,8
1993-1994 13,9
1994-1995 14,5
1995-1996 14,6
1996-1997 14,8
1997-1998 14,2
1998-1999 14,3
1999-2000 15,5
2000-2001 15,0
2001-2002 14,2
2002-2003 12,9
2003-2004 12,9
2004-2005 11,1
2005-2006 9,7
2006-2007 8,9
2007-2008 8,4
2008-2009 8,7
2009-2010 8,9
2010-2011 8,8
2011-2012 9,1
2012-2013 9,0
2013-2014 9,1
2014-2015 8,9
2015-2016 8,5
2016-2017 8,3
2017-2018 7,9
2018-2019 8,1
2019-2020 8,0
2020-2021 7,4
Projection 2021-2022 7,3
2022-2023 7,1
2023-2024 6,9
2024-2025 6,9
2025-2026 7,1
2026-2027 7,2
2027-2028 7,3
2028-2029 7,3
2029-2030 7,4
2030-2031 7,4
2031-2032 7,5
2032-2033 7,5
2033-2034 7,6
2034-2035 7,7
2035-2036 7,8
2036-2037 7,9
2037-2038 8,0
2038-2039 8,1
2039-2040 8,3
2040-2041 8,4
2041-2042 8,6
2042-2043 8,7
2043-2044 8,9
2044-2045 9,1
2045-2046 9,3
2046-2047 9,5
2047-2048 9,7
2048-2049 10,0
2049-2050 10,2
2050-2051 10,4
Moyenne historique à long terme 10,3
Prévisions moyennes à long terme 7,8

Encadré 1 : des taux d’intérêt plus élevés augmenteraient la vulnérabilité financière de la province

Encadré 1 : dette nette en proportion du PIB (en pourcentage)
Année Historique Projection de base Scénario de taux élevés
1981-1982 10,4
1982-1983 12,1
1983-1984 12,8
1984-1985 12,9
1985-1986 14,9
1986-1987 14,8
1987-1988 14,4
1988-1989 13,6
1989-1990 12,5
1990-1991 13,4
1991-1992 17,1
1992-1993 21,1
1993-1994 26,6
1994-1995 28,3
1995-1996 30,1
1996-1997 31,2
1997-1998 30,5
1998-1999 29,4
1999-2000 32,1
2000-2001 15,0
2001-2002 28,2
2002-2003 26,8
2003-2004 27,5
2004-2005 26,8
2005-2006 27,8
2006-2007 27,1
2007-2008 26,6
2008-2009 27,8
2009-2010 32,3
2010-2011 34,5
2011-2012 36,6
2012-2013 38,2
2013-2014 39,7
2014-2015 40,5
2015-2016 40,3
2016-2017 39,7
2017-2018 39,3
2018-2019 39,4
2019-2020 39,6
2020-2021 43,9 43,9
2021-2022 41,0 41,0
2022-2023 39,8 39,8
2023-2024 39,0 39,0
2024-2025 38,6 38,6
2025-2026 38,3 38,3
2026-2027 37,9 38,0
2027-2028 37,6 37,7
2028-2029 37,2 37,4
2029-2030 36,8 37,2
2030-2031 36,5 37,0
2031-2032 36,2 36,8
2032-2033 35,9 36,7
2033-2034 35,7 36,8
2034-2035 35,6 36,9
2035-2036 35,5 37,0
2036-2037 35,4 37,2
2037-2038 35,5 37,6
2038-2039 35,6 38,0
2039-2040 35,7 38,4
2040-2041 36,0 39,0
2041-2042 36,3 39,7
2042-2043 36,7 40,4
2043-2044 37,1 41,3
2044-2045 37,5 42,1
2045-2046 38,0 43,1
2046-2047 38,6 44,1
2047-2048 39,2 45,1
2048-2049 39,8 46,2
2049-2050 40,4 47,3
2050-2051 41,0 48,5
Encadré 1 : intérêt sur la dette en proportion des revenus (en pourcentage) Retourner au graphique
Année Historique Projection de base Scénario de taux élevés
1981-1982 5,3
1982-1983 6,8
1983-1984 8,4
1984-1985 8,9
1985-1986 9,2
1986-1987 8,9
1987-1988 8,6
1988-1989 8,4
1989-1990 7,9
1990-1991 7,6
1991-1992 8,0
1992-1993 10,5
1993-1994 14,0
1994-1995 14,8
1995-1996 15,2
1996-1997 14,4
1997-1998 14,7
1998-1999 14,7
1999-2000 16,8
2000-2001 15,0
2001-2002 13,5
2002-2003 12,8
2003-2004 12,1
2004-2005 11,1
2005-2006 10,3
2006-2007 9,4
2007-2008 8,9
2008-2009 9,2
2009-2010 9,5
2010-2011 8,8
2011-2012 9,1
2012-2013 9,0
2013-2014 9,1
2014-2015 8,9
2015-2016 8,5
2016-2017 8,3
2017-2018 7,9
2018-2019 8,1
2019-2020 8,0
2020-2021 7,4
2021-2022 7,3 7,3
2022-2023 7,1 7,1
2023-2024 6,9 6,9
2024-2025 6,9 6,9
2025-2026 7,1 7,1
2026-2027 7,2 7,4
2027-2028 7,3 7,7
2028-2029 7,3 7,9
2029-2030 7,4 8,1
2030-2031 7,4 8,4
2031-2032 7,5 8,6
2032-2033 7,5 8,8
2033-2034 7,6 9,0
2034-2035 7,7 9,3
2035-2036 7,8 9,5
2036-2037 7,9 9,8
2037-2038 8,0 10,1
2038-2039 8,1 10,4
2039-2040 8,3 10,7
2040-2041 8,4 11,0
2041-2042 8,6 11,4
2042-2043 8,7 11,7
2043-2044 8,9 12,1
2044-2045 9,1 12,5
2045-2046 9,3 12,9
2046-2047 9,5 13,3
2047-2048 9,7 13,7
2048-2049 10,0 14,1
2049-2050 10,2 14,6
2050-2051 10,4 15,0
Graphique 3-1 : après la pandémie, les dépenses totales en proportion du PIB augmenteront lentement au cours de la période visée par les perspectives Retourner au graphique
Année Proportion du PIB (en pourcentage)
Dépenses totales Dépenses de programmes Santé Éducation Toutes les autres dépenses de programmes Intérêt sur la dette
Historique 1991-1992 20,2 18,8 5,8 4,7 8,2 1,5
1992-1993 21,0 19,2 5,8 4,9 8,5 1,8
1993-1994 20,7 18,3 5,8 4,7 7,8 2,4
1994-1995 20,0 17,6 5,6 4,2 7,8 2,4
1995-1996 19,7 17,2 5,3 4,1 7,9 2,5
1996-1997 18,7 16,2 5,4 3,6 7,2 2,5
1997-1998 17,7 15,3 5,1 3,5 6,7 2,4
1998-1999 16,7 14,4 5,1 3,3 6,0 2,3
1999-2000 16,8 14,2 5,3 3,1 5,8 2,6
2000-2001 15,5 13,1 5,1 2,7 5,3 2,4
2001-2002 15,5 13,3 5,1 2,7 5,4 2,2
2002-2003 15,0 13,0 5,3 2,8 5,0 2,0
2003-2004 16,0 14,1 5,7 2,9 5,5 1,9
2004-2005 16,1 14,4 5,9 3,0 5,5 1,8
2005-2006 17,2 15,5 6,3 3,3 5,9 1,7
2006-2007 17,4 15,8 6,6 3,3 5,9 1,6
2007-2008 18,2 16,7 6,8 3,3 6,5 1,5
2008-2009 17,5 16,0 7,2 3,5 5,3 1,5
2009-2010 20,4 18,8 7,7 3,8 7,4 1,5
2010-2011 20,7 19,1 7,5 3,8 7,8 1,6
2011-2012 20,0 18,4 7,6 3,8 7,0 1,6
2012-2013 19,2 17,6 7,5 3,5 6,6 1,6
2013-2014 19,3 17,7 7,6 3,7 6,4 1,6
2014-2015 18,9 17,4 7,5 3,7 6,2 1,5
2015-2016 18,6 17,1 7,3 3,6 6,2 1,5
2016-2017 18,1 16,6 7,1 3,6 6,0 1,5
2017-2018 18,7 17,3 7,2 3,5 6,6 1,4
2018-2019 18,7 17,3 7,2 3,5 6,6 1,4
2019-2020 18,5 17,1 7,1 3,6 6,4 1,4
2020-2021 20,9 19,5 8,0 3,8 7,7 1,4
Projection 2021-2022 19,3 18,0 7,9 3,4 6,6 1,3
2022-2023 17,8 16,5 7,2 3,2 6,1 1,2
2023-2024 17,4 16,2 7,2 3,1 5,9 1,2
2024-2025 17,5 16,3 7,3 3,1 5,9 1,2
2025-2026 17,6 16,4 7,4 3,1 5,9 1,2
2026-2027 17,5 16,3 7,5 3,0 5,8 1,2
2027-2028 17,5 16,3 7,6 3,0 5,7 1,2
2028-2029 17,5 16,2 7,6 3,0 5,6 1,3
2029-2030 17,5 16,2 7,7 3,0 5,5 1,3
2030-2031 17,5 16,2 7,8 3,0 5,5 1,3
2031-2032 17,6 16,3 7,9 3,0 5,4 1,3
2032-2033 17,6 16,3 8,0 3,0 5,4 1,3
2033-2034 17,7 16,4 8,1 3,0 5,3 1,3
2034-2035 17,7 16,4 8,2 3,0 5,3 1,3
2035-2036 17,7 16,4 8,3 3,0 5,2 1,3
2036-2037 17,8 16,4 8,4 3,0 5,1 1,3
2037-2038 17,8 16,5 8,5 3,0 5,1 1,4
2038-2039 17,9 16,5 8,6 3,0 5,0 1,4
2039-2040 18,0 16,6 8,7 3,0 5,0 1,4
2040-2041 18,1 16,6 8,7 2,9 4,9 1,4
2041-2042 18,1 16,7 8,8 2,9 4,9 1,5
2042-2043 18,2 16,7 8,9 2,9 4,9 1,5
2043-2044 18,3 16,7 9,0 2,9 4,8 1,5
2044-2045 18,3 16,8 9,0 2,9 4,8 1,6
2045-2046 18,4 16,8 9,1 2,9 4,8 1,6
2046-2047 18,4 16,8 9,2 2,9 4,7 1,6
2047-2048 18,5 16,8 9,2 2,9 4,7 1,7
2048-2049 18,5 16,8 9,3 2,9 4,6 1,7
2049-2050 18,6 16,8 9,3 2,9 4,6 1,7
2050-2051 18,6 16,8 9,4 2,9 4,6 1,8
Graphique 3-2 : la croissance des dépenses de programmes devrait être plus lente que par le passé Retourner au graphique
Croissance annuelle moyenne (en pourcentage)
Taux historique (1992-1993 à 2019-2020) Projection (2020-2021 à 2050-2051)
Dépenses totales 3,8 4,0
Santé 4,9 4,9
Éducation 3,0 3,3
Tous les autres programmes : 3,2 2,9
Graphique 3-3 : on prévoit que la croissance des dépenses en immobilisations devrait légèrement ralentir par rapport aux taux historiques
Croissance annuelle moyenne (en pourcentage)
Taux historique (1992-1993 à 2020-2021) Projection (2021-2022 à 2050-2051)
Dépenses en immobilisations 5,1 4,0
Retourner au graphique
Année Dépenses en immobilisations réelles par habitant (en dollars de 2021)
Taux historique (1992-1993 à 2020-2021) Projection (2020-2021 à 2050-2051)
1981-1982 275
1982-1983 292
1983-1984 267
1984-1985 274
1985-1986 276
1986-1987 268
1987-1988 307
1988-1989 331
1989-1990 318
1990-1991 337
1991-1992 337
1992-1993 301
1993-1994 283
1994-1995 317
1995-1996 324
1996-1997 333
1997-1998 312
1998-1999 295
1999-2000 333
2000-2001 384
2001-2002 410
2002-2003 433
2003-2004 463
2004-2005 469
2005-2006 495
2006-2007 498
2007-2008 530
2008-2009 525
2009-2010 601
2010-2011 708
2011-2012 693
2012-2013 723
2013-2014 621
2014-2015 652
2015-2016 625
2016-2017 558
2017-2018 666
2018-2019 680
2019-2020 608
2020-2021 596
2021-2022 701
2022-2023 699
2023-2024 651
2024-2025 613
2025-2026 615
2026-2027 618
2027-2028 622
2028-2029 626
2029-2030 630
2030-2031 633
2031-2032 638
2032-2033 643
2033-2034 648
2034-2035 653
2035-2036 658
2036-2037 663
2037-2038 669
2038-2039 674
2039-2040 680
2040-2041 685
2041-2042 691
2042-2043 697
2043-2044 703
2044-2045 709
2045-2046 715
2046-2047 721
2047-2048 727
2048-2049 733
2049-2050 740
2050-2051 747
Graphique 3-4 : les revenus en proportion du PIB devraient demeurer stables Retourner au graphique
Année Proportion du PIB (en pourcentage)
Revenus totaux Revenus fiscaux Transferts fédéraux Autres revenus
Historique
1981-1982 15,2 10,5 2,5 2,2
1982-1983 15,3 10,7 2,4 2,3
1983-1984 15,2 10,4 2,7 2,2
1984-1985 14,9 10,2 2,6 2,2
1985-1986 15,1 10,6 2,4 2,1
1986-1987 15,5 11,1 2,3 2,1
1987-1988 15,4 11,3 2,2 2,0
1988-1989 16,0 12,1 2,0 1,9
1989-1990 16,4 12,8 1,9 1,7
1990-1991 17,0 13,8 2,0 1,2
1991-1992 16,5 13,0 2,2 1,3
1992-1993 16,7 12,7 2,6 1,4
1993-1994 17,0 13,3 2,3 1,3
1994-1995 16,8 13,2 2,4 1,2
1995-1996 17,1 13,2 2,3 1,6
1996-1997 16,7 13,4 1,7 1,6
1997-1998 16,6 13,5 1,4 1,7
1998-1999 16,2 12,8 1,2 2,2
1999-2000 16,9 12,6 1,4 2,9
2000-2001 16,0 12,2 1,4 2,4
2001-2002 15,4 11,5 1,7 2,3
2002-2003 15,1 11,2 1,8 2,1
2003-2004 14,6 10,8 1,9 1,8
2004-2005 15,8 11,7 2,2 1,9
2005-2006 17,2 11,9 2,4 2,9
2006-2007 17,7 12,3 2,4 3,0
2007-2008 18,2 12,5 2,8 2,9
2008-2009 17,0 11,4 2,8 2,8
2009-2010 17,1 10,9 3,2 3,0
2010-2011 18,0 11,3 3,7 3,0
2011-2012 17,6 11,4 3,2 2,9
2012-2013 17,7 11,7 3,2 2,8
2013-2014 17,7 11,5 3,2 2,9
2014-2015 17,4 11,3 3,0 3,0
2015-2016 17,9 12,1 3,0 2,8
2016-2017 17,8 11,9 3,1 2,8
2017-2018 18,3 12,1 3,0 3,2
2018-2019 17,9 12,3 2,9 2,7
2019-2020 17,5 12,1 2,8 2,5
2020-2021 19,0 12,8 3,9 2,3
Projection 2021-2022 17,6 12,5 3,0 2,2
2022-2023 17,1 12,2 2,6 2,2
2023-2024 17,1 12,2 2,6 2,3
2024-2025 17,1 12,2 2,7 2,3
2025-2026 17,1 12,2 2,7 2,3
2026-2027 17,1 12,1 2,7 2,3
2027-2028 17,1 12,1 2,7 2,3
2028-2029 17,1 12,1 2,7 2,3
2029-2030 17,1 12,1 2,7 2,3
2030-2031 17,1 12,1 2,8 2,3
2031-2032 17,1 12,1 2,8 2,2
2032-2033 17,1 12,1 2,8 2,2
2033-2034 17,1 12,1 2,8 2,2
2034-2035 17,1 12,1 2,8 2,2
2035-2036 17,1 12,1 2,8 2,2
2036-2037 17,1 12,1 2,8 2,2
2037-2038 17,1 12,1 2,8 2,2
2038-2039 17,1 12,1 2,8 2,2
2039-2040 17,1 12,1 2,8 2,2
2040-2041 17,1 12,1 2,8 2,2
2041-2042 17,1 12,1 2,8 2,2
2042-2043 17,1 12,1 2,8 2,2
2043-2044 17,0 12,1 2,8 2,2
2044-2045 17,0 12,1 2,8 2,2
2045-2046 17,0 12,1 2,8 2,2
2046-2047 17,0 12,1 2,8 2,2
2047-2048 17,0 12,1 2,8 2,2
2048-2049 17,0 12,1 2,8 2,2
2049-2050 17,0 12,1 2,8 2,2
2050-2051 17,0 12,1 2,8 2,2
Graphique 3-5 : la croissance des revenus devrait être plus lente que les taux historiques Retourner au graphique
Croissance annuelle moyenne (en pourcentage)
Taux historique (1992-1993 à 2020-2021) Projection (2021-2022 à 2050-2051)
Revenus totaux 4,4 3,9
Revenus fiscaux 3,8 4,0
Transferts fédéraux 6,0 3,1
Autres revenus 6,0 4,0
Graphique 3-6 : les revenus fiscaux globaux en pourcentage du PIB seront stables au cours de la période visée par les perspectives Retourner au graphique
Année Proportion du PIB (en pourcentage)
Revenus fiscaux Impôt sur le revenu des particuliers Impôt des sociétés Taxe de vente Autres revenus fiscaux
Historique 1981-1982 10,5 3,7 1,3 2,2 3,3
1982-1983 10,7 4,2 1,0 2,4 3,1
1983-1984 10,4 3,8 1,0 2,5 3,1
1984-1985 10,2 3,6 1,3 2,5 2,8
1985-1986 10,6 3,7 1,3 2,6 3,0
1986-1987 11,1 4,0 1,5 2,6 2,9
1987-1988 11,3 4,2 1,5 2,7 2,9
1988-1989 12,1 4,5 1,6 3,0 3,0
1989-1990 12,8 4,8 1,7 3,0 3,4
1990-1991 13,8 5,4 1,3 2,8 4,3
1991-1992 13,0 4,7 1,1 2,6 4,5
1992-1993 12,7 4,6 0,9 2,5 4,7
1993-1994 13,3 4,9 1,1 2,7 4,7
1994-1995 13,2 4,9 1,4 2,8 4,2
1995-1996 13,2 4,9 1,5 2,7 4,0
1996-1997 13,4 5,0 1,7 2,8 4,0
1997-1998 13,5 4,7 2,0 2,9 3,9
1998-1999 12,8 4,7 1,9 2,9 3,3
1999-2000 12,6 4,4 2,0 3,0 3,2
2000-2001 12,2 4,2 2,1 3,0 3,0
2001-2002 11,5 4,3 1,5 2,9 2,9
2002-2003 11,2 3,9 1,6 2,8 3,0
2003-2004 10,8 3,8 1,4 2,7 3,0
2004-2005 11,7 3,8 1,9 2,7 3,2
2005-2006 11,9 4,0 1,9 2,7 3,3
2006-2007 12,3 4,3 2,0 2,8 3,3
2007-2008 12,5 4,2 2,2 2,8 3,3
2008-2009 11,4 4,2 1,2 2,8 3,2
2009-2010 10,9 3,9 1,0 2,9 3,1
2010-2011 11,3 3,8 1,4 3,0 3,2
2011-2012 11,4 3,7 1,5 3,1 3,2
2012-2013 11,7 3,8 1,8 3,1 3,1
2013-2014 11,5 3,9 1,6 2,9 3,0
2014-2015 11,3 4,0 1,3 3,0 3,0
2015-2016 12,1 4,1 1,5 3,1 3,4
2016-2017 11,9 3,9 1,9 3,1 3,0
2017-2018 12,1 4,0 1,9 3,1 3,1
2018-2019 12,3 4,1 1,9 3,2 3,0
2019-2020 12,1 4,2 1,7 3,2 3,0
2020-2021 12,8 4,7 2,1 3,1 3,0
Projection 2021-2022 12,5 4,4 2,0 3,2 2,9
2022-2023 12,2 4,3 1,9 3,2 2,7
2023-2024 12,2 4,3 1,9 3,2 2,7
2024-2025 12,2 4,3 1,9 3,2 2,7
2025-2026 12,2 4,4 1,9 3,2 2,7
2026-2027 12,1 4,4 1,9 3,2 2,6
2027-2028 12,1 4,4 1,9 3,2 2,6
2028-2029 12,1 4,4 1,9 3,2 2,6
2029-2030 12,1 4,4 1,8 3,3 2,6
2030-2031 12,1 4,4 1,8 3,3 2,6
2031-2032 12,1 4,5 1,8 3,3 2,5
2032-2033 12,1 4,5 1,8 3,3 2,5
2033-2034 12,1 4,5 1,8 3,3 2,5
2034-2035 12,1 4,5 1,8 3,3 2,5
2035-2036 12,1 4,5 1,8 3,3 2,5
2036-2037 12,1 4,5 1,8 3,3 2,5
2037-2038 12,1 4,6 1,8 3,3 2,4
2038-2039 12,1 4,6 1,8 3,3 2,4
2039-2040 12,1 4,6 1,8 3,3 2,4
2040-2041 12,1 4,6 1,8 3,3 2,4
2041-2042 12,1 4,6 1,8 3,3 2,4
2042-2043 12,1 4,6 1,8 3,3 2,4
2043-2044 12,1 4,7 1,8 3,3 2,3
2044-2045 12,1 4,7 1,7 3,3 2,3
2045-2046 12,1 4,7 1,7 3,3 2,3
2046-2047 12,1 4,7 1,7 3,3 2,3
2047-2048 12,1 4,7 1,7 3,3 2,3
2048-2049 12,1 4,8 1,7 3,3 2,3
2049-2050 12,1 4,8 1,7 3,3 2,3
2050-2051 12,1 4,8 1,7 3,3 2,3
Graphique 4-1 : déconstruction de la croissance du PIB de l’Ontario Retourner au graphique
Croissance (en pourcentage)
Historique (1992-2021) Projection (2022-2050)
PIB réel 2,3 2,0
Indice implicite du PIB 1,8 1,9
PIB nominal 4,1 4,0
Graphique 4-2 : croissance des composantes du PIB réel en Ontario Retourner au graphique
Croissance annuelle moyenne (en pourcentage)
Historique (1992-2021) Projection (2022-2050)
PIB réel 2,3 2,1
Consommation 2,3 2,1
Investissement 3,0 2,4
Exportations 2,7 2,1
Importations 3,2 2,1
Graphique 4-3 : la croissance de la population totale ralentira en Ontario Retourner au graphique
Année Croissance annuelle de la population totale
(en pourcentage)
Historique à long terme 1930 1,6
1931 1,4
1932 1,2
1933 1,1
1934 0,9
1935 0,9
1936 0,9
1937 0,9
1938 1,0
1939 1,0
1940 1,1
1941 1,1
1942 2,5
1943 0,8
1944 1,2
1945 0,9
1946 2,3
1947 2,0
1948 2,4
1949 2,4
1950 2,1
1951 2,8
1952 4,4
1953 3,2
1954 3,5
1955 2,9
1956 2,7
1957 4,5
1958 2,9
1959 2,6
1960 2,4
1961 2,0
1962 1,8
1963 2,1
1964 2,3
1965 2,4
1966 2,6
1967 2,4
1968 1,9
1969 1,7
1970 2,3
1971 3,7
1972 1,5
1973 1,4
1974 1,6
1975 1,4
1976 1,1
1977 1,1
1978 1,0
1979 0,8
1980 1,0
1981 0,8
1982 1,2
1983 1,3
1984 1,4
1985 1,4
1986 1,5
1987 2,1
1988 2,1
1989 2,7
1990 1,9
1991 1,3
Historique 1992 1,4
1993 1,1
1994 1,2
1995 1,2
1996 1,2
1997 1,3
1998 1,2
1999 1,2
2000 1,6
2001 1,8
2002 1,7
2003 1,2
2004 1,2
2005 1,1
2006 1,1
2007 0,8
2008 0,9
2009 0,9
2010 1,1
2011 1,0
2012 1,0
2013 0,9
2014 0,8
2015 0,7
2016 1,2
2017 1,4
2018 1,7
2019 1,6
2020 1,4
2021 0,5
Projection 2022 2,0
2023 1,6
2024 1,5
2025 1,4
2026 1,3
2027 1,2
2028 1,2
2029 1,1
2030 1,1
2031 1,1
2032 1,1
2033 1,1
2034 1,1
2035 1,1
2036 1,1
2037 1,1
2038 1,1
2039 1,0
2040 1,0
2041 1,0
2042 1,0
2043 1,0
2044 1,0
2045 1,0
2046 1,0
2047 1,0
2048 1,0
2049 1,0
2050 1,0
Graphique 4-4 : on prévoit que la migration nette soutiendra de plus en plus la croissance de la population en Ontario Retourner au graphique
Année Variation de la population (en milliers)
Variation de la population découlant de l’augmentation naturelle Variation de la population découlant de la migration nette
Historique 1982 61,9 57,5
1983 63,9 64,1
1984 65,4 61,9
1985 66,3 76,3
1986 67,5 130,9
1987 65,4 133,0
1988 71,2 191,3
1989 78,8 111,5
1990 79,1 55,2
1991 78,5 74,5
1992 74,1 55,8
1993 69,8 71,3
1994 69,1 73,9
1995 65,4 78,2
1996 55,9 91,1
1997 53,1 87,4
1998 50,5 90,6
1999 49,9 130,9
2000 46,6 170,0
2001 48,0 151,9
2002 45,8 108,3
2003 48,7 100,9
2004 47,5 93,0
2005 50,0 88,8
2006 50,2 74,6
2007 53,0 87,6
2008 52,0 84,6
2009 52,2 107,1
2010 48,3 97,8
2011 52,1 89,3
2012 47,5 84,7
2013 45,8 73,1
2014 42,3 59,4
2015 42,8 135,9
2016 38,9 155,9
2017 34,2 204,3
2018 34,1 201,9
2019 28,2 172,8
2020 20,0 60,6
2021 30,1 273,2
Projection 2022 30,9 205,3
2023 30,4 194,0
2024 30,1 183,8
2025 30,0 176,7
2026 29,8 166,7
2027 29,6 156,6
2028 29,3 157,7
2029 28,9 158,7
2030 28,5 159,8
2031 27,9 160,9
2032 27,3 162,0
2033 26,7 163,1
2034 25,9 164,3
2035 25,1 165,4
2036 24,3 166,6
2037 23,4 167,8
2038 22,5 169,0
2039 21,7 170,2
2040 20,9 171,4
2041 20,1 172,7
2042 19,4 173,9
2043 18,9 175,2
2044 18,4 176,4
2045 18,0 177,7
2046 17,6 179,0
2047 17,3 180,3
2048 16,9 181,6
2049 16,4 182,9
2050 16,0 184,2
Graphique 4-5 : la proportion des personnes âgées dans la population continuera d’augmenter Retourner au graphique
Année Proportion de la population (en pourcentage)
14 ans et moins 15 à 64 ans 65 ans et plus
Historique 1981 21,6 68,5 9,9
1982 21,3 68,7 10,1
1983 21,0 68,8 10,1
1984 20,8 69,0 10,3
1985 20,5 69,0 10,5
1986 20,3 69,1 10,7
1987 20,2 68,9 10,9
1988 20,1 68,8 11,0
1989 20,1 68,7 11,2
1990 20,1 68,5 11,3
1991 20,2 68,3 11,5
1992 20,3 68,0 11,7
1993 20,4 67,7 11,9
1994 20,4 67,6 12,0
1995 20,4 67,5 12,1
1996 20,3 67,4 12,2
1997 20,2 67,5 12,3
1998 20,1 67,5 12,4
1999 19,9 67,7 12,5
2000 19,6 67,9 12,5
2001 19,4 68,1 12,5
2002 19,1 68,4 12,6
2003 18,8 68,6 12,7
2004 18,5 68,8 12,8
2005 18,1 69,0 12,9
2006 17,8 69,2 13,0
2007 17,5 69,2 13,2
2008 17,3 69,2 13,5
2009 17,1 69,2 13,7
2010 16,8 69,2 14,0
2011 16,6 69,1 14,2
2012 16,5 68,8 14,7
2013 16,4 68,5 15,2
2014 16,3 68,1 15,6
2015 16,2 67,8 16,0
2016 16,1 67,6 16,3
2017 16,0 67,4 16,6
2018 15,8 67,3 16,9
2019 15,6 67,1 17,3
2020 15,5 66,9 17,6
2021 15,3 66,6 18,1
Projection 2022 15,1 66,5 18,4
2023 15,0 66,3 18,7
2024 14,9 66,1 19,1
2025 14,8 65,8 19,4
2026 14,8 65,4 19,8
2027 14,7 65,1 20,2
2028 14,7 64,7 20,6
2029 14,7 64,3 21,0
2030 14,7 64,0 21,4
2031 14,7 63,7 21,6
2032 14,7 63,5 21,8
2033 14,7 63,4 21,9
2034 14,7 63,2 22,1
2035 14,7 63,1 22,2
2036 14,7 63,0 22,3
2037 14,7 62,9 22,4
2038 14,7 62,9 22,4
2039 14,7 62,9 22,4
2040 14,7 62,9 22,4
2041 14,7 62,9 22,4
2042 14,7 62,9 22,4
2043 14,7 62,9 22,4
2044 14,7 63,0 22,3
2045 14,7 63,0 22,3
2046 14,7 63,0 22,3
2047 14,7 63,0 22,3
2048 14,7 63,0 22,3
2049 14,7 63,0 22,3
2050 14,7 63,0 22,3
Graphique 4-6 : le taux global de participation au marché du travail de l’Ontario diminuera Retourner au graphique
Année Taux de participation (en pourcentage)
15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 à 64 ans Tous les âges
(15 ans et plus)
Projection 1981 67,7 72,1 81,8 8,6
1982 67,5 71,0 82,1 8,6
1983 67,6 71,2 82,9 7,8
1984 67,8 71,8 83,2 7,8
1985 68,4 72,3 84,0 7,8
1986 68,8 73,1 84,8 7,1
1987 69,1 74,3 85,2 7,7
1988 69,6 74,3 86,1 7,0
1989 70,0 74,6 86,7 7,3
1990 69,5 73,0 86,5 7,6
1991 68,5 70,2 86,2 7,9
1992 67,3 68,3 85,0 7,1
1993 66,7 66,0 85,1 6,5
1994 65,9 64,3 84,4 7,2
1995 65,5 63,4 84,2 6,9
1996 65,6 63,3 84,4 6,4
1997 65,8 63,0 84,7 6,8
1998 65,9 62,7 85,3 6,7
1999 66,5 64,9 85,5 6,7
2000 67,0 66,1 85,8 6,7
2001 67,3 65,6 86,1 6,9
2002 67,8 66,5 86,6 7,6
2003 68,5 67,0 87,1 8,3
2004 68,4 66,5 87,1 8,4
2005 68,0 64,6 86,9 8,9
2006 67,5 65,2 86,3 8,5
2007 67,5 65,8 86,3 9,1
2008 67,5 65,3 86,4 10,4
2009 66,8 63,3 86,1 10,8
2010 66,6 61,8 86,0 11,8
2011 66,5 62,3 86,0 12,2
2012 66,0 61,0 85,9 12,8
2013 66,1 61,8 86,4 13,3
2014 65,7 62,6 85,5 14,0
2015 65,1 61,9 85,3 14,1
2016 64,9 60,9 85,3 14,0
2017 64,7 61,2 85,4 14,5
2018 64,3 61,0 85,4 13,8
2019 64,9 61,5 86,1 14,8
2020 63,6 58,8 84,9 14,5
2021 64,9 60,3 86,9 14,9
Projection 2022 63,5 59,9 85,3 14,5
2023 63,3 60,1 85,4 14,6
2024 63,2 60,5 85,5 14,6
2025 63,0 60,9 85,4 14,5
2026 62,7 61,1 85,3 14,5
2027 62,5 61,0 85,3 14,6
2028 62,2 60.8 85,2 14,6
2029 61,9 60,7 85,2 14,6
2030 61,6 60,7 85,1 14,6
2031 61,5 60,6 85,1 14,6
2032 61,4 60,6 85,0 14,6
2033 61,3 60,6 85,0 14,6
2034 61,2 60,6 85,0 14,6
2035 61,1 60,6 85,0 14,6
2036 61,1 60,6 85,0 14,6
2037 61,0 60,6 84,9 14,6
2038 61,0 60,6 84,9 14,6
2039 61,0 60,6 84,9 14,6
2040 60,9 60,6 84,9 14,5
2041 60,9 60,6 84,9 14,5
2042 60,9 60,6 84,9 14,5
2043 60,9 60,6 84,9 14,5
2044 60,9 60,6 84,9 14,5
2045 60,8 60,6 84,9 14,5
2046 60,8 60,6 84,9 14,5
2047 60,8 60,5 84,9 14,5
2048 60,7 60,5 84,9 14,5
2049 60,7 60,5 84,8 14,5
2050 60,6 60,5 84,8 14,5
Graphique 4-7 : on prévoit que la croissance de la main‑d’œuvre de l’Ontario ralentira Retourner au graphique
Année Croissance de la main-d’œuvre
(en pourcentage)
Historique 1982-2021 1,4
Projection 2022-2050 1,0
Graphique 4-8 : on prévoit que le taux de chômage de l’Ontario tendra à la baisse au cours de la période étudiée Retourner au graphique
Année Taux de chômage
(en pourcentage)
Historique Années 1950 3,2
Années 1960 3,8
Années 1970 5,6
Années 1980 7,4
Années 1990 8,7
Années 2000 6,8
Années 2010 7,0
Projection Années 2020 6,6
Années 2030 5,8
Années 2040 5,6
Graphique 4-9 : on prévoit que la productivité de la main-d’œuvre de l’Ontario augmentera à un taux inférieur à la moyenne historique Retourner au graphique
Année Croissance de la productivité de la main-d’œuvre
(en pourcentage)
Historique 1982-2000 1,6
2001-2021 0,5
1982-2021 1,1
Projection 2022-2050 0,9
Graphique 4-10 : on prévoit que le rendement des obligations de 10 ans du gouvernement de l’Ontario et du Canada sera stable à long terme Retourner au graphique
Année Rendement des obligations de 10 ans
(en pourcentage)
Gouvernement du Canada Ontario
Historique 1992 8,1 8,8
1993 7,2 7,9
1994 8,4 8,9
1995 8,1 8,4
1996 7,2 7,4
1997 6,1 6,3
1998 5,3 5,5
1999 5,6 5,9
2000 5,9 6,3
2001 5,5 5,9
2002 5,3 5,6
2003 4,8 5,1
2004 4,6 4,9
2005 4,1 4,3
2006 4,2 4,5
2007 4,3 4,6
2008 3,6 4,4
2009 3,3 4,3
2010 3,2 4,0
2011 2,8 3,6
2012 1,9 2,8
2013 2,3 3,2
2014 2,2 3,0
2015 1,5 2,2
2016 1,3 2,1
2017 1,8 2,5
2018 2,3 2,9
2019 1,6 2,3
2020 0,7 1,5
2021 1,4 1,9
Projection 2022 1,9 2,4
2023 2,3 2,8
2024 2,9 3,4
2025 3,4 3,9
2026 3,4 3,9
2027 3,4 3,9
2028 3,4 3,9
2029 3,4 3,9
2030 3,4 3,9
2031 3,4 3,9
2032 3,4 3,9
2033 3,4 3,9
2034 3,4 3,9
2035 3,4 3,9
2036 3,4 3,9
2037 3,4 3,9
2038 3,4 3,9
2039 3,4 3,9
2040 3,4 3,9
2041 3,4 3,9
2042 3,4 3,9
2043 3,4 3,9
2044 3,4 3,9
2045 3,4 3,9
2046 3,4 3,9
2047 3,4 3,9
2048 3,4 3,9
2049 3,4 3,9
2050 3,4 3,9

Notes de bas de page

[1] Voir le budget de l’Ontario 2021 pour consulter la stratégie de réduction du fardeau de la dette du gouvernement. Le gouvernement a réaffirmé son engagement à l’égard des objectifs de viabilité financière dans les Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2021.

[2] Par exemple, l’Ukraine a fait défaut sur une dette qui représentait 30 % de son PIB, tandis que le Japon continue de gérer facilement ses finances avec des niveaux de dette supérieurs à 200 % du PIB. Fonds monétaire international, Sovereign Debt: A Guide for Economists and Practitioners, 2018.

[3] Voir le tableau 5-1 de l’Annexe A1, pour une liste de définitions de la viabilité financière utilisées par différents organismes.

[4] Voir la section Ratio dette nette-PIB ci-dessous.

[6] Voir la section Intérêt sur la dette en proportion des revenus ci-dessous.

[7] Budget de l’Ontario 2021, p. 198.

[8] Voir la section Intérêt sur la dette en proportion des revenus ci-dessous.

[9] Budget de l’Ontario 2021, p. 200.

[10] Pour évaluer la sensibilité de la position financière à long terme de l’Ontario relativement aux fluctuations des principales variables, le BRF a estimé l’incidence de la dette nette de l’Ontario par rapport au PIB ainsi que de l’intérêt sur la dette en proportion des revenus en 2050-2051 sur la politique fiscale, les dépenses et les transferts fédéraux. Voir le Tableau 5-2 dans l’Annexe A1. L’évaluation que le BRF a fait des prévisions de revenus du gouvernement publiées dans les Perspectives économiques de l’automne 2021 de l’Ontario et la Revue financière ont révélé des réductions d’impôts potentielles non annoncées d’approximativement 2,5 milliards de dollars d’ici 2023-2024, ce qui augmenterait la taille du déficit du gouvernement et entraînerait une hausse des emprunts, si elles sont adoptées. Voir le document du BRF intitulé Le point sur les perspectives budgétaires, 2022.

[12] Pour une discussion sur l’impact potentiel du changement climatique sur la viabilité financière, voir le document de l’OCDE Climate Change and Long-term Fiscal Sustainability, 2021.

[13] Voir le document du BRF, Le point sur les perspectives budgétaires 2022, pour l’évaluation par le BRF des dépenses à moyen terme.

[14] Le secteur des « autres » programmes inclut toutes les dépenses non comptabilisées dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

[15] La bonification correspond à la variation des dépenses qui n’est pas imputable à la croissance de la population, au vieillissement ou à l’inflation des prix. Par exemple, la demande de services de santé peut augmenter en raison de l’introduction de nouvelles technologies, de la hausse des revenus et de la santé sous-jacente de la population, entre autres facteurs. De même, si un nouveau médicament devient disponible, la bonification des soins de santé capterait l’augmentation des dépenses pour couvrir l’augmentation des coûts de prescription par habitant. Voir la page 34 du document intitulé Perspectives budgétaires à long terme : Implications financières des réformes de programmes du gouvernement, de 2020 à 2050 du BRF pour une discussion approfondie sur la bonification des dépenses de programmes.

[16] Les Perspectives de dépenses du BRF présentent des estimations des effets des annonces que le gouvernement a faites jusqu’au 20 janvier 2022.

[17] Voir l’Annexe A2 pour de plus amples détails au sujet des projections du BRF sur les dépenses.

[18] Bien que la période de 2020-2021 soit dans le passé, le BRF utilise 2019-2020 comme année de référence pour démarquer les taux de croissance des dépenses de programmes. Cela a pour but de réduire l’incidence des dépenses ponctuelles liées à la pandémie de COVID-19 en 2020-2021, lesquelles biaisent considérablement les taux de croissance sous-jacents. Par exemple, le BRF estime que les dépenses de programmes totales liées à la COVID-19 s’élèvent à 22,3 milliards de dollars en 2020-2021 et à 0,4 milliard de dollars en 2019-2020. Pour de plus amples renseignements sur les dépenses liées à la COVID-19 avant la vague Omicron, voir le document du BRF intitulé Mesures fédérales et provinciales de réponse à la COVID-19 : Mise à jour 2021.

[19] Le BRF prévoit une structure démographique légèrement plus jeune au cours de la période visée par les perspectives, comparativement aux projections précédentes.

[20] La génération écho-boom désigne les gens nés entre 1981 et 2000. Pour la plupart, les membres de cette génération sont les enfants des baby-boomers, aussi appelés « millénariaux » et « génération Y ».

[22] Voir le document du BRF intitulé L’infrastructure provinciale, 2020.

[23] Les données historiques sur les dépenses en immobilisations d’avant 2010-2011 ne sont pas disponibles. Les dépenses en immobilisations pour cette période ont été générées à partir des taux de croissance des investissements publics provinciaux tirés du Tableau : 36-10-0096-01 de Statistique Canada.

[24] La réduction de 18 % à 17 % comprend également les réductions d’impôt annoncées précédemment, notamment les réductions de l’impôt santé des employeurs et des impôts fonciers prélevés aux fins scolaires, qui entrent pleinement en vigueur en 2021-2022. Voir le tableau A.3 à la page 234 du budget de l’Ontario de 2020. Les réductions d’impôt non annoncées qui pourraient figurer dans le plan financier du gouvernement à l’automne 2021 ne sont pas intégrées à cette projection; voir la mise à jour des perspectives budgétaires du BRF pour plus de détails.

[25] Pour les hypothèses du BRF sur la croissance des revenus, voir la page 21 des Perspectives budgétaires à long terme : Implications financières des réformes de programmes du gouvernement, de 2020 à 2050 du BRF.

[26] La forte croissance des revenus fiscaux au cours des prochaines années fait que le taux de croissance annuel moyen pour les perspectives est supérieur à la croissance historique. En l’absence de pandémie, la croissance des revenus fiscaux au cours de la période considérée serait plus lente que la croissance historique.

[27] En excluant l’augmentation ponctuelle des transferts liés à la COVID-19, le taux de croissance annuel moyen au cours de la période de projection est de 4 %.

[29] Ces transferts incluent les infrastructures fédérales-provinciales et les programmes d’aide à l’emploi. Comme la plupart de ces transferts résultent d’accords limités dans le temps, le BRF suppose que les gouvernements fédéral et provincial vont reconduire ces accords de transferts pour toute la période visée par les perspectives.

[30] Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2021, gouvernement de l’Ontario, 2021.

[31] Les autres revenus ont augmenté à un rythme plus élevé que le PIB au cours de l’histoire, en grande partie grâce à des ventes ponctuelles de biens au cours des dernières années.

[32] La génération des baby-boomers désigne les gens nés entre 1946 et 1965.

[33] La génération X désigne les gens nés entre 1966 et 1980.

[34] Voir le rapport du BRF intitulé Le marché du travail de l’Ontario en 2021 : Le marché du travail connaît une reprise forte, mais inégale.

[35] La productivité de la main-d’œuvre se définit comme la production économique réelle par heure travaillée. Pour une discussion des facteurs contribuant à la croissance de la productivité de la main-d’œuvre, voir le document du BRF intitulé Perspectives budgétaires à long terme : Implications financières des réformes de programmes du gouvernement, de 2020 à 2050, 2020.

[36] Ontario’s Productivity Performance, 2000-2012: A Detailed Analysis, Centre d’étude des niveaux de vie, 2015.

[37] La politique de maîtrise de l’inflation de la Banque du Canada, laquelle vise à maintenir un taux d’inflation totale annuelle des prix à la consommation de 2,0 %, a été récemment reconduite.

[38] Voir le rapport du BRF intitulé Le marché du travail de l’Ontario en 2021 : Le marché du travail connaît une reprise forte, mais inégale, 2022.

[39] Des exemples de dommages persistants des récessions précédents comprennent les faibles taux de participation au marché du travail, les faillites et les perturbations des réseaux de production. Pour en savoir plus, voir le document Perspectives de l’économie mondiale, avril 2021, Fonds monétaire international, mars 2021.

[40] Perspectives de l’économie mondiale, janvier 2022, Fonds monétaire international, janvier 2022.

[42] Rapport spécial du GIEC : Réchauffement planétaire de 1,5 °C : Résumé à l’intention des décideurs, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2018.

[45] Redistribution, Inequality, and Growth, Fonds monétaire international, 2014.

[48] OCDE (2013), La viabilité budgétaire, dans Panorama des administrations publiques 2013.

[50] Commission européenne, Viabilité des finances publiques.

[52] La bonification correspond à la variation des dépenses qui n’est pas imputable à la croissance de la population, au vieillissement ou à l’inflation des prix. Par exemple, la demande de services de santé peut augmenter en raison de l’introduction de nouvelles technologies, de la hausse des revenus et de la santé sous-jacente de la population, entre autres facteurs. On suppose que la bonification des programmes commencera en 2024-2025. Voir la page 34 du document intitulé Perspectives budgétaires à long terme : Implications financières des réformes de programmes du gouvernement, de 2020 à 2050 du BRF pour une discussion approfondie sur la bonification des dépenses de programmes.

[53] Les Perspectives de dépenses du BRF présentent des estimations des effets des annonces que le gouvernement a faites jusqu’au 20 janvier 2022.

[55] Voir le document du BRF intitulé Ministère de l’Éducation : Examen du plan de dépenses, 2021.

[56] Le secteur des « autres » programmes inclut toutes les dépenses non comptabilisées dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Les ministères concernés sont les suivants : Agriculture, Alimentation et Affaires rurales; Procureur général; Services à l’enfance, des Services sociaux et communautaires; Collèges et Universités; Développement économique, Création d’emplois et Commerce; Énergie, Développement du Nord et Mines; Environnement, Protection de la nature et Parcs; Finances; Affaires francophones; Services gouvernementaux et Services aux consommateurs; Industries du patrimoine, du sport, du tourisme et de la culture; Affaires autochtones; Infrastructure; Travail, Formation et Développement des compétences; Affaires municipales et Logement; Richesses naturelles et Forêts; Services aux aînés et Accessibilité; Solliciteur général; Transports; Secrétariat du Conseil du Trésor. Le secteur des « autres » programmes comprend également les Bureaux de la direction (Bureau du Conseil des ministres; Bureau du lieutenant-gouverneur de l’Ontario; Cabinet du premier ministre) et Bureaux de l’Assemblée législative.

[58] Le BRF suppose que les politiques du gouvernement actuel prendront fin dans les années 2030 et entraîneront des dépenses de bonification des programmes relativement plus élevées. Globalement, le BRF suppose que la bonification des programmes dans les années 2030 et 2040 pour tous les « autres » programmes correspondra en grande partie avec les moyennes historiques, à l’exception du Programme d’atténuation du prix de l’électricité, lesquels coûteront 4,2 milliards de dollars d’ici 2039-2040 selon les estimations du BRF comparativement à 6,3 milliards de dollars en 2030-2031.

Related posts